Revue
Nouvelle parution
La Revue des lettres modernes, collection « Paul Valéry », n° 14 :

La Revue des lettres modernes, collection « Paul Valéry », n° 14 : "L’Isle sans nom : un projet dramatique inédit de Paul Valéry"

Publié le par Université de Lausanne (Source : Franz Johansson)

L’Isle sans nom : un projet dramatique inédit de Paul Valéry

 

(Sous la direction de Franz Johansson et Benedetta Zaccarello)

La Revue des lettres modernes, collection « Paul Valéry », n° 14

 

PRÉSENTATION

Les douze études constituant cet ouvrage explorent un projet de Paul Valéry resté pratiquement inconnu à ce jour : L’Isle sans nom. Elles montrent comment, sous la forme aussi réjouissante qu’inattendue d’un « conte pour la scène », ce chantier se nourrit des problématiques les plus importantes – et, parfois, les plus secrètes – de la pensée valéryenne : le motif romanesque d’un naufragé amnésique offre à l’écrivain l’occasion de donner corps à l’expérience de la « tabula rasa » qui lui est chère, de même qu’une géographie de fantaisie lui permet de montrer, au sein d’une fable politique, les crises latentes et les fantômes de l’Europe de 1936.

Table des matières

Benedetta Zaccarello: Préface

I. Cartographie de L’Isle sans nom

Micheline Hontebeyrie : « L’Odyssée de “l’Homme-tout-nu” : lecture en filigrane »

Michel Jarrety : « Un portrait sans nom »

Franz Johansson : « Les méandres d’une dramaturgie »

Jean-Louis Jeannelle : « Valéry et le “flux de la vie matérielle” : une lecture de L’Isle sans nom comme scénario »

 

II. Le nominalisme en question

David Elder : «Variations autour du Moi et du Je sans attributs de L’Isle sans nom »

Thomas Vercruysse : « Aspects du nominalisme valéryen dans L’Isle sans nom »

Christina Vogel : « L’acte de nommer : entre oubli et mémoire »

 

III. La cité et l’individu à « l’heure de la mer confuse »

Barbara Scapolo : « L’Isle sans nom : peinture du désordre, ruine de la fiducia »

Antonietta Sanna : « L’Isle sans nom : “antipolitique lente” sur scène ? »

Masahiko Kimura : « La table rase ou la mémoire impersonnelle dans L’Isle sans nom »

Émilie Roger : « Perte et prise de corps »