Édition
Nouvelle parution
I. Keun, Une vie étincelante

I. Keun, Une vie étincelante

Publié le par Marc Escola

Une vie étincelante

Irmgard Keun

Traduction de l'allemand de Dominique Autrand

éd. du Typhon

19€ — 232 p.— ISBN: 978-2-490501-16-8

 

Fuyant la ville moyenne où elle végète, Doris part à la conquête du Berlin des années 30. Un objectif : s'émanciper ! Elle plonge alors dans un univers éclatant et éclaté : le champagne coule à flot comme les êtres à pic dans la misère. Artistes, mondains, chanceux et perdants magnifiques s'offrent un dernier tour de piste avant le désastre. Sa soif de vivre, sa joie et son humour permettront-ils à Doris de résister à ce torrent ?

Ébouriffant, tonitruant, provoquant, Une vie étincelante est un cri d'amour au désir. Avec son héroïne qui refuse toute assignation, Irmgard Keun fait trembler les fondements de la société patriarcale. Vif, enjoué, frontal, son style porte le lecteur vers une intensité unique.

Adulée par Hans Fallada, Alfred Döblin et Joseph Roth, Irmgard Keun (1905-1982) a tout connu : la gloire, l'exil, la misère, l'oubli. Redécouverte en Allemagne dans les années 1970, elle enchantera une nouvelle génération de lectrices et de lecteurs qui verront en elle une indomptable romancière du désir.

Voir le livre sur le site de l'éditeur…

*

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Femme des années trente", par Jean-Luc Tiesset (en ligne le 4 août 2021)

Republier aujourd’hui Irmgard Keun, c’est rendre justice à celle qui fut dans les années 1930 une des plumes majeures de la littérature allemande, admirée et encouragée dès ses débuts par des écrivains aussi importants qu’Alfred Döblin. Son premier roman, traduit en français en 1933 sous le titre Gilgi découvre la vie, fut immédiatement adapté au cinéma. Après une longue éclipse dont sa mise à l’index par le régime nazi n’est sans doute pas seule responsable, les lecteurs français ont déjà pu redécouvrir quelques-unes de ses œuvres, parmi lesquelles le magnifique Après minuit (Belfond, 2014), témoignage précieux sur la société allemande de l’immédiat avant-guerre. La reparution du roman Une vie étincelante confirme la place éminente tenue par la jeune romancière dans le courant de la Nouvelle Objectivité, immortalisé par des peintres comme Christian Schad ou Georg Grosz.