Jean Echenoz : "une tentative modeste de description du monde"
Sous la direction de Christine Jerusalem et Jean-Bernard Vray
Collection "Lire au présent"
Publications de l'université de Saint-Etienne
2006, 310 p., 30 euros
Quatrième de couverture:
Jean Echenoz : "une tentative modeste de description du monde" réunit les contributions du premier colloque international consacré à l'un des écrivains les plus marquants des années quatre-vingt (Pierre Lepape). Son univers romanesque reflète, avec une justesse fulgurante, les déchirures du monde contemporain dans un style au souffle musical très « jazzé ».
Les communications éclairent différents aspects de son oeuvre (la dimension humoristique de ses récits, leur intertextualité, le style echenozien, la représentation du réel et particulièrement de la ville, les liens avec d'autres arts comme le cinéma ou la peinture, le rapport à l'édition et la réception de l'oeuvre à l'étranger).
Le livre fait se croiser les approches d'universitaires et de romanciers (Jean-Christophe Bailly, François Bon, Jean-Pierre Le Dantec, Gérard Farasse, Olivier Rolin, Tanguy Viel, Michel Volkovitch).
TABLE DES MATIERES:
Christine JERUSALEM – Avant-propos
Olivier BESSARD-BANQUY – L'édition selon Jean Echenoz
Bruno BLANCKEMAN – Petite étude des Grandes Blondes (Une écriture réversible)
François BON – Souvenirs du temps de Jean Echenoz
Elisa BRICCO – Jean Echenoz en Italie : un problème de réception ?
Frédéric BRIOT – Jean Echenoz et les formes classiques : impasse ou boulevard ?
Stéphane CHAUDIER – Michon, Echenoz : un parallèle
Sylviane COYAULT – Le mouvement perpétuel
Isabelle DANGY – Orphée Au piano : rien n'égale sa douleur
Sophie DERAMOND – Une vision critique de l'espace urbain : dynamique et transgression chez Jean Echenoz
Catherine DOUZOU – Le retour du réel dans l'espace de Jean Echenoz
Gilles ERNST – Les « Grandes Blondes » et les autres, ou eros en mode mineur
Johan FAERBER – Comment l'Esprit vint aux Blondes
Gérard FARASSE – L'admiratrice
Christine JERUSALEM – « Le roman aime le monde parce qu'il le brasse et l'embrasse » (Roland Barthes)
Jean-Pierre LE DANTEC – Architecture, ville et paysage dans Au piano
Danièle MEAUX – Le miroir des écrans
Aline MURA-BRUNEL – L'espace d'un an
Dominique RABATE – Sur le fil du récit
Anne ROCHE – Au piano : Da Capo
Olivier ROLIN – Quelques vagues (indications)
Gianfranco RUBINO – L'évidence du narrateur
Alexandra SAEMMER – Le Luxembourg de Sophie Ristelhueber et de Jean Echenoz
Dominique VIART – Le divertissement romanesque, Jean Echenoz et l'esthétique du dégagement
Tanguy VIEL – Pour une littérature post-mortem
Michel VOLKOVITCH – Les temps verbaux chez Jean Echenoz
Alexandra Vranceanu – L'ekphrasis dans les romans de Jean Echenoz. Les métamorphose de l'image et les fausses pistes de lecture
Jean-Bernard VRAY – Jean Echenoz : un art de l'épinglage