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Littérature et Métaphysique III

Littérature et Métaphysique III

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Marc Goldschmit)

Psychanalyse / Littérature 2011-2012 | Séminaire "Littérature et métaphysique III"

Thomas DUTOIT et Marc GOLDSCHMIT — 2011-2012

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  • LITTÉRATURE ET MÉTAPHYSIQUE

E.N.S. – 45, rue d’Ulm – Paris 5e

2012 : les vendredi 13 janvier, 27 janvier, 17 février, 9 mars, 23 mars, 6 avril, 11 mai, 25 mai, de 18h à 20h.

— SCHÉMA D’ACCÈS AUX SALLES ENS SALLE affichée sur le site de l’IHEP.

 

On assiste au séminaire sans inscription ni frais.

  • 1re séance (13 janvier) : Levinas et la littérature, Danielle Cohen-Levinas.
  • 2e séance (27 janvier) : A propos de Nixon in China de John Adams, Matthieu Duplay.
  • 3e séance (17 février) : Shakespeare, la densité métaphysique de la blague supérieure, Marc Goldschmit. 
  • 4e séance (9 mars) : Thomas Dutoit, titre à préciser.
  • 5e séance (6 avril) : Proust, grammaire du roman métaphysique, Marc Goldschmit.
  • 6séance (11 mai) : La démolition de la littérature, Jean Maurel.
  • 7séance (25 mai) : Sur Kafka, Léa Veinstein, titre à préciser.

 

Être, inconscient, écriture : la part de pensée de notre héritage, non sans testament, mais dont le légataire reste peut-être encore à venir. Sans nier les différences entre les travaux qui ont permis de dégager et d’élaborer les pensées de l’être, de l’inconscient et de l’écriture, on peut dire que le travail de ces trois pensées, et de leur dépassement dans l’écriture, a produit un profond déplacement : le sens (de l’histoire, du sujet, du discours) s’est trouvé, à partir de ce travail, n’être plus disponible, ni donné, ni constructible. Porté d’abord par trois noms (Heidegger, Freud, Derrida), cette élaboration a donné, en effet, lieu à un suspens du sens, à l’ouverture d’une béance dans l’histoire.

Nous chercherons à nous demander, dans ce séminaire, comment l’écriture littéraire peut penser et accompagner, voire provoquer ce déplacement et cette ouverture du sens, quand elle pense les transformations, y compris les déformations et les défigurations incompréhensibles, du monde, du sujet et du discours. Et comment la réinvention continue de la littérature, et l’interrogation sur sa forme et sur celle du monde, a été inséparable d’une pensée de la transformation sans forme, de repérages—performants, performatifs—de telles perforations.

Nous nous demanderons donc comment ce qui a été laissé pour compte (l’être, l’inconscient, l’écriture) dans l’accomplissement du Savoir peut se frayer un avenir, un autre avenir, dans, par et contre le texte littéraire.