Édition
Nouvelle parution
C. Zetkin, Je veux me battre partout où il y a de la vie

C. Zetkin, Je veux me battre partout où il y a de la vie

Publié le par Aurelien Maignant

Clara Zetkin

Je veux me battre partout où il y a de la vie

 

Hors d'atteinte

ISBN: 978-2-490579-48-8

252 p.

19,00 €

 

PRÉSENTATION

En stratège, Clara Zetkin a ouvert la voie vers un monde délivré du suprématisme masculin. Loin d’être une observatrice impartiale, c’était une militante très engagée ; une vraie pionnière.
Angela Davis

En plus d’être féministe, celle qui a inventé la Journée internationale des femmes, célébrée tous les 8mars, était aussi révolutionnaire, pacifiste et antifasciste, députée pendant treize ans et amie fidèle de Rosa Luxemburg. Ce livre, coordonné et introduit par la journaliste Florence Hervé, rassemble des lettres, des discours et des textes théoriques, une biographie et des portraits par différents auteurs de celle qui voulait se battre « partout où il y a de la vie».

Compte-rendu sur en-attendant-nadeau...

Compte-rendu sur Diacritik...

Textes initialement publiés dans l’ouvrage Batailles pour les femmes, édité par Gilbert Badia (Éditions sociales, 1980), traduits de l’allemand par Gilbert Badia, Régine Mathieu et Jean-Philippe Mathieu et entièrement révisés par Marie Hermann.

Textes inédits en français traduits par Marie Hermann.

Illustration de couverture originale de Maya Mihindou.

Clara Zetkin (1857-1933), fidèle amie de Rosa Luxemburg, avec qui elle a fondé la Ligue spartakiste, l'ancêtre du Parti communiste d'Allemagne (KPD), a été députée de 1920 à 1933, poste qu'elle n'a quitté qu'après avoir tenu un vibrant discours contre le nazisme devant un parterre de croix gammées. Elle est morte quelques semaines plus tard en exil à Moscou, non sans s'être opposée à Staline. Fervente défenseure de l'accès des femmes au marché du travail, gage d'indépendance économique et d'entrée dans la danse de la lutte des classes, ennemie du "féminisme bourgeois" dont elle estimait qu'il ne partageait pas les priorités des travailleuses, elle a également dirigé le journal <em>Die Gleichheit</em> (<em>l'Égalité</em>), un outil d'éducation populaire des femmes ouvrières, pendant vingt-cinq ans. En 1910, après les manifestations d’ouvrières des États-Unis en 1908 et en 1909, elle propose d’organiser une Journée internationale des femmes, annuelle, en faveur du droit de vote, de l'égalité entre les sexes et du socialisme. La première a été organisée le 19 mars 1911 ; elle a ensuite été fixée le 8 mars. Puis, son opposition pacifiste à la Première guerre mondiale l'a conduite à passer quelque temps en prison. Proche d'Alexandra Kollontaï, elle a également contribué à la création de l'Internationale socialiste des femmes et a participé, en décembre 1920, au congrès de Tours, où elle a joué un rôle décisif dans la fondation du futur PCF.