Édition
Nouvelle parution
M. Bashkirtseff, Journal (1873-1877)

M. Bashkirtseff, Journal (1873-1877)

Publié le par Université de Lausanne

M. Bashkirtseff, 

Journal (1873-1877)

 

10/18

Date de parution : 05/09/2019

EAN : 9782264075369

Nombre de pages : 408
 

Le destin de quelques textes est d'incarner un genre littéraire. Le Journal de Marie Bashkirtseff reste, depuis sa parution, un des grands classiques de la littérature autobiographique.

D'une capitale l'autre, de villégiature huppée en ville d'eau, Marie Bashkirtseff, jeune peintre russe d'une grande beauté, tente de vivre, d'aimer, de laisser une oeuvre à la postérité. Paradoxalement, c'est son journal intime qui fera d'elle une des figures les plus touchantes de la Belle Époque.

Jamais une vie ne fut vécue avec plus de fièvre, plus de soif de vivre, écrivait Hugo von Hofmannsthal. Elle a le grand don de l'expérience, cette sensibilité vigoureuse et délicate à la séduction extérieure, par où l'enfant et l'artiste se rencontrent. Ses nerfs sans emploi répondent avec plus de vivacité, de force et d'originalité à chaque impulsion ; son âme souple et séduisante s'enflamme et brille, mais elle se brûle à sa propre flamme et à vingt-quatre ans, elle s'est consumée.

Marie Bashkirtseff née en Ukraine le 11 novembre 1858 et morte à Paris le 31 octobre 1884, est une diariste, peintre et sculpteur ukrainienne (de nationalité russe). Née Maria Konstantinovna Bashkirtseva à Gavrontsy près de Poltava, dans une famille noble, elle grandit à l’étranger, voyageant avec sa mère à travers l’Europe. Sa grande soif de connaissance la poussa à étudier avec passion les auteurs classiques et contemporains. En outre, elle étudia la peinture en France à l’Académie Julian, l’une des rares en Europe à accepter des étudiantes (on y trouvait des jeunes femmes venant même des États-Unis). Morte de tuberculose à 26 ans, Marie Bashkirtseff avait eu le temps de laisser sa marque intellectuelle dans le Paris des années 1880. Féministe, sous le pseudonyme de Pauline Orrel, elle contribua par plusieurs articles à la revue La Citoyenne d’Hubertine Auclert en 1881.

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