Questions de société
Démissions des responsabilités administratives (maj 16/03/09)

Démissions des responsabilités administratives (maj 16/03/09)

Publié le par Bérenger Boulay

- Démissions (SLU maj 15/03/09)

- Université : des chercheurs démissionnent pour protester (NouvelObs.com 11/03/09)

- Démissions en bloc des chercheurs Marseillais ! (L'Humanité, 13/03/09)

- Les directeurs de laboratoire menacent de démissionner (16/03/09, {sciences2} Blog de Sylvestre Huet).

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Sur le site de SLU, 15/03 : Démissions

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2055



Aix-Marseille I

Plus d'une centaine d'enseignants-chercheurs de l'Université de Provenceont démissionné de leurs responsabilités administratives

Jeudi 12 mars, les enseignants chercheurs del'Université de Provence ayant des responsabilités administratives ontDÉMISSIONNÉ de ces fonctions. Cette action collective répond à l'appelnational lancé par la coordination nationale des universités le 20février dernier, appel dont l'ultimatum était fixé au 5 mars.

Plus de 90 lettres de démission ont été remises à laPrésidence de l'Université, représentée par le VP CA, en présence de lapresse, qui a recueilli longuement les explications des démissionnaires.

Ces démissions concernent des directeurs d'UFR(notamment 5 sur les 6 du secteur Lettres et Sciences Humaines),quelques directeurs de laboratoire ou d'équipe de recherche, ainsiqu'un grand nombre de directeurs de départements, de directeurs deservices, de directeurs des études, de responsables de diplômes et d'uncertain nombre d'autres fonctions (commissions, groupes de travaildivers).

Le même jour à 15h, les démissions ont été remises au Recteur de l'académie d'Aix-Marseille.

Ces démissions résultent de l'absence d'avancéessignificatives et de réelles négociations sur la réforme du statut desenseignants-chercheurs, sur la formation et les concours desenseignants du premier et du second degré, sur les suppressions depostes programmées pour 2009 dans l'enseignement supérieur et larecherche, et sur l'avenir des organismes publics de recherche.

A toutes fins utiles, le communiqué suivant avait préalablement été adressé à 130 contacts locaux dans la presse.

Le fonctionnement administratif normal de touteuniversité repose sur l'investissement lourd et quotidiend'enseignants-chercheurs, qui assument des responsabilitésadministratives (direction, missions diverses au sein de l'université)en plus de leurs missions de formation et de recherche. Ce travails'effectue avec la collaboration de personnels administratifs (BIATOS)dont les carrières et les statuts sont également fortement menacés.

Le 5 mars, les enseignants chercheurs ayant desresponsabilités administratives ont DEMISSIONNE de ces fonctions. Cetteaction collective, appelée au plan national depuis plusieurs semaines,résulte de l'absence d'avancées significatives et de réellesnégociations sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs, surla formation et les concours des enseignants du premier et du seconddegré, sur les suppressions de postes programmées pour 2009 dansl'enseignement supérieur et la recherche, et sur l'avenir desorganismes publics de recherche.

Les démissions, collectées jusqu'à aujourd'hui mercredi11 mars, seront remises jeudi 12 mars à 10h au Président de notreUniversité (Locaux de la Présidence, fac St Charles, Marseille). Acette occasion, nous proposerons de nous expliquer par une CONFERENCEDE PRESSE.

Le même jour à 15h, les démissions seront remises auRecteur de l'académie (Aix), ce qui offrira une seconde possibilité decontact avec la presse.

Ces démissions concernent les directeurs d'UFR, lesdirecteurs de laboratoire ou d'équipe de recherche, les directeurs dedépartement, les directeurs de service, les directeurs des études, ettoute autre fonction administrative (commissions, groupes de travaildivers).

Les lettres de démission continuent à parvenir à la présidence.

Quelques liens vers la couverture assurée par les médias : La Provence, L'Humanité

Bordeaux 3

Courrier adressé le vendredi 6 février en version papier au Président Singaravélou de Bordeaux 3

Monsieur le Président,

En raison de notre opposition au projet de réforme dela formation des enseignants du primaire et du secondaire dit« Mastérisation » ainsi qu'au projet de décret modifiant le décret du 6juin 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs, nous soussignésdémissionnons des fonctions administratives mentionnées en regard denos noms :

Daniel Baudot : Directeur de l'UFR d'Études Germaniques et Scandinaves, membre du groupe « Réforme UFR Langues » de Bordeaux 3,

Élizabeth Guilhamon : Directrice adjointe de l'UFR,responsable de l'agrégation d'allemand, Frédérique Laugier :Responsable de la Licence LCE allemand, responsable des Relationsinternationales pour l'UFR,

Claire Kaiser : Responsable de la L ! icence LEA anglais-allemand, coresponsable des emplois du temps de l'UFR,

Tristan Coignard : Responsable TICE pour l'UFR, responsable des emplois du temps de l'UFR,

Hélène Camarade : actuellement en délégation,habituellement responsable du CAPES d'allemand et responsable desCLES/CLUB d'allemand, s'engage à ne pas reprendre ces tâchesadministratives et à ne pas remp ! lacer les démissionnaires.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, nos sentiments respectueux.

La Rochelle

Démission du Vice-Président à l'Action Internationale

Compte tenu de son engagement dans le mouvement actuelde contestation des réformes universitaires, Monsieur JoëlAndriantsimbazovina a décidé de se retirer de l'équipe présidentielleafin de ne pas entraver l'action de celle-ci. Il a présenté sadémission de ses fonctions de Vice-Président à l'Action Internationaleau Président, qui l'a acceptée. Un(e) remplaçant(e) sera nommé(e) dansles meilleurs délais.

Nantes, UFR de langues

L'UFR de Langues à Nantes, suite à l'appel de la coordination nationale des universités, a décidé la démission des responsabilités administratives hier, selon les modalités suivantes :
 l'appel à la démission est collectif ms la démission elle même est individuelle.
 cette semaine ns limitons les démissions aux responsabilités s'exerçant au niveau des dépts : responsabilités d'année, de masters, direction de dépts, etc...
 ns proposons un modèle de lettre adressée aux 2 ministres concernés, utilisé par tous les collègues démissionnaires, à raison d'une lettre par responsabilité. Toutes les lettres seront envoyées ensemble. Voici cette lettre :

UFR LanguesChemin de la Censive du Tertre44312 Nantes Cedex 3Nantes, le 6 mars 2009

AMadame le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la RechercheMonsieur le Ministre de l'Éducations/c de Monsieur le Recteur de l'Académie de Nantess/c de Monsieur le Président de l'Université de Nantess/c de Monsieur le Directeur de l'UFR Langues

OBJET : Démission responsabilité administrative

Madame, Monsieur le Ministre,

Constat est actuellement fait de l'absence de réponses satisfaisantes de vosministères respectifs aux revendications des enseignants-chercheurs sur lerefus de l'actuel projet de réforme de la formation et des concours derecrutement des enseignants, sur la demande de retrait du projet de décret relatifau statut des enseignants-chercheurs, sur la suppression d'un millier depostes dans l'université française à la rentrée 2009 et plusgénéralement sur lapolitique d'affaiblissement structurel de l'enseignement et de larecherche.

Conformément à la décision votée à l'unanimité par l'Assembléegénérale despersonnels de l'UFR-Langues de l'Université de Nantes le 5 février 2009etréitérée le 23 suite à l'appel de la 4eme Coordination Nationale desUniversités, de déposer, en cas de non-satisfaction des revendicationssusmentionnées, une démission collective des responsabilités administrativesexercées et ceà compter du 6 mars 2009,je soussignée X, Professeur/Maître de Conférences/Professeur Agrégé(e)auDépartement de X déclare par la présente démissionner de la responsabilitéadministrative suivante : XXX

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur le Ministre, l'assurance de mahaute considération.

Toulon

Toulon démissionne en bloc le 20 mars : toutes les informations ici.


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ENSEIGNEMENT
Université : des chercheurs démissionnent pour protester
NOUVELOBS.COM | 11.03.2009 | 13:35


Les enseignants-chercheurs de l'université de Provence (Aix-Marseille I) ont décidé de démissionner de leurs fonctions administratives pour "protester contre la politique et l'attitude du gouvernement".

Les enseignants-chercheurs de l'université de Provence (Aix-Marseille I) ont décidé de démissionner de leurs fonctions administratives pour "protester contre la politique et l'attitude du gouvernement", a-t-on appris mercredi 11 mars auprès de l'un d'entre eux.
Les lettres de démission seront remises jeudi matin au président de l'université et dans l'après-midi au rectorat à Aix-en-Provence, a déclaré Mathieu Brunet, maître de conférence en lettres modernes et porte-parole de l'association Sauvons l'université.
Ce mouvement de démission a été décidé au niveau national, a-t-il précisé, soulignant que les enseignants-chercheurs assuraient des fonctions administratives "nombreuses et variées" comme directeur de département, directeur d'une équipe de recherche ou responsable pédagogique.
"C'est une manière supplémentaire de manifester notre protestation contre la politique et l'attitude du gouvernement qui continue à ne pas entendre nos revendications", a-t-il expliqué, jugeant que "pour la réforme du recrutement des enseignants, nous n'avons aucune espèce d'un début de réponse de la part du ministère, ce qui excède les collègues et les étudiants".
"Quant au statut des enseignants-chercheurs, le texte actuellement proposé  demeure inacceptable", a-t-il ajouté.

Lire l'article

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- Démissions en bloc des chercheurs Marseillais ! (L'Humanité, 13/03/09)

http://www.humanite.fr/2009-03-13_Societe_Demissions-en-bloc-des-chercheurs-Marseillais

En signe de protestation, les enseignants-chercheurs de l'université de Provence renoncent à assurer leurs fonctions administratives.

Cette fois, on ne parle plus de grève, mais dedémission. Une centaine d'enseignants-chercheurs de l'université deProvence (Aix-Marseille-I) ont décidé de démissionner de leursfonctions administratives pour « protester contre la politique etl'attitude du gouvernement ». Hier matin, ils ont remis chacun leurlettre au président de l'université, Jean-Paul Caverni. Avant de fairede même, dans l'après-midi, au rectorat d'Aix-en-Provence.

L'université de Provence, particulièrement mobilisée dans le conflitavec le gouvernement, est ainsi l'un des premiers établissements àrépondre de manière aussi massive à l'appel lancé par la Coordinationnationale des universités (CNU). La motion, adoptée le 20 février,devait prendre effet à partir du 5 mars « si les exigences n'étaientpas satisfaites à cette date ». Le 6 mars, les personnels de l'UFRlangues de l'université de Nantes étaient, eux aussi, passés à l'acte.

L'acte n'est pas anodin. En plus de leurs missions de formation etde recherche, les enseignants-chercheurs assurent de nombreusesfonctions administratives : directeur de département, directeurd'études, directeur d'une équipe de recherche ou encore responsablepédagogique. Et le fait de ne plus les exécuter peut avoir desconséquences potentiellement importantes sur le bon fonctionnement desétablissements. « L'engagement de dépenses, par exemple, nécessite lasignature du responsable administratif, relève Mathieu Brunet, maîtrede conférences en lettres modernes à l'université de Provence. Sicelui-ci démissionne, il n'y a plus de signature et donc plus deversement. » L'action devrait affecter notamment le suivi des contratsavec la région, les entreprises, les relations avec les fournisseurs,la validation des diplômes. « Ces démissions paralysent lefonctionnement financier et budgétaire de l'établissement mais aussil'ensemble du fonctionnement administratif, ajoute Mathieu Brunet. Onva vers un blocage complet. » Même si cet enseignant-chercheur assureque « les effets les plus dramatiques » seront évités.

Depuis plusieurs semaines, la plupart des universités menaient déjàdes grèves administratives. « Ces démissions, c'est un passupplémentaire dans la protestation contre la politique et l'attitudedu gouvernement qui continue à ne pas entendre nos revendications,explique Jean-Louis Fournel, président de Sauvons l'université. Lesdémissionnaires de l'université de Provence expliquent leur geste par« l'absence d'avancées significatives et de réelles négociations » surla réforme du statut des enseignants-chercheurs, sur la formation desmaîtres, sur les suppressions de postes et sur l'avenir des organismespublics de recherche.

Laurent Mouloud

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- Les directeurs de laboratoire menacent de démissionner (16/03/09, {sciences2} Blog de Sylvestre Huet).

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/03/les-directeur-1.html

Une réunion de directeurs de laboratoires, surtout du Cnrs, s'est tenue à Paris samedi. Elle menace d'une démission massive de leurs fonctionssi le gouvernement ne montre pas des signes clairs d'une inflexion desa politique notamment en rétablissant les postes supprimés parl'opération «chaires d'excellence».
Cet appel fait suite à la réunion, le jeudi 12 mars, de délégués de laboratoires, qui se sont constitués en coordination nationale.Ces deux réunions et les décisions d'actions prises indiquent que levolet «recherche» du mouvement de contestation en cours ne pourra pasêtre négligé par  Valérie Pécresse si elle veut vraiment dénouer cettecrise.
Voici le communiqué des directeurs de laboratoire (cet appel est en cours de signature) :
Plusde 250 directeurs de laboratoires, chercheurs ouenseignants-chercheurs, se sont réunis samedi 14 mars à Paris pourdébattre des problèmes de recherche vus des laboratoires.
Dans uncontexte général de tensions extrêmes dans l'enseignement supérieur etla recherche, les directeurs de laboratoires partagent l'inquiétude dela communauté universitaire. Ils témoignent de leur exaspération devantles attaques et les dénigrements répétés que subissent depuis plusieursannées la recherche en général, les organismes de recherche enparticulier au premier rang desquels se trouve le CNRS. Ces attaques etdénigrements conduisent à un affaiblissement dangereux du potentiel derecherche français.

Les directeurs de laboratoires appellent de leurs voeux depuis de nombreux mois une évolution dusystème de recherche, incluant une évolution sensible des organismes derecherche permettant notamment un partenariat équilibré et fructueuxavec les universités. Pour autant, ils rappellent le rôle indispensabledans le système de recherche de ces organismes, notamment du CNRS, enparticulier comme garants d'une stratégie nationale de recherche. Ilsrappellent également qu'à de nombreuses reprises, la communauté a faitdes propositions concrètes et argumentées de réformes, propositions quiont été largement ignorées jusqu'à ce jour.
Les directeurs de laboratoires réunis le 14 mars réaffirment lerôle fondamental du CNRS dans le paysage de la recherche françaiseainsi que les principes fondamentaux suivants :
Indépendanceacadémique; Maintien du rôle des organismes comme opérateurs et agencesde moyens; Partenariat équilibré entre universités et organismes; Placecentrale des UMR dans le dispositif de recherche; Importance de larecherche «libre»; Évaluation par les pairs, avec des comitéscomportant des élus.
Ils réaffirment également que les chercheurs etles enseignants-chercheurs doivent avoir les moyens et le temps demener à bien une recherche de qualité.

 Sur la base de ces principes, les directeurs de laboratoiress'adressent solennellement au gouvernement pour obtenir rapidement uneréponse satisfaisante aux 10 points fondamentaux détaillés dans lerelevé de conclusions du 14 mars (Lire ci dessous).Ils considèrent en premier lieu qu'une véritable sortie de criseabordant plus largement l'ensemble des problèmes de la recherche n'estpossible qu'une fois satisfaits ces 10 points fondamentaux.Ils considèrent en second lieu qu'une condition préalable indispensableà cette sortie de crise est la résolution immédiate des 3 points clefs préalables suivants:
►Attribution sur liste supplémentaire au concours 2009 des postessupprimés notamment par la mise en place des chaires dont 90 au CNRSainsi que de postes ITA.
► Engagement du Premier ministre sur l'intégrité des organismes ainsi que sur leur rôle d'opérateurs.
► Mise en chantier d'un plan pluriannuel de l'emploi scientifique.

A défaut, les directeurs de laboratoires réunis le 14 mars proposentles actions suivantes, qui feront l'objet d'une consultation del'ensemble des directeurs d'unités dans les jours qui viennent :
► Appel au «labo mort» les jours de grève nationale
► Grève administrative dans deux semaines (dès la tenue du conseil d'administration du CNRS)
► Démission des directeurs de laboratoires d'ici 2 mois
► Départ symbolique des directeurs de laboratoires à l'étranger

Les 10 points fondamentaux sont  les  suivants :

► 1) Les EPST doivent continuer à jouer un rôle majeur pour lastructuration nationale de la recherche dans le contexte international,ce qui exige un rôle d'opérateur fort. En ce qui concerne le cas duCNRS, ceci suppose la continuité thématique et la coordination avec lesautres acteurs, en particulier les Universités. Pour jouer ce rôle, leCNRS doit disposer d'une direction collégiale avec un conseilscientifique fort.
► 2) Les UMR sont au coeur du système, leur création et leurrenouvellement doivent être décidés sur critères scientifiquesexclusivement. Elles doivent disposer d'un statut unique.
► 3) Les contrats d'objectifs doivent comporter un engagement surles moyens nécessaires (notamment humains, chercheurs et ITA) pour leCNRS, les organismes et bien entendu les Universités.
► 4) Il faut définir un plan pluriannuel d'emplois à 3 ans et uneprospective à 10 ans pour éviter les effets « d'accordéon » dans lenombre des recrutements des universités et des organismes. Cetteprogrammation doit avoir pour objectif de maintenir et de développerl'emploi scientifique permanent, d'analyser et de réduire la précarité,notamment la proportion de CDD dans les personnels ITA.
► 5) Il est urgent de rééquilibrer les financements actuellementattribués sur projets (ANR…) au bénéfice d'une remise à niveau dusoutien de base, soutien de base modulé en fonction de l'évaluationquadriennale des laboratoires. Il faut rationnaliser les appelsd'offres en tous genres en ménageant un espace important pour lesprojets transverses.
► 6) Les directeurs de laboratoires demandent que la communautéscientifique soit associée à l'évaluation du crédit impôt recherche etde son impact, en particulier en terme d'embauche des docteurs enentreprise. Sur la base de cette évaluation, un rééquilibrage vers larecherche publique devrait être envisagé.
► 7) Le programme blanc de l'ANR doit être porté à 50% des créditscomme annoncé. De plus, les instituts CNRS et autres EPST doiventprendre en charge la définition des programmes thématiques de l'ANR.Les coûts induits de ces programmes doivent être reversés auxlaboratoires sous forme de « préciputs labo ».
► 8) Le dispositif des chaires organisme-université estinacceptable. Il doit être remplacé par des délégations renforcées(avec environnement) jusqu'à 5 ans pour des maîtres de conférencesnouvellement ou récemment recrutés qui doit garantir qu'une telledélégation ne coûte qu'un poste pour l'ensemble organisme-université.Il faut donc financer le dispositif et récupérer dès 2009 les 130postes perdus par an. Ce dispositif doit compléter une approche globaledu problème de la charge d'enseignement des enseignants-chercheurs
► 9) Les directeurs de laboratoires réaffirment leur attachementau recrutement d'enseignants-chercheurs ou de chercheurs jeunes.
►10) Les directeurs de laboratoires demandent une mise en oeuvre rapideet significative des points positifs du rapport Aimé sur la gestion deslaboratoires.