Édition
Nouvelle parution
É. Reclus, Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes

É. Reclus, Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes

Publié le par Université de Lausanne

Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes

Élisée Reclus

Préface Annie Le Brun

éd. Bartillat

ISBN : 9782841006533
Parution : 25/04/2019
Prix : 12.9 €
128 p. pages
Format : 120 x 180
Préfacier : Annie Le Brun

 

« Élisée Reclus nous est d’un grand secours, en nous faisant voir ce que nous ne voulons pas voir, quand dans ce texte il nous représente que la puissance prédatrice du capital va jusqu’à s’attaquer à l’infini de ce qui n’a pas de prix. Encore que la volupté dont s’accompagne pour lui le sentiment de la nature, prouve que cet infini, nous en sommes aussi porteurs et qu’il appartient à chacun de l’utiliser comme la plus déconcertante arme dissuasive contre ce qui enlaidit, amoindrit et asservit. Aujourd’hui que nous sommes le dos au mur face à l’abîme, c’est peut-être une de nos dernières chances. » — Annie Le Brun

Géographe et militant anarchiste français, Élisée Reclus (1830-1905) est l’auteur d’une œuvre considérable qui ne cesse d’être redécouverte. Il est aujourd’hui considéré comme un classique.

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Un tableau (politique) de la nature", par Jean-Louis Tissier (en ligne le 27 août 2019)

 « Les Alpes comme le boulevard de la liberté » : Ainsi Élisée Reclus conclut-il, à 36 ans, cet essai paru dans la Revue des Deux Mondes en 1866. Il n’est pas encore le géographe universel, libertaire et exilé qui passera à la postérité. Il s’est formé jusqu’alors par le voyage, les lectures et l’écriture. Ses voyages en Amérique font précocement de lui un familier du Nouveau Monde et la Revue l’a déjà sollicité, notamment pour des textes sur les États-Unis au moment de la guerre de Sécession. Il a pu contempler outre-Atlantique les beautés d’une nature encore intacte et dans le même temps constater la fièvre pionnière, agricole et industrielle qui les menace. De retour en Europe il est le témoin de l’essor des usines et des villes mais aussi de l’intérêt renouvelé des élites pour les montagnes et les rivages épargnés.