Essai
Nouvelle parution
La modernité française dans l'Asie littéraire

La modernité française dans l'Asie littéraire

Publié le par Marielle Macé (Source : vigilibris)

La modernité française dans l'Asie littéraire (Chine, Corée, Japon)

Paris, PUF, 2004, 30 €

sous la direction de Kato Haruisa

Présentation de l'éditeur:

Ce livre rassemble les actes du colloque international " La France et l'Asie de l'Est. La modernité en Asie dans le système culturel mondial " qui s'est déroulé du 18 au 22 décembre 2001 à l'Université Aoyama-Gakuïn (Tokyo). Des spécialistes de la langue et de la littérature françaises de cette région du monde (six Chinois, deux Taïwanais, cinq Coréens, onze Japonais), quatre spécialistes français de langue et de littérature chinoises, coréennes ou japonaises, une critique littéraire française et un poète-romancier japonais ont pris la parole au cours de cette manifestation. Les comparatistes ont par définition une expérience déjà longue de l'échange de leur pratique académique, mais malgré la proximité géographique, c'est la première fois que des linguistes et des littéraires des trois pays se réunissaient pour confronter la réception de la langue et de la littérature françaises dans chacun de leurs pays, leurs rapports directs avec la France ayant monopolisé leur attention jusque là. À propos de la traduction japonaise de Baudelaire, un universitaire coréen, qui connaît parfaitement la langue japonaise ayant été formé au Japon, a dit que l'on " sentait bien " qu'il s'agissait d'une traduction faite par un Japonais. Peut-il exister un Baudelaire japonais et un Baudelaire coréen ? Cette interrogation simple et naïve est à l'origine de cette première tentative d'échanges entre des " gens lettrés " des trois pays, ayant en commun l'usage de l'écriture chinoise et des baguettes, et la passion de la France.


Haruhisa KATO est professeur émérite à l'Université de Tokyo. Après avoir passé trois ans (1961-1964) à l'École Normale Supérieure (Ulm), il a enseigné la langue et la littérature françaises à l'Université de Tokyo. Il a contribué à faire connaître au Japon J.-P. Sartre, P. Nizan, F. Fanon, L. Althusser, É. Balibar, et surtout, depuis une vingtaine d'années, P. Bourdieu. Vice-président de la Fédération Internationale des Professeurs de Français (1992-1996), il a organisé à Tokyo en 1996 le IXe Congrès Mondial de cette organisation.