Essai
Nouvelle parution
L. Bertrand Dorléac, Pour en finir avec la nature morte

L. Bertrand Dorléac, Pour en finir avec la nature morte

Publié le par Université de Lausanne

Laurence Bertrand Dorléac,

Pour en finir avec la nature morte

Collection Art et Artistes, Gallimard

Parution : 19-11-2020

376 p. — ISBN : 9782072886096;

 

Ce livre revisite de fond en comble le genre de la nature mortecomme lieu idéal du dialogue entre le vivant et le non-vivant, entre nous et les choses, entre présent et passé. Il invite à repenser l'histoire et la géographie de la représentation des choses : il remonte à la Préhistoire et ouvre des frontières sur d’autres contrées que l’Europe et les États-Unis. Il établit des correspondances entre les arts contemporains et les arts anciens en montrant de quelle manière les choses représentées par les artistes sont un bon observatoire des sensibilités.

Cet essai est aussi une histoire de la tension entre l’abondance et son contraire, entre l’être et l’avoir depuis que l’on accumule des vivres, des outils, des armes, des proies, des vêtements, des parures, des choses désirables.

Il est fondé sur l'observation des œuvres d'art des peintres, sculpteurs, photographes et cinéastes (anonymes, Piraïkos, Mu Qi, Aertsen, Spoerri, Gupta, Tati, Tarkovski...) et sur la pensée des savants (Philostrate, Marx, Weber, Sterling, Barthes, Latour, Appadurai…). Il et est traversé par l’esprit des poètes et des écrivains (Montaigne, Deubel, Baudelaire, Hugo, Michaux, Ponge, Perec…).

Voir le livre sur le site de l'éditeur…

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Les choses simples de la peinture", par Paul Bernard-Nouraud (en ligne le 31 mars 2021)

Laurence Bertrand Dorléac veut en finir avec la nature morte. Non pas avec la chose elle-même, mais avec son nom – avec le nom par lequel on désigne ordinairement l’art de représenter les choses. De là à ce que la thèse que l’historienne de l’art défend glisse quelquefois de la chose vers le nom, il n’y a qu’un pas, dont le symbole pourrait être la cause.