Édition
Nouvelle parution
J. Boswell, Amours à Londres. Journal 1762-1763

J. Boswell, Amours à Londres. Journal 1762-1763

Publié le par Marc Escola

James Boswell

Amours à Londres. Journal 1762-1763

Préface de : André Maurois,

Traduit par : Marie-Christine Blanchet,

Notes de : Dominique Aury

Les Belles Lettres, février 2021

384 p. — EAN13 : 9782251451602

 

Voici peut-être le plus pittoresque, le plus vivant journal intime qu’on ait jamais écrit. Il a été tenu au cours des années 1761-1762, alors que Boswell, âgé de trente-deux ans, découvrait la vie de Londres. Fils d’un lord écossais, bien introduit dans la société, il fréquentait les meilleurs salons de la ville. Tout ce qu’il a vu là et dans des milieux sociaux bien différents, il le note chaque jour, plantant ainsi le décor du roman de sa vie.

Boswell, avec une désarmante franchise, conte toutes ses aventures. Et d’abord les amoureuses : sa liaison romantique et burlesque avec l’actrice Louisa. D’un tempérament ardent, Boswell ne se limitait pas à la fréquentation de cette « femme adorable » : il profitait des facilités offertes par les rues de Londres avec une liberté qui nous permet de connaître certains aspects bien curieux de la vie de plaisir au XVIIIe siècle.

Les tableaux qu’il brosse ici, ses entretiens avec les plus célèbres écrivains et artistes du temps révèlent, au même titre que ses peintures de la vie mondaine, avec quelle chaleureuse ardeur il accueillait tout de la vie. On aimera ce livre parce qu’il est toujours intelligent et qu’un véritable génie littéraire s’y manifeste illuminé par la gaîté de la jeunesse.

Feuilleter le livre…

Si James Boswell (1740-1795) a conquis la gloire avec sa Vie de Samuel Johnson et sa défense de l’indépendance de la Corse, ses écrits autobiographiques révélés au xxe siècle lui confèrent une place au premier rang des écrivains de langue anglaise de son siècle. Né en Écosse, il fit le tour de l’Europe où il rencontra Rousseau, Voltaire et Frédéric II. Avocat de métier, il partagera sa vie entre son Écosse natale et Londres où il fréquente les plus beaux esprits de son temps et poursuit une carrière de Casanova. Tout à la fois mélancolique et dissipé, Boswell fut un personnage « bien agréable » autant que remarquable comme l’avait bien noté Dominique Aury.

Voir l'ouvrage sur le site de l'éditeur…