Édition
Nouvelle parution
G. Dulac, Écrits sur le cinéma (1919-1937)

G. Dulac, Écrits sur le cinéma (1919-1937)

Publié le par Aurelien Maignant (Source : Mélanie Forret)

ÉCRITS SUR LE CINÉMA (1919-1937)

Germaine Dulac

 

Paris Expérimental
ISBN : 978-2-912539-55-7
336 p.
25,00 €

 

PRÉSENTATION

L’actuelle publication reprend l’édition de 1994, avec une nouvelle préface qui met en perspective l’importance et l’actualité de Germaine Dulac.

« Cher Monsieur. Merci de m’avoir envoyé les textes de Germaine Dulac. Je les trouve passionnants (notamment ceux de 1925). Vous apportez un document essentiel. Croyez à mes sentiments les plus sincères. »
Lettre de GILLES DELEUZE à Prosper Hillairet (9 février 1995)

Pionnière du cinéma, Germaine Dulac (1882-1942) est une des grandes figures de l’avant-Garde française des années 20. Personnalité importante, elle initiera et sera à la tête de nombreuses organisations et, parallèlement, mènera une activité inlassable pour la défense des droits des femmes.

Dans ses réalisations, Dulac expérimente les nouvelles possibilités d’expression du cinéma. Elle réalisera une vingtaine de films à partir de 1916. La Souriante Mme Beudet (1923) et La Coquille et le clergyman (1927), d’après Antonin Artaud, sont parmi ses films marquants.
Les Ecrits sur le cinéma présentent une autre facette de la cinéaste et de la féministe, la Dulac écrivaine, théoricienne, conférencière. La publication reprend les principaux textes, entretiens, interventions, où Dulac développe, dans un style passionné, ses conceptions du cinéma.

Elle y défend un cinéma sans entraves, de création, essayant de tracer les spécificités de ce nouvel art autour du maître mot de l’avant-garde française : le cinéma comme mouvement. Y sont abordées toutes les grandes questions de cette époque comme l’apparition du parlant ou de la couleur, l’éducation par le film et plus généralement une réflexion sur l’image et la modernité qu’était alors le cinéma.

Cette réflexion sur la représentation, véritable plongée dans les théories cinématographiques des années 20, n’a rien perdu de sa vigueur ni de sa cohérence à l’heure où émergent de nouvelles technologies et pratiques de l’image.

La presse en a parlé :

« Volume constitué et judicieusement présenté par Prosper Hillairet. Il vient combler une lacune. »
Alain Virmaux, Jeune cinéma, n° 232, juin 1995

« Il est enfin possible de redécouvrir la fraîcheur de pensée d’une véritable pionnière à l’égal de Louis Delluc et de Jean Epstein, dont certains thèmes ont pour écho les théories les plus contemporaines. »
Pascal Auger, Cinémathèque, n°8, automne 1995

« Les historiens ont beaucoup évoqué les écrits de Germaine Dulac, ils sont aujourd’hui disponibles pour tous. »
Libération, 18 mai  1995