Essai
Nouvelle parution
G. Proulx, Quand les spectres prennent la parole. Échos beckettiens chez Christophe Tarkos

G. Proulx, Quand les spectres prennent la parole. Échos beckettiens chez Christophe Tarkos

Publié le par Université de Lausanne (Source : Classiques Garnier)

Gabriel Proulx

Quand les spectres prennent la parole. Échos beckettiens chez Christophe Tarkos

Paris, Classiques Garnier, coll. Perspectives comparatistes, 2020

EAN : 9782406100973 — 165 p. — 24 €

 

La critique non savante a souvent comparé l’écriture de Christophe Tarkos à celle de Samuel Beckett, mais cette comparaison en est toujours restée à des intuitions de lecture. Cet ouvrage entreprend donc une réelle étude comparée des deux écrivains à partir de leur rapport au langage poétique.

 

Table des matières…

Introduction

Défricher/déchiffrer, un exercice de lecture croisée   9

Christophe Tarkos le fulgurant

Une traversée poétique   17

La fabrique tarkossienne   17

Les multiples faces de la poésie faciale   18

Du facialisme à la pâte-mot   22

Les multiples faces de Tarkos   27

D’un Beckett à l’autre

La poétique beckettienne à travers le temps   29

Beckett au pluriel   29

Modernité, modernisme et postmodernisme :
un jeu de définitions   30

Beckett l’auteur-pivot :
vers une réduction du nom et du corps   36

« Moindre. Ah le beau seul mot » :
langue appauvrie et textes tronqués   41

« The time is out of joint » :
abstraction spatio-temporelle et rupture référentielle   46

Ironie et antisystème   51

Beckett l’annonciateur   53

Des pères et des fils

Héritage problématique et questions d’influence   57

Beckett le père   57

Tarkos et la généalogie sélective    60

Beckett le fils   64

Une famille dysfonctionnelle :
vers une généalogie non-arborescente    71

Langue épuisée et pâte-mot

Mettre au jour la matérialité du langage    77

Chercher les échos :
lecture comparée de Tarkos et Beckett    77

« Les mots sont inutilisables » :
logorrhée, répétition et correction    78

« Et si je parlais pour ne rien dire ? » :
travailler la langue, faire le tour du monde    88

« Une parole retrouvée dans le noir la boue » :
symboliser la langue malléable    94

Tel père tel fils : affinités et écarts    99

(Non-)théorisation du langage

Traces sémio-philosophiques chez Tarkos et Beckett   101

Théorie-compréhension et théorisation :
la théorie du langage en question   101

Sémiose infinie, différance et chaîne significative   103

Pâte-mot est pâteuse : langue malaxée et (auto-)dialogisme   109

Peser la langue, peser le monde   115

Dialoguer et réorganiser :
vers une théorie beckettienne du langage   120

Spectres de Peirce, de Derrida et de Wittgenstein   126

Conclusion

« La pensée bouge » : origines et destinations poétiques   129

Annexe

Comparaison diachronique de la diversité lexicale
dans cinq œuvres de Samuel Beckett   139

Bibliographie   149

Index des noms   157

Index des œuvres étudiées   161