Depuis l'Antiquité, la métaphore des "cordes vibrantes" de l'art apparaît comme une constante pour désigner le sentiment de la beauté du monde ou du choc de l'art. Elle suggère que la relation esthétique aux œuvres et au monde peut être comprise sur un mode acoustique et peut ainsi être expliquée en recourant au modèle musical, où la résonance est centrale. Issu d'un colloque tenu en 2018 à la Fondation Polignac sous l'égide de la Sorbonne nouvelle, l'ouvrage supervisé par Nathalie Kremer et Sarah Nancy sous le titre Les cordes vibrantes de l'art. La relation esthétique comme résonance (Presses Universitaires de Rennes) vient approfondir le sens de ces deux notions clés de la relation esthétique : la vibration intérieure en tant que sensation vibratoire, qui engendre une participation affective et/ou cognitive du récepteur, et la résonance, qui permet d'étudier de plus près la réciprocité dynamique qui lie le récepteur à l'objet d'art qui le touche. Fabula vous invite à parcourir la Table des matières et à lire l'Introduction.