Revue
Nouvelle parution
Textuel, 64: Les Facultés de juger. Critique et vérité

Textuel, 64: Les Facultés de juger. Critique et vérité

Publié le par Marc Escola (Source : Majorel Jérémie)

Textuel n° 64

Les facultés de juger

Critique et vérité

Textes réunis par Évelyne GROSSMAN, Jérémie MAJOREL, Martin RUEFF et Élisa SCLAUNICK

Textuel, Revue de l’UFR Lettres, arts, cinéma

 

Publiée avec le concours de l’équipe CÉRILAC

Composante TLESH

Copyright © 2011 – Université Paris Diderot – Paris 7

 

ISSN 0766-4451   ISBN 978-2-7442-0173-8

 

Prix : 15 € plus 2,50 € frais de port

 

SOMMAIRE

Composante TLESH – Équipe CÉRILAC

Avant-propos ......................................................................................   9

Évelyne Grossman

En finir avec le jugement ? ................................................................  11

Jean Delabroy

La tierce voix .....................................................................................  17

Patrick Hochart

Pour ne pas en finir avec le jugement ...............................................  27

Marc Escola

Petites querelles du Grand Siècle, ou l’accent circonflexe ...............  37

Jérémie Majorel

Albert Thibaudet : archéologie de la critique littéraire ....................  47

Éric Marty

Roland Barthes : philosophie et critique............................................  59

Gilles Moutot

« Faire des choses dont nous ne savons pas ce qu’elles sont » : esthétique et critique selon Adorno ...................................................  71

Laurent Dubreuil

Expériences de la littérature et indiscipline ......................................  81

Jean-Louis Jeannelle

Critique universitaire et critique journalistique :
l’exercice de la valeur en
littérature .................................................  91

Bertrand Leclair

La communication triomphante
ou la nécessité de redéfinir l’espace
critique ..................................  105

Patrick Kéchichian

La fin et les moyens de la critique journalistique ............................  115

Philippe Beck

Poétique et critique, ou : l’ascendant romantique de Genette ........  121

Philippe Forest

Pour un « surimpressionnisme » critique ........................................  137

Tiphaine Samoyault

Avons-nous des modèles ? ...............................................................  145

Élisa Sclaunick

Jacques Dupin et les peintres : la ruine de la critique ....................  157

Hervé Joubert-Laurencin

« Sans rien changer, que tout soit différent »
(Bernanos, Bresson, Béguin, Bazin)
................................................. 167

Yannick Séïté

Comment on habilite un art : l’exemple du jazz ..............................  177

Baldine Saint Girons

Inventer ou juger ? ...........................................................................  187

Jean-Pierre Cometti

La critique sans jugement ................................................................  199

Nathalie Heinich

La critique ou le savoir ?
L’objectivité du jugement chez les experts du patrimoine
...............  207

 

Avant-propos

Sous le titre Les facultés de juger (critique et vérité), ce colloque propo-sait de faire se rencontrer des journalistes, des critiques professionnels, des critiques universitaires et des écrivains, pour parvenir à une formulation adéquate de la question du jugement esthétique aujourd’hui. Il s’agissait de faire le point sur l’activité et la pensée critique : sur son sens, sur sa généa-logie, sur sa portée. Mais aussi sur ses ambitions et sa nécessité : critique et vérité. Rien ne sert de déplorer une perte généralisée de l’esprit (ou du sens) critique, ou de se plaindre que la situation de la littérature (comme celle de l’art) soit de plus en plus difficile. Laissons la plainte aux idéologues. Criti-quons et voyons comment on critique. Soyons résolument critiques.

La place du jugement dans l’exercice critique doit être repensée. Juger ce n’est pas expertiser (cf. la charge de Milner), c’est évaluer dans un accom-pagnement des oeuvres et des productions qui exige du tact, mais aussi des critères qui correspondent à des règles où le sensible et l’intelligible se mêlent d’une manière certainement complexe mais que rien n’interdit, en droit, de décrire. Les étudiants sont obsédés par cette question qui travaille tous les artistes.

On se souvient qu’en 1967 Georges Poulet dirigeait un ensemble décisif intitulé Les chemins actuels de la critique : il s’agissait d’exposer les avancées de la critique littéraire, de faire se croiser des approches différentes et parfois contradictoires. Les exposants les plus remarquables de la critique psycho-logique, de la critique formaliste, de la psychanalyse existentielle, mais aussi de la critique d’inspiration bachelardienne ou de la sociocritique se réunis-saient pour exposer leurs thèses et en discuter. La pensée critique avançait. Avec quel profit on le sait. Certes, on ne retracera plus les chemins actuels de la critique. Question d’époque. L’effort critique nécessite cependant qu’on pense le geste critique pour aujourd’hui.

On proposait donc que se tienne un colloque de plusieurs jours consacrés à faire se rencontrer plusieurs corps de métier attachés à la critique : artistes, créateurs, enseignants de diverses disciplines, critiques journalistiques, éditeurs de revue critique, critiques universitaires. On pourrait peut-être essayer de lever les malentendus.

 

C’est pourquoi on proposait un colloque qui porte sur les concepts, les supports, les effets de la critique.

Quant aux concepts, la chose est simple : il s’agissait de se demander comment on juge, de conduire les participants à réfléchir sur les règles du goût, sur les conditions de possibilité du partage esthétique. Cette inter-rogation peut être mise sous le signe du titre ancien de Barthes : critique et vérité à condition qu’on la pense comme une interrogation dialectique et politique uniment.

Quant aux supports, il fallait faire grand cas de la différence qui existe aujourd’hui entre plusieurs supports de l’activité critique : la critique de journal (quotidien ou hebdomadaire), le magazine, mais aussi la revue spécialisée doivent se confronter aujourd’hui à la critique sur support électronique : revues internet mais aussi blogs littéraires. À ce titre, nous avions profité de la présence de nos collègues de cinéma et de théâtre pour nous interroger avec eux sur le rôle de la critique dans leurs disciplines.

Quant aux effets, il était bon de s’interroger sur le rapport de la critique et de la création aujourd’hui. C’est aussi un moyen de penser la modernité des poétiques. Des écrivains pouvaient ainsi être conduits à dire en public la manière dont s’articulent, dans leur création, la pensée critique et le jail-lissement de l’oeuvre. Inutile de rappeler combien nos étudiants sont attachés à cette question. On mettrait peut-être fin aux soupçons anti-intellectuels qui animent une part de l’opinion publique et des médias.

CÉRILAC / Paris Diderot - Composante Théorie Littéraire, Esthétique et Sciences Humaines

Centre Roland – Barthes

 

Responsables scientifiques :

Évelyne Grossman / Martin Rueff

 

7, 8, 9, 10 avril 2010

Université Paris Diderot / site Paris Rive Gauche


À propos des auteurs

Philippe Beck est poète, écrivain, Maître de conférences en philoso-phie à l’Université de Nantes. Derniers livres de poésie parus : Chants popu-laires (Flammarion, 2007), De la Loire (Argol, 2008), Un Journal (Flammarion, 2008), Lyre Dure (Nous, 2009), Poésies premières (Flammarion, 2011), Boustrophes (Pantin, Texts & Crafts, 2011). À paraître : Merlin Deux Fois (Flammarion, 2012). Essais à paraître : Qu’est-ce que la poésie ? (Folio Essais Inédits, Gallimard, 2012), Contre un Boileau (Fayard, 2012).

Jean-Pierre Cometti est philosophe, traducteur et éditeur. Il a enseigné la philosophie à l’Université de Provence. Parmi ses publications récentes : La Force d’un malentendu, éd. Questions théoriques, 2009 et Qu’est-ce que le pragmatisme ?, Gallimard, 2010. À paraître : Qu’est-ce qu’une règle ?, Vrin, 2011.

Jean Delabroy est Professeur à l'Université Paris Diderot - Paris 7 de littératures française et comparée, il est l’auteur de deux livres publiés aux éditions Gallimard, collection Verticales : Pense à parler de nous chez les vivants (1999) et Dans les dernières années du monde (2005). La Séparation des songes, publiée par Théâtre Ouvert en 2008, est sa première pièce de théâtre. Actuellement, il travaille à la traduction d’une « Tétralogie » d’Euripide, à l'écriture d’un nouveau roman et d’un deuxième texte pour la scène, Pièces d'un enfant.

Laurent Dubreuil est Professeur de littérature comparée et d’études romanes à Cornell University (États-Unis), et directeur du Centre d’études françaises. Membre actif des revues Labyrinthe et diacritics, il est également l’auteur de cinq ouvrages publiés aux éditions Hermann, dont L’État critique de la littérature (2009). Une part importante de ses recherches en cours porte sur les relations entre sciences cognitives et disciplines « littéraires ».

Marc Escola est Professeur de littérature française de l’âge classique et de théorie littéraire à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, membre de l’équipe de recherches « Littérature & Histoires » (EA 1579). Il est l’auteur de plusieurs essais sur les rapports entre morale et fiction au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles : dans les Caractères de La Bruyère (Brèves questions d’herméneutique et Rhétorique du discontinu, Champion, 1999), les Fables de La Fontaine (Lupus in fabula, Presses Universitaires de Vincennes, 2004), ou les Contes de Perrault (Gallimard, 2005). Il a également donné pour les éditions GF-Flammarion une série d’éditions de textes dont une Anthologie de nouvelles galantes du XVIIe siècle (2004), et tout récemment les Journaux de Marivaux (2010, 2 vol., en collaboration avec J.-C. Abramovici et E. Leborgne). Il est aussi, à l’École Normale Supérieure, l’un des responsables du groupe Fabula, qui anime le site et les revues Acta fabula et Fabula-LHT (Littérature, Histoire, Théorie).

Philippe Forest, né en 1962, est Professeur de littérature à l’Université de Nantes. Spécialiste des avant-gardes littéraires et artistiques (Aragon et le surréalisme, Philippe Sollers et Tel Quel), il est l’auteur de nombreux essais consacrés à la littérature dont les plus récents ont paru dans la série « Allphabed » aux éditions Cécile Defaut. Il est également l’auteur de cinq romans publiés aux éditions Gallimard.

Évelyne Grossman est Professeur à l’Université Paris Diderot - Paris 7. Spécialiste de théorie littéraire, elle enseigne à l’intersection de la littérature, de la philosophie et de la psychanalyse et consacre ses recherches à l’étude des écritures-limites modernes : Artaud, Beckett, Blanchot, Lacan, Derrida, Levinas, Deleuze… Éditrice des oeuvres d’Antonin Artaud chez Gallimard, elle a récemment publié : La Défiguration (Artaud, Beckett, Michaux), Minuit, 2004 ; L’Angoisse de penser, Minuit, 2008.

Nathalie Heinich est sociologue, directeur de recherches au CNRS. Outre de nombreux articles dans des revues scientifi­ques ou culturelles, elle a publié des ouvrages portant sur le statut d’artis­te et la notion d’auteur (entre autres La Gloire de Van Gogh, Minuit, 1991 ; Du peintre à l’artiste, Minuit, 1993 ; Être écrivain, La Découverte, 2000 ; L’Élite artiste, Gallimard, 2005) ; sur l’art contempo­rain (entre autres Le Triple jeu de l’art contemporain, Minuit, 1998) ; sur la question de l’identité (entre autres États de femme, Gallimard, 1996 ; L’Épreuve de la grandeur, La Découverte, 1999 ; Mères-filles, une relation à trois, Albin Michel, 2002, avec Caroline Eliacheff ; Les Ambivalences de l’émancipation féminine, Albin Michel, 2003) ; sur l’histoire de la sociologie (entre autres La Sociologie de Norbert Elias, La Découverte-Repères, 1997 ; Ce que l’art fait à la sociologie, Minuit, 1998 ; La Sociologie de l’art, La Découverte-Repères, 2001 ; La Sociologie à l’épreuve de l’art. Entretiens avec Julien Ténédos, Aux lieux d’être, 2006 [vol. 1], 2007 [vol. 2] ; Pourquoi Bourdieu, Gallimard, 2007 ; Le Bêtisier du sociologue, Klincksieck, 2009) ; sur les valeurs (La Fabrique du patrimoine, éd. Maison des Sciences de l’Homme, 2009). Ses livres et ses articles ont été traduits en quinze langues.

Patrick Hochart a enseigné la philosophie à l’Université Paris Diderot - Paris 7. Ses travaux portent notamment sur Jean-Jacques Rousseau.

Jean-Louis Jeannelle, ancien élève de l’ENS, est MCF à l’Université Paris-Sorbonne et membre de l’IUF. Il est l’auteur d’une étude consacrée au Miroir des limbes : Malraux, mémoire et métamorphose, Gallimard, 2006 et d’un essai sur le genre des « Vies majuscules » : Écrire ses Mémoires au xxe siècle : déclin et renouveau, Gallimard, coll. « Bibliothèque des idées », 2008. Il a dirigé plusieurs collectifs (Genèse et autofiction, avec C. Viollet, Academia Bruylant, 2007 ; « Fictions d’histoire littéraire », La Licorne, n° 86, 2009 ; « De Gaulle, la France et la littérature, Les Temps modernes, n° 661, nov.-déc. 2010 ; Modernité du « Miroir des limbes » : un autre Malraux, avec H. Godard, Classiques Garnier, 2011), et dirige la revue en ligne Fabula-LHT .

Hervé Joubert-Laurencin est Professeur d’études cinématogra-phiques et directeur du Centre de Recherches en Arts de l’Université de Picardie à Amiens. Il est spécialiste de l’oeuvre de Pier Paolo Pasolini, du cinéma d’animation, des écrits d’André Bazin, et traducteur de l’italien. Parmi ses ouvrages : Pasolini. Portrait du poète en cinéaste (1995) ; La Lettre volante. Quatre essais sur le cinéma d’animation (1997) ; Le Dernier poète expressionniste. Écrits sur Pasolini (2005) ; Opening Bazin, collectif dirigé avec Dudley Andrew, Oxford University Press (2011).

Patrick Kéchichian, né en 1951 à Paris, est critique littéraire (long-temps au Monde, aujourd’hui à La Croix) et écrivain. Il a publié quatre livres au Seuil, dans la collection « Fiction & Cie » : Les Usages de l’éternité. Essai sur Ernest Hello, 1993 ; Les Origines de l’alpinisme. Exercices spirituels, 2001 ; L’Aiguille de minuit. Carnets de l’Alpiniste, 2004 ; Des Princes et des principautés. Pamphlet, 2006. Et chez DDB, avec S. Breton et P. Morel, La Conversion de saint Paul, 2001. Dernier livre paru, en septembre 2009 : Petit éloge du catholicisme, Gallimard, coll. « Folio ». Il publiera en 2011 chez Gallimard un essai sur Jean Paulhan, Paulhan et son contraire.

Bertrand Leclair, né à Lille en décembre 1961, est essayiste et roman-cier. Il a longtemps été journaliste puis critique littéraire, de 1994 à 2007, pour des supports aussi différents que La Quinzaine littéraire, Les Inrockuptibles ou Le Nouvel Économiste. Il a consacré plusieurs essais à la critique, dont Verticalités de la littérature, Champ Vallon, 2005. Derniers titres parus : L’Invraisemblable histoire de Georges Pessant, Flammarion, 2010 et Petit éloge de la paternité, Folio Gallimard, 2010.

Jérémie Majorel, agrégé de lettres modernes, docteur de l’Université Paris Diderot - Paris 7, est chargé de  cours à l’Université de Picardie Jules Verne (Amiens) et à l’Université Paris Diderot - Paris 7. À paraître : Les Récits de Blanchot – interprétation et déconstruction, Honoré Champion, coll. « Littérature de notre siècle », 2013. Dernières publications : « Points d’inter-section et de déconstruction », in Le Magazine littéraire, « Derrida en héritage », n° 498, juin 2010 ; « Le stade de l’écho », in Agenda de la pensée contemporaine, n° 18, automne 2010 ; « Blanchot et Kafka, seul à seul », in Le Magazine littéraire, «  D’Ovide à Blanchot. La solitude », n° 510, juillet - août 2011.

Éric Marty est Professeur de littérature contemporaine à l’Université Paris Diderot - Paris 7, spécialiste notamment de Roland Barthes, Jean Genet, René Char… Dernier livre paru : Pourquoi le XXe siècle a-t-il pris Sade au sérieux ?, Seuil, coll. « Fiction et Cie », 2011.

Gilles Moutot est enseignant de philosophie à l’IUFM de Montpellier (Université des sciences et des techniques, Montpellier II) et chercheur associé à l’équipe CRISES (Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences humaines et Sociales, Université des arts, lettres et sciences humaines et sociales Paul-Valéry Montpellier III). Dernière publication : Essai sur Adorno, Payot, coll. « Critique de la politique », 2010.

Baldine Saint Girons, membre de l’Institut universitaire de France et Professeur de philosophie à l’Université de Paris Ouest, a récemment publié Les Marges de la nuit – Pour une autre histoire de la peinture, L’Amateur, 2006 ; L’Acte esthétique, Klincksieck, 2008 ; Le Pouvoir esthétique, Manucius, 2009 ; La Pietà de Viterbe, Passage d’encre, 2010.

Tiphaine Samoyault est essayiste, écrivain et Professeur de littéra-ture comparée à l’Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis, spécialiste de la littérature française et européenne au XXe siècle, des questions de traduc-tion, de mondialité littéraire et de littérature contemporaine. Elle a notamment publié des essais : Excès du roman (Maurice Nadeau éd., 1999), Littérature et mémoire du présent (Pleins feux, 2001), La Montre cassée (Verdier, 2004) et des récits ou romans : La Cour des Adieux (Maurice Nadeau éd., 1999), Météorologie du rêve (Seuil, 2000) et Les Indulgences (Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2003). Son dernier livre, La Main négative (Argol, 2008) est un récit né de la rencontre avec des oeuvres de l’artiste Louise Bourgeois. Membre du comité de lecture des éditions du Seuil, elle collabore à plusieurs journaux et revues de création ou de critique (Purple Journal, Agenda de la pensée contemporaine, La Quinzaine littéraire, Po&sie…).

Élisa Sclaunick est agrégée de Lettres modernes et doctorante à l’Université Paris Diderot - Paris 7. Après s’être intéressée à la critique d’art des écrivains français sur l’oeuvre de Joan Miró, elle rédige une thèse sous la direction d’Évelyne Grossman et de Pierre Vilar intitulée : « L’écriture de Joan Miró dans l’oeuvre de Jacques Dupin ». La position de ce dernier au coeur du marché de l’art la conduit à explorer les relations entre critiques, marchands et plasticiens. Elle a notamment prononcé une communication, « Derrière le miroir, Jacques Dupin », à la Sorbonne, le 27 novembre 2009, dans le séminaire du groupe de travail « La critique d’art des écrivains » (aujourd’hui « Écrire l’art ») dirigé par Ivanne Rialland et Julie Verlaine, sur le rôle du poète dans cette revue et, plus largement, dans la galerie Maeght.

Yannick Séïté, MCF à l’Université de Paris Diderot - Paris 7. Ses travaux sur les Lumières ont donné lieu à deux volumes : Du Livre au lire. La Nouvelle Héloïse roman des Lumières, Champion, 2002 ; en codirection, Le Travail des Lumières. Pour Georges Benrekessa, Champion, 2003. Il a également publié dans Europe, Gradhiva, Les Temps modernes, Nuova Prosa, L’Homme… de nombreux articles sur la littérature contemporaine, en parti-culier dans les rapports qu’elle peut entretenir avec la musique. Dernière publication : Le Jazz, à la lettre, PUF, 2010.