Édition
Nouvelle parution
H. Zimmermann, Le Dernier Voyage du capitaine Cook

H. Zimmermann, Le Dernier Voyage du capitaine Cook

Publié le par Université de Lausanne

Le Dernier Voyage du capitaine Cook

Heinrich Zimmermann

Suivi de Interpréter la mort de Cook : les enquêtes de Marshall Sahlins, par Isabelle Merle.

Traduit de l’allemand par Christophe Lucchese.

Introduction et notes d’Isabelle Merle

éd. Anacharsis

Paru en août 2019
160 pages
ISBN : 9791092011814
Prix : 18 €

 

En 1776, Heinrich Zimmermann s’embarquait pour le troisième voyage d’exploration dans le Pacifique conduit par le légendaire capitaine James Cook.

Le matelot allemand en rapporta le récit fasciné de sa découverte, quatre années durant, des peuples du grand océan. Il y raconte ses périples, de la Nouvelle-Zélande aux rives de l’Alaska en passant par les Tonga, Tahiti et surtout Hawaï où, à la suite d’une énigmatique cérémonie, Cook fut mis à mort sous ses yeux par les insulaires.
Depuis plus de deux siècles, les raisons de ce meurtre comme son interprétation ont suscité quantité d’hypothèses.
Dans son essai clôturant cet ouvrage, l’historienne Isabelle Merle s’efforce d’ajuster la focale autour de l’événement, afin de pénétrer la texture de ces fameux « premiers contacts » qui jalonnent l’histoire complexe de l’Océanie.

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Le dieu Cook n’est pas mort", par Alban Bensa (en ligne le 2 janvier 2020)

Les voyages du capitaine Cook ont suscité une floraison de publications, au premier rang desquelles figurent les journaux des officiers de bord et des savants embarqués. L’édition française n’a guère donné accès à ces documents, en ne publiant que des traductions partielles des écrits de Cook, et aucune de Forster, Banks et autres grands esprits ayant participé aux expéditions. Cette omission se voit en partie réparée aujourd’hui par la parution d’un récit, source certes mineure mais très stimulante pour rouvrir le débat sur les conditions de perception de l’altérité à travers la découverte de Cook par les insulaires océaniens. La lecture de la traduction française de cet ouvrage est un petit miracle éditorial et ethnographique, d’autant que le document est encadré par une préface et une postface éclairantes dues à l’une des meilleures historiennes françaises actuelles du Pacifique, Isabelle Merle.