Édition
Nouvelle parution
Théodore Augustin Mann, Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets

Théodore Augustin Mann, Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Anouchka Vasak)

Théodore Augustin Mann, Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets

Édition présentée par Muriel Collart

Préface d’Emmanuel Le Roy Ladurie

Paris, Hermann, coll. « Météos », 2012.

EAN 9782705681791.

208 p.

Prix 22,50EUR

Présentation de l'éditeur :

En 1777, Théodore Mann (1735-1809) soutenait devant ses pairs de l’Académie de Bruxelles que la terre subissait un réchauffement climatique général et irréversible. Il s’opposait ainsi à l’opinion dominante qui interprétait les grands hivers du XVIIIe siècle comme un signe de refroidissement du globe et à la théorie de la terre de Buffon.

Mann développa cette thèse cinq ans plus tard dans les Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets. Quel rôle jouait ici le facteur anthropique ? Étaient considérés l’abattage des forêts, l’agriculture intensive et l’assèchement des zones humides. L’action humaine ne lui semblait cependant pas suffisante pour expliquer le global warming. Partisan d’une conception plutonienne de la formation de la terre, adhérant à l’idée cartésienne d’un feu central, Mann avança que le principe de chaleur libéré par la combustion opérant au coeur du globe se dégage à la surface de la terre et en augmente progressivement la température. Il anticipait ainsi le débat qui agite la communauté scientifique actuelle, que l’on sait partagée entre la causalité attribuée aux activités humaines et la logique propre des causes physiques.

Spécialisée en histoire de l’agronomie et de la climatologie, Muriel Collart a cofondé, avec Daniel Droixhe et Pol-P. Gossiaux, la Société wallonne d’étude du XVIIIe siècle.

Théodore Augustin Mann : Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets où l’on essaie de déterminer ce qu’il faut croire de leurs retours périodiques, et de la gradation en plus ou moins du froid de notre globe