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Événements & colloques
Observatoire des Ecritures contemporaines (Paris Nanterre)

Observatoire des Ecritures contemporaines (Paris Nanterre)

Publié le par Marc Escola (Source : Dominique Viart)

Observatoire des Ecritures Contemporaines

Université Paris Nanterre

séminaire et colloques  2018-2019

Littérature contemporaine, arts, éditions et sciences humaines 

 

  • Mercredi 28 novembre

Salle 321, Bâtiment L, « Paul Ricoeur », 13h30 – 15h30

Ecrivain invité : Philippe Vasset

(en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature et le séminaire de Master 2)

« Littératures de terrain »

Philippe Vasset s’est fait connaître avec Un Livre blanc (2007) qui explore les « zones blanches » l’agglomération parisienne et de sa périphérie, récit aux confins de l’enquête et du documentaire. La Conjuration en reprend les éléments dans un dispositif que l’on peut croire fictionnel. Après avoir donné les Journaux intimes d’une prédatrice et d’un marchand de canons, il s’installe au Vatican auprès des « greffiers de la sainteté », enquête sur la fabrique hagiographique (La Légende, 2016) et s’élève sur le rail expérimental du train aéroglisseur qui surplombe la Beauce (Une vie en l’air, 2018).                                                                

 

  • Lundi 10 décembre

Journée d'étude

Géopolitique des savoirs et des littératures: pensées de la décolonisation

Salle des conférences ; Bâtiment Max Weber. 9h30 – 18h

Organisée par S. Contarini, S. Joubert, J.M. Moura,

Avec : Emmanuelle Sinardet (Université Paris Nanterre), Raffaele Laudani (Università di Bologna), Maria Benedita Basto (Université Paris Sorbonne), Yann Moulier Boutang, co-directeur de la revue Multitudes, Kantuta Quiros et Aliocha Imhoff (Le peuple qui manque), Walter Mignolo et K. Schubert, F. Kral, G. Dos Santos, G. Cordeiro, R. Onnis, G. Pias, C. Zobel.

 

  • 23 – 26 janvier

Littérature : enjeux contemporains – 12e session

Sous influence. De l’art dans la littérature

(en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature, l’Institut universitaire de France, le Centre Georges Pompidou, et la Comédie Française).

…non pas ce que les mots disent de l’art, des arts, mais ce que les arts changent aux mots. Comment l’image – fixe, animée –, les musiques, la matière travaillée, polie, sculptée, rompue, la danse, les architectures, en bousculent les formes, en suscitent les élans ; comment ils inaugurent de neuves dispositions. Ce que les arts font au verbe lorsqu’ils y importent leurs manières, leurs regards, leur écoute, l’amplitude de leurs inventions.     Il ne s’agira pas des écrits sur l’art, des adaptations ni des novellisations, mais de ces textes qui s’écrivent avec l’art ; des écrivains qui jouent de multiples palettes et claviers alors même que pourtant ils écrivent. Qu’est-ce qui infuse de la peinture ou de la photographie, de la chorégraphie, dans leurs œuvres, qu’est-ce qui s’y diffuse des sons et des chants, de leur frappe et de leurs rythmes ? Qu’en demeure-t-il dans la trame des formes et des phrases ainsi portées au papier ?

Mercredi 23 janvier (soirée) : Centre Pompidou

Jeudi 24 janvier : Université Paris Nanterre

Vendredi 25 janvier : Théâtre du Vieux Colombier

Samedi 26 janvier : Théâtre du Vieux Colombier

 

  • Mardi 5 mars

Salle L R 05, Bâtiment L, 13h30 – 16h30

Ecrivain invité : Arno Bertina

(en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature et le séminaire de Master 1).

Ecrire, capter, produire le réel

Arno Bertina, membre du collectif Incultes, s’attache à se donner prise sur le réel. Son dernier roman, Des Châteaux qui brûlent (2017) met en scène les conflits qui traversent le monde du travail et la gestion politique et sociale des économies en mutations. Parallèlement il travaille avec des photographes à saisir les univers marginalisés de la désocialisation (La Borne SOS 77), et de l’immigration ouvrière (Numéro d’écrou 362573). Il est actuellement engagé dans une enquête de terrain sur les jeunes femmes africaines livrées à l’exploitation et à la prostitution.

 

  • Mercredi 20 mars,

Salle de réunion, Bâtiment L (à confirmer). 13h30 – 16h30

Perspectives critiques sur Michel Houellebecq

A l’occasion de la publication de Houellebecq, l’art de la consolation, l’Observatoire recevra notre collègue Agathe Novak-Lechevalier, son auteur et deux autres membres associés de notre équipe qui abordent l’œuvre de l’écrivain selon des perspectives différentes : Pierre Popovic, spécialiste de sociocritique et professeur de littérature française à l’Université de Montréal et Mara Magda Maftei, écrivaine et professeur de littérature française à l’Université de Bucarest :

Agathe Novak-Lechevalier, « Houellebecq, l’art de la consolation »

Mara Magda Maftei, « La question posthumaniste dans l’œuvre de Houellebecq ».

Pierre Popovic, "Un maniérisme postmoderne : Houellebecq poète".

 

  • Jeudi 4 avril – Vendredi 5 avril

Colloque : Les Éditions du Seuil

Université Paris Nanterre, salle à déterminer

Le Seuil : pratiques éditoriales en littérature et sciences humaines depuis 1980

(En partenariat avec le CNRS, l’Université Paris 8 et l’Université Paris Lumières)

Fondées en 1935, et dirigées pendant plus de quarante ans par Jean Bardet et Paul Flamand, les Éditions du Seuil sont restées indépendantes jusqu’en 2004. Après l’âge d’or, dans les années 60-70, d’une maison d’édition qui conciliait engagement, ligne éditoriale ambitieuse, et avant-gardisme dans le domaine de la littérature et des sciences humaines, de nombreux bouleversements l’ont affectée : multiples changements de direction ; départ en 1982 de sa revue emblématique Tel Quel, qui s’éteint pour renaître chez Denoël, puis chez Gallimard (sous le titre L’Infini)  ; rachat par La Martinière en 2004 ; déménagement en 2010 de ses locaux de la rue Jacob ; et enfin passage sous le contrôle de Média-Participations en 2017.

Alors que le catalogue du Seuil comporte plus de 16 000 titres et que la maison publie 350 nouveautés par an dans des secteurs très divers, la littérature et les sciences humaines continuent à cohabiter au sein d’un large éventail de collections prestigieuses : « Fiction & Cie », « Cadre rouge » et « Cadre vert », « Poétique », « La Librairie du XXIe siècle », « L’univers historique », « L’ordre philosophique », « La couleur des idées », « Champ freudien », etc. Comment les changements du paysage éditorial ont-ils pu modifier les pratiques des acteurs et influencer leurs choix de publication ? Comment le Seuil a-t-il pu s’adapter à ces transformations et garder un cap dans ce contexte ?

Organisation : Sarah Clément, Hervé Serry, Dominique Viart

 

  • Mercredi 10 avril

Université Paris Nanterre, salle à déterminer

Le récit à l’ombre du roman

Dominique Rabaté, professeur de littérature française à l’Université Paris Diderot, membre senior de l’Institut universitaire de France, auteur notamment de Désirs de disparaître, une traversée du roman français contemporain, (2015) et de Le Roman et le Sens de la vie (2010). viendra présenter son livre La Passion de l’impossible. Une Histoire du récit au XXe siècle.

Il aura comme « répondant », Bruno Clément, Professeur à l’Université Paris 8, membre senior de l’Institut universitaire de France, ancien président du Collège de Philosophie, spécialiste de Beckett auquel il a consacré plusieurs ouvrages.

 

  • Jeudi 23 mai – Vendredi 25 mai

Colloque : La machine à histoires

Université Paris Nanterre, salle à déterminer

La machine à histoires. Périodisation, formes & usages des écritures romanesques contemporaines.

(En partenariat avec l’Institut universitaire de France et l’Université de Regensburg)

Peut-on proposer une périodisation des écritures romanesques depuis le seuil accepté des années 1980 ? quelles lignes de force tracer parmi un corpus vaste et hétérogène, sans se satisfaire des effets de famille toujours labiles ? Face à une approche générationnelle, qui situe les auteurs contemporains dans l’héritage paradoxal des avant-gardes, entre réticence au roman et élan romanesque, l’analyse portera sur la singularité des pratiques romanesques contemporaines, en déplaçant les enjeux de la question définitoire (pour une esthétique romanesque immuable et anhistorique) à la question des gestes et des pratiques d’intégration de l’esthétique romanesque, en prenant la mesure des hybridations modernes et contemporaines de cet imaginaire, en élargissant le domaine du romanesque à « toutes les formes de la compétence fictionnelle ». On ouvrira donc aussi la réflexion aux formes et supports non romanesques au sens générique (liées au « roman »).

*

Organisation : Anne-Sophie Donnarieix, Morgane Kieffer, Jochen Mecke, Dominique Viart.