Collectif
Nouvelle parution
Image, ryhtme, traduction. Mélanges offerts à la mémoire de Nebil Radhouane

Image, ryhtme, traduction. Mélanges offerts à la mémoire de Nebil Radhouane

Publié le par Université de Lausanne (Source : Ridha Bourkhis)

RYTHME, TRADUCTION. Mélanges offerts à la mémoire de Nebil Radhouane

Sous la direction du Pr. Ridha BOURKHIS,

L'Harmattan, collection "Hors collection", 2020. EAN13 : 9782343193502.

 

Avec des contributions de : 

 

Ibtissem BOUSLAMA (Université de Sousse, Tunisie)

 Fredj LAHOUAR (Université de Sousse, Tunisie)

Ezzeddine BOUHLEL (Université de Sousse, Tunisie)

Thouraya BEN SALAH (Université de Sousse, Tunisie)

Jihen SOUKI (Université de Sousse, Tunisie)

Ridha BOURKHIS (Universitaire de Sousse, Tunisie)

Wéjdaine AMRI KAABI (Université de Sousse, Tunisie)

Nesrine NAGLA(Université de Sousse, Tunisie)

Oumaïma AISSA (Université de Sousse, Tunisie)

Imen BENSALHA (Université de Sousse, Tunisie)

Faten LAATIRI (Université de Sousse, Tunisie)

Mokhtar SAHNOUN (Université de la Manouba, Tunisie)

Najet LIMAM- TNANI (Université de Tunis I, Tunis, Tunisie)

Fayza BENZINA (Université de Tunis I, Tunis, Tunisie)

Hedia ABDELKEFI (Université El Manar, Tunis, Tunisie)

Mohamed CHAGRAOUI (Université El Manar, Tunis,Tunisie),

Béchir BEN AISSA (Université de Carthage, Tunis, Tunisie)

Raouf SEDDIK (Journal « La Presse », Tunis, Tunisie)

Nadia AYADI (magazine « Réalités », Tunis, Tunisie)

Jean-Claude VILLAIN (Sidi Bou Saïd, Tunis, Tunisie)

Hedi KHELIL (Université Roi Saoud, Riadh, Arabie Saoudite)

Jihane BEJI (Université Princess Nourah, Riadh, Arabie S.)

Joëlle GARDES-TAMINE (Sorbonne Université, Paris, France)

Olivier SOUTET (Sorbonne Université, Paris, France)

 Michèle AQUIEN (Université Paris-Est, France)

Jean-Michel MAULPOIX (Paris III-Sorbonne Nouvelle,France)

Mary-Annick MOREL (Paris III- Sorbonne Nouvelle, France)

Foued LAROUSSI (Université de Rouen, Normandie, France)

Georges ZARAGOZA (Université de Bourgogne, France)

Jan GOES (Université d’Arras, France)

Michel FAVRIAUD (Université de Toulouse, France)

Violaine GERAUD (Université Lyon III-Jean Moulin, France)

Lionel RAY (Poète, Revue « Europe », Paris, France)

Pierre PERRIN (Ecrivain, Paris, France)

Françoise URBAN-MENNINGER (Poète, Strasbourg, France)

Nahid DJALILI MARAND (Université AlZahra, Téhéran, Iran )

Sharareh CHAVOSHIAN (Université AlZahra, Téhéran, Iran)

Mohammad ZIAR (Université Azad Islamique, Téhéran, Iran )

  Mohammad-Reza FARSIAN (Université Ferdowsi, Mashhad, Iran)

Nasrin ESMAEILI (Université Ferdowsi, Mashhad, Iran)

Giovanni DOTOLI (Université Aldo Moro, Italie)

Maria LEO (Université Bari Aldo Moro, Italie)

Abdelmajid BENJELLOUN ( Université de Rabat, Maroc)

Mohammed BENJELLOUN (Université El Jadida, Maroc)

Mohammed ZAHIRI (Université El Jadida, Maroc)

Jeannine BURNY (Fondation Maurice Carême, Bruxelles, Belgique)

 

Ancien étudiant de l’éminente philologue de Sorbonne Université, Joëlle Gardes Tamine[1],  titulaire d’un Doctorat d’Etat en poétique  sur La Syntaxe de Saint-John Perse[2], Professeur des Universités[3], de compétence polyvalente mais surtout remarquable spécialiste de poésie française et de sciences du langage, maîtrisant comme rarement un autre à la fois la langue arabe et la langue française, Nebil Radhouane était l’un de nos meilleurs universitaires tunisiens en langue et littérature françaises, mais aussi l’un de nos meilleurs traducteurs. S’il n’a  pratiqué la traduction que comme une spécialité seconde, une activité à laquelle sa formation et ses diplômes académiques ne l’avaient pas vraiment préparé, il a appris par lui-même à la pratiquer pour son propre plaisir, ce qui l’a progressivement conduit à l’obtention, en 2011, à Riyad, du « Prix Mondial de la Traduction »[4], après avoir traduit, de l’arabe en français,  et publié  l’essai philosophique de l’écrivaine saoudienne  Fatma Abdallah Al-Ouhîbî L'ombre: Ses mythes et ses portées épistémologiques et créatrices[5].

La traduction en français du Coran qu’il a réalisée avec brio,  au terme de sa longue coopération technique en Arabie Saoudite et que des responsables saoudiens ont publiée, en 2014, dans de très bonnes conditions éditoriales,  à Beyrouth, et diffusée largement dans plusieurs pays arabes et africains, est de toute évidence le couronnement d’un travail de titan, bien méritoire, glorieux même, dans la réalisation duquel Nebil Radhouane a dû suer sang et eau. C’est, disait-il, non sans quelque satisfaction, mais sans vanité aucune, «l’œuvre de sa vie» qu’il venait de produire et dont il était bien normal de célébrer la parution avec grand bonheur.

En plus de ses centaines de papiers littéraires  et ses savoureuses « Fleurs de rhétorique » publiés, le long d’une trentaine d’années, dans les quotidiens tunisiens « Le Temps » et « La Presse de Tunisie »,  de cette traduction majeure, celle du Coran, de la traduction de l’essai susmentionné et de son impressionnante thèse d’Etat, Nebil Radhouane a aussi à son actif un important Dictionnaire de stylistique, rhétorique et poétique[6] et un bel ouvrage sur la Syntaxe descriptive[7].

Excellent enseignant de français et chercheur remarquable, Nebil Radhouane a marqué par ses enseignements de stylistique, de rhétorique et de poésie comme par ses travaux de traduction plusieurs générations d’étudiants et de jeunes chercheurs tant en Tunisie qu’en Arabie Saoudite. 

Ces Mélanges que nous offrons à sa mémoire et que nous devons aux collègues et amis ayant répondu à notre appel de contribution, correspondent à un collectif scientifique qui s’organise autour des trois axes principaux des recherches que Nebil Radhouane a conduites durant de nombreuses années : l’image, le rythme et la traduction. Trois axes ou trois questions cardinales qui s’inscrivaient au fronton de son activité d’enseignant-chercheur et   procédaient de son champ d’investigation prioritaire  qui était sommairement  la Poétique et où se rencontraient sa triple formation de littéraire, de linguiste et de traducteur.

Et il n’y aurait pas de meilleur hommage à rendre à sa mémoire que de consacrer intégralement ces Mélanges à ces questions qu’il affectionnait et d’inviter différents spécialistes à en parler encore dans les trois diverses rubriques de cet ouvrage : « De l’Image », « Du rythme » et « De la Traduction ».

Plusieurs enseignants universitaires et chercheurs de Tunisie, mais d’autres pays aussi, connaissant Nebil Radhouane ou ne le connaissant pas, ont accepté  de s’impliquer dans ces Mélanges pour enfin  nous donner à lire ici, après les témoignages,  de multiples articles scientifiques de qualité supérieure qui ne peuvent qu’enrichir davantage les recherches déjà réalisées en matière de poétique et de traduction.