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Actualités maghrébines de Jean Genet (El Jadida, Maroc)

Actualités maghrébines de Jean Genet (El Jadida, Maroc)

Publié le par Marc Escola (Source : Abdelhak Jaber)

ACTUALITES MAGHREBINES DE JEAN GENET

Colloque international organisé par

Le Laboratoire de Traductologie, Communication et Littérature (TCL, El Jadida / Maroc)

les 4 & 5  mars 2021

 

Y a-t-il, sur le plan biographique, de plus grand, ni plus long attachement (compagnonnage ?) que celui de Jean Genet avec le monde arabe, au point de tendre un véritable fil rouge dans son existence personnelle, et dans son œuvre ? En effet, la rencontre de Jean Genet avec "le monde arabe" remonte à sa jeunesse. Il a à peine vingt ans quand il est envoyé en Syrie. Cette première découverte évoquée dans Un Captif  amoureux le marque profondément. Il se sent d'emblée en sympathie avec le petit peuple des médinas. Et lui, le délinquant travesti en soldat au service de la France, découvrant la réalité du colonialisme français, se sent solidaire des colonisés. C'est sa première rencontre avec Damas en 1930, en tant qu'engagé dans l'armée française d'occupation. En effet, volontaire, le 28 janvier, pour servir dans les troupes du Levant, il est envoyé dans un bataillon de sapeurs-mineurs, où il demeure onze mois. Il est caporal du génie dans la deuxième compagnie du 33è bataillon d'outre-mer. Le 16 juin 1931, il se porte de nouveau volontaire pour servir dans les troupes coloniales au Maroc. Affecté au régiment de tirailleurs, il remplit d'abord durant trois mois, des fonctions de secrétaire à Midelt. Le 7 octobre, il rejoint son régiment à Meknès où selon le Journal du voleur, il aurait noué une liaison amoureuse avec un légionnaire « toujours le premier aux rendez-vous dans les jardins de Meknès »[1]. A l'occasion cette période de juin 1931 à avril 1933, dans les tirailleurs marocains, où il prend part, dit-il, aux opérations de pacification, il va plus loin que le "Je les aime et je les tue" de Maurice Le Glay. Il s'exclame : « Ils m'ont tous tellement aimé, les simples, les heureux Chleuhs que  j'allais tuer »[2].

Au printemps 1934, il se retrouve en vagabondages et dérives rimbaldiennes dans l'extrême sud de l'Espagne, face au Maroc, surtout Tanger qu'il aperçoit : « J'irai à Tanger, me dis-je, et peut-être serai-je appelé parmi les traîtres, et deviendrai-je l'un d'eux »[3], écrit-il. En effet, même si cette ville reste, à ce moment là, encore uniquement fantasmatique, il est pourtant symptomatique qu'elle soit déjà intimement liée à l'idée essentielle de la trahison en tant que destin : « Cette ville pour moi représentait si bien, si magnifiquement la trahison que c'est là, me semblait-il, que je ne pourrais qu'aborder »[4]. Il semble que dès cette période, Maghreb et Moyen-Orient soient, pour lui, un espace de liberté, hors d'une France et d'une Europe trop standardisées et contrôlées. Mais au sortir de la guerre, ce n'est qu'après une longue crise dépressive, qu'il rencontre en 1955, Abdallah Bentaga, l'amant de rêve et l'artiste de cirque merveilleux. Au même moment, la guerre d'Algérie lui inspire Les Paravents. Il y exprime sa haine de la France coloniale et son amour des colonisés rebelles et irréductibles. Le suicide d'Abdallah en 1964, qui fait suite à une grave chute, déclenche une deuxième crise dépressive. Le monde arabe alors entré dans son œuvre par la fiction, avec Les Paravents, il veut désormais chercher à le rencontrer dans la réalité et témoigner de sa condition. Il s'engage activement dans la défense des travailleurs immigrés et dénonce dans les journaux, l'exploitation honteuse, la violence raciste dont ils sont en France, les victimes. Il participe aux manifestations de soutien au côté de Michel Foucault, Marguerite Duras, Jean-Paul Sartre... Il écrit le scénario de La nuit venue qui raconte une journée d'un travailleur immigré en voyage à Paris.

Les dates des séjours de Genet en Jordanie et au Liban, sont connues après septembre noir (1970-1972 par intermittences). Ce peuple sans territoire, en lutte contre le colonialisme occidental et les régimes réactionnaires arabes, devient son peuple de rêve, porteur de nouvelles valeurs politiques, poétiques et métaphysiques.  C'est son deuxième retour au Moyen-Orient, puisque entre octobre 1970 et avril 1971 (et jusqu'en 1973), il vit avec les combattants palestiniens en Jordanie, à Ajloun et au camp d'Irbid, dans la maison de Hamza (Souvenirs 1)[5]. Au camp de Wahdate près d'Amman, il rencontre secrètement Yasser Arafat à qui il promet d'apporter son témoignage sur le drame palestinien. Dans Un Captif amoureux, il donne les noms des amis qui composent cette population : Nabila, Alfredo, Ferraj, Hamza, le docteur Mahjoub, Abou Omar, Moubarak. En 1984, Genet se rend, une dernière fois, au camp d'Irbid pour revoir la maison de Hamza. C'est la matière même du chef-d’œuvre posthume Un Captif amoureux. Et il ne cesse donc de couvrir, intellectuellement et politiquement, la Révolution palestinienne au-delà de 1982, lorsque au cours d'un nouveau voyage, il retourne au Moyen-Orient avec Layla Shahid, alors jeune militante palestinienne. Il se retrouve à Beyrouth lorsque au lendemain de l'invasion de la capitale libanaise par l'armée israélienne, des massacres sont perpétrés dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, les 16 et 17 septembre, par des miliciens chrétiens. Il est l'un des premiers occidentaux à entrer à Chatila, et le 19 au matin, parcourt le camp jonché de cadavres.

Les douze années hors de la Palestine le conduisent vraiment au Maroc (à Tanger d'abord où il rencontre notamment Mohamed Choukri), où il s'installe complètement vers 1982, et qui devient le principal lieu de résidence de ses dernières années, jusqu'à la fin en 1986. La maison qu'il fait construire à Larache pour Mohamed El Katrani, son nouvel amant, et sa famille, devient un peu sa maison. Il s'occupe d'Azzédine, le fils d'Amina et Mohamed El Katrani, comme de son fils adoptif. Son attachement à la Palestine se poursuit au travers de son amitié avec Layla Shahid, mariée à l'écrivain marocain Mohamed Berrada, qui vit à Rabat. Il meurt le 15 avril 1986, alors qu'il corrigeait les dernières épreuves d'Un captif amoureux. Il est enterré dans le vieux cimetière espagnol qui domine la ville de Larache, au nord du Maroc, face à la mer. Dès 1955, ce furent donc des amitiés amoureuses, avec Abdellah, Ahmed, et surtout Mohammed El-Katrani, ce dernier natif d'un petit douar de la région de Sefrou, Dar Hakkoun, à côté d'El Menzel. Les relations de Genet avec le Maroc ont donc « revêtu des dimensions symboliques imbriquées : de ses pulsions sentimentales et sexuelles à ses contemplations littéraires et à ses positions politiques audacieuses, le Maroc était l'espace dans lequel il a recouvré l'écriture »[6].

Là sont les éléments biographiques qui ont déjà déjà fait couler beaucoup d'une encre qui oublie souvent que Genet est aussi et peut-être d'abord un écrivain. Le monde arabe « dans sa réalité et dans ses images de rêve a joué pour lui, le rôle de passeur »[7].  Comment ne pas se rendre compte qu'il est d'abord, pour notre écrivain, la source d'inspiration d'un monde intérieur personnel : un monde recréé, réinventé, presque imaginaire, comme le Sud ou le Sahara, finalement une esthétique ? Ne pourrait-on pas encore réinverser les propos d'Hadrien Laroche « sur le passage comme Genet le précise, du monde grammatical au monde réel »[8] ? En effet pour l'écrivain, l'histoire du mouvement palestinien se confond certainement avec une poésie du monde, qui est invention d'un monde parallèle, une "politique poétique" en somme : « Je suis un poète. Pour moi, défendre les Panthères et les Palestiniens s'accorde avec ma fonction de poète »[9]. Dans Quatre heures à Chatila, l'auteur précise que « le choix que l'on fait d'une communauté privilégiée en dehors de la naissance alors que l'appartenance à ce peuple est native, ce choix s'opère par la grâce d'une adhésion non raisonnée, non que la justice n'y ait sa part, mais cette justice, et toute la défense de cette communauté se font en vertu d'un attrait sentimental »[10]

Concernant le monde arabe ici en question, nous savons la place qu'y occupe la dimension religieuse. Comment Jean Genet, en lien avec cet espace esthétique et sentimental, aurait-il pu ne pas y être directement confronté, lui qui au cours de son enfance rurale, a reçu une éducation et une foi catholiques, qu'il a tôt perdue, ainsi que nous le devinons dans Notre-Dame-des-fleurs ? Pourtant s'il ne manque pas de se proclamer athée, nous sommes interpellés par son insistance sur le thème récurrent d'une sainteté qu'il s'emploie à détacher de son sens chrétien. Une croyance sans transcendance ni arrière-mondes ? Mais il reste un moraliste. L'on a même avancé le terme de mystique[11]. C'est pourquoi le rapport de l'écrivain avec l'Islam (en première ligne de notre problématique) est particulièrement complexe : « "Je vous l'ai dit, je suis athée. Si vous sacralisez votre religion musulmane, moi je sacralise mon athéisme" »[12], déclare-t-il.  Cela transparaît dans Un Captif amoureux, à travers les débats sur le marxisme et l'islam : « Qu'a fait la Bible ou le Coran pour moi ? »[13] déclare un palestinien agnostique. La  célèbre scène emblématique de la rencontre avec Hamza et sa mère « est reprise de loin en loin dans Un Captif amoureux. Seulement lors des réécritures de ce récit de ramadan, Genet s'introduit à lui-même selon la même formule : "c'est un ami, c'est un chrétien, il ne croit pas en Dieu (1970). 1974 : pas non plus un chrétien. 1986 : c'est un chrétien" »[14]. En confrontation, comment ne pas penser alors aux exclamations de Mohammed El Katrani à propos de Genet : « C'est un prophète ! C'est Allah qui l'a envoyé ! Évidemment cette réponse amusait beaucoup Genet. Lui, un envoyé d'Allah ! Il avait moins de réticence à l'égard de l'islam qu'à l'égard des autres religions monothéistes »[15]

L'auteur d'Un Captif amoureux a repris la rédaction de ce livre « vers octobre 1983. "Et je devins étranger à la France" »[16], déclare-t-il. Le vrai point de départ est ce voyage en enfer qu'il a fait dans les camps dévastés de Sabra et Chatila. Il commence à écrire Un captif amoureux, pendant l'été à Larache. Au printemps 1984, il retourne au Moyen Orient, pour retrouver Hamza qui devient un personnage-clé de son livre. Au-delà de toute analyse psychanalytique trop transparente, comment ne pas noter, en effet, l'étrange mais emblématique, entêtante et réitérée image iconique, de Hamza et de sa mère ? En effet « Hamza est le fils palestinien du dernier livre de Genet : lui un feddaï rencontré à Irbid (Jordanie) en 1970, et sa mère forment un couple, une piéta bientôt, qui devient l'étoile du voyage avec les Palestiniens »[17], lumière tellement stellaire qu'il en recherchera encore l'éclat, au cours de son ultime voyage de 1984. En dépassant les Palestiniens et leur combat, Genet achève son œuvre et sa vie, sur cette page transparente [d'Un Captif amoureux], « embarqué à corps perdu dans une quête de l'au-delà qui n'est comparable qu'à celle de la mystique »[18]. Le monde arabe devient ainsi le tremplin d'une interrogation métaphysique universelle : monde imaginaire, réinventé, comme la Provence de Giono, le Sud de Faulkner ou les collines de Pavese ? C'est pourquoi, à l'inventaire de tous ces éléments, et à nouveaux frais, notre colloque, Jean Genet et le monde arabe, a donc pour intention de revenir aux textes mêmes, et d'oublier les anecdotes. Ne serait-il pas alors temps d'approcher Genet à la lumière des méthodes récentes d'analyse du texte littéraire ?

Quelques axes de lecture (non exhaustifs)

  • Jean Genet et l'armée française en Syrie, et au Maroc
  • Jean Genet et Michel Vieuchange
  • La politique (et l'esthétique) arabe de Jean Genet
  • Monde arabe et colonisation
  • Révolution et violence dans le monde arabe
  • Jean Genet et la Palestine : politique et littérature
  • L'événement de Sabra et Chatila chez Genet
  • La Palestine contre le monde arabe
  • Jean Genet et le Maroc (Tanger, Fès, Rabat, Larache)
  • Jean Genet et l'homme arabe
  • Jean Genet et la famille arabe (Hamza et sa mère)
  • Le Maroc amoureux de Jean Genet
  • Jean Genet, la religion et l'Islam
  • Christianisme, islam, judaïsme et athéisme chez Genet
  • Jean Genet et ses amis : Paul Bowles, Mohamed Choukri, Tahar Ben Jelloun, Juan Goytisolo, Tennessee Williams, Allen Ginsberg, Abdelkébir Khatibi etc.
  • Monde réel et imaginaire
  • Frontière entre littérature et journalisme
  • Esthétique du monde arabe, de l'homme arabe 
  • Jean Genet, Tahar Ben Jelloun, et les travailleurs émigrés  
  • Monde arabe et sexualité
  • La figure emblématique d'Hamza et sa mère

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Bibliographie indicative (classement chronologique)

SARTRE  Jean-Paul, Saint-Genet, comédien et martyr, Paris, Gallimard, 1952

BONNEFOY  Claude, Jean Genet, Paris, Ed. Universitaires, 1965

DERRIDA  Jacques, Glas, Paris, Galilée, 1974

EL MALEH Edmond, Jean Genet, le captif amoureux, La pensée sauvage, Grenoble, Éditions Toubkal, 1988

GOYTISOLO  Juan, Les Royaumes déchirés, Paris, Fayard, 1988

CHOUKRI  Mohamed, Jean Genet et Tennessee Williams à Tanger, Paris, Quai Voltaire, 1992   

WHITE  Edmund, Jean Genet, Biographies, nrf, Paris, Gallimard, 1993

LAROCHE  Hadrien, Le Dernier Genet, Champs biographie, Paris, Flammarion, 1997  

REDONNET Marie, Jean Genet, le poète travesti, Paris, Grasset, 2000

BALAFREJ Anis, Jean Genet et le Maroc, in Service de coopération et d'action culturelle, Jean Genet et le monde arabe, Reproductions industrielles, Ambassade de France au Maroc, 2002        

EL MALEH  Edmond, Jean Genet le maître-rêveur, in Service de coopération et d'action culturelle, Jean Genet et le monde arabe, Reproductions industrielles, Ambassade de France au Maroc, 2002

REDONNET Marie, L'espoir d'une sortie lumineuse, in Service de coopération et d'action culturelle, Jean Genet et le monde arabe, Reproductions industrielles, Ambassade de France au Maroc, 2002

JABLONKA  Ivan, Les vérités inavouables de Jean Genet, Paris, Seuil, 2004   

D'ASCIANO Jean-Luc A., Petite mystique de Jean Genet, Paris, Ed. L’œil d'or, 2006

DATTAS  Lydie, La chaste vie de Jean Genet, Paris, Gallimard, 2006

DAVIRON Caroline, Jean Genet, une passion méditerranéenne, Paris, Encre d'orient, 2010

DICHY Albert et Pascal Fouché, Jean Genet matricule 192.102 : chronique des années 1910-1944, Paris, Les Cahiers de la nrf, 2010

BEN JELLOUN  Tahar, Jean Genet, menteur sublime, folio, Paris, Gallimard, 2010

BEN JELLOUN  Tahar, Beckett et Genet, un thé à Tanger, Paris, Gallimard, 2010

CIXOUS Hélène, Entretien de la blessure, sur Jean Genet, Galilée, 2011

CONSTANT Pierre, Violon Solo, la musique de Jean Genet, Editions de l'amandier, 2011

PLAINEMAISON Jacques, La première œuvre de Jean Genet. Etude littéraire de la Lettre à Ibis, Studi francesi 170, 2013, pp. 335-346   

LAMBERT Emmanuelle (dir.), Jean Genet, l'échappée belle, Marseille, Catalogue exposition MUCEM, 2016

         

ŒUVRES de JEAN GENET, en particulier,

Miracle de la rose, folio, Paris, Gallimard, (1943-) 1956

Les Nègres, folio, Paris, Gallimard, (1958-) 1960

Notre-Dame-des-fleurs,  folio, Paris, Gallimard, (1943-) 1966

Les Paravents, folio, Paris, Gallimard, (1961-) 1976

Pompes funèbres, L'Imaginaire, Paris, Gallimard, (1947-) 1978

Querelle de Brest, L'Imaginaire, Paris, Gallimard, (1953-) 1981

Quatre heures à Chatila, Revue d'études palestiniennes 6, 1983

Un Captif amoureux, folio, Paris, Gallimard, 1986

Journal du voleur, folio, Paris, Gallimard, (1949-) 1993

Le Condamné à mort, nrf poésie, Paris, Gallimard, (1942-) 1999

Théâtre complet, Pléiade, nrf, Paris, Gallimard, (1958-) 2002

Lettres à Ibis, Paris, "L'arbalète", Gallimard, (1933-) 2010    

L'Ennemi déclaré, folio, Paris, Gallimard, (1991-) 2010

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Comité scientifique

 

Membres internes :

Abdelhak Jaber, (Université d’El jadida) Abdelaziz El Mahi, (Université d’El Jadida)

Soumaya Maatouk (Université d’El Jadida) Jamila Ayou (Université d’El Jadida)Abdellah Jarhnine (Université d’Oujda) Mohammed Ezzouine (Université d’El Jadida) Mohamed Zahiri (Université d’El Jadida)

 

Membres externes

Jacques Plainemaison (professeur honoraire, Limoges) Gérard Chalaye (SIELEC, France, TCL) Albert Dichy (IMEC, Paris) René de Ceccatty (Le Monde) Kathleen Gyssels (Université d’Anvers) Jean Luc D’Asciano (éditeur, Paris) Pierre Constant (metteur en scène) Patrick McGuiness (Université d’Oxford) Eden Viana-Martin (Université de Pau) Jean Monnier (Université de Berkeley), Patrick Lowie (Université de Sienne, Italie)

 

Comité d’organisation :                             

Abdelhak Jaber (Université d’El Jadida).  Gérard Chalaye (Sielec) Jacques Plainemaison (Université de Limoges) Abdelaziz El Mahi (Université d’El Jadida) Soumaya Maatouk. (Université d’El Jadida). Ezzouine Mohamed. (Université d’El Jadida). Jamila Ayou. (Université d’El Jadida). Abdelhadi Filali  (Université d’El Jadida) Touria Uakkas (Université d’El Jadida). Nadia Makdoum (Université d’El Jadida).  

 

Lieu de la rencontre :

Faculté des Lettres et des sciences humaines

Avenue Jabrane Khalil Jabrane,  BP 27  El Jadida 24000 / Maroc.

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Modalités de soumission :

Les titres et résumés des communications, d’environ une demi-page, accompagnés d’une notice biographique sont à envoyer uniquement par voie électronique avant le  31 décembre 2020 à :

Abdelhak JABER                 abdelhakjaber@gmail.com

Gérard CHALAYE  :           gerard.chalaye22@gmail.com

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Calendrier : 

10 janvier  2021 : Notification aux auteurs

 Juin 2021 : Publication.

             

 

 

 

 

 

[1]  Journal du voleur, folio, Paris, Gallimard, 1949-1993, p. 231

[2]  Lettres à Ibis, lettre n°1, L'arbalète, Paris, Gallimard, 2010, p. 26 

[3] Journal du voleur, folio, Paris, Gallimard, 1949-1993, p. 81

[4]    Ibid., p. 94

[5]  Souvenirs 1, Un Captif amoureux

[6]    Mohammed Berrada, cité in SERVICE de coopération et d'action culturelle, Jean Genet et le monde arabe, Reproductions industrielles, Ambassade de France au Maroc, 2002, p. 45

[7] REDONNET  Marie, L'espoir d'une sortie lumineuse, in SERVICE de coopération et d'action culturelle, Jean Genet et le monde arabe, Reproductions industrielles, Ambassade de France au Maroc, 2002, p. 9   

[8] Cité par LAROCHE  Hadrien, Le Dernier Genet, Champs biographie, Paris, Flammarion, 1997-2010, p. 8  

[9]    Ibid., p. 124

[10]  Quatre heures à Chatila, cité in SERVICE de coopération et d'action culturelle, Jean Genet et le monde arabe, Reproductions industrielles, Ambassade de France au Maroc, 2002, p. 6    

[11] D'ASCIANO Jean-Luc A., Petite mystique de Jean Genet, Paris, Ed. L’œil d'or, 2006

[12]  LAROCHE  Hadrien, Le Dernier Genet, Champs biographie, Paris, Flammarion, 1997-2010, p. 246

[13]  Cité in LAROCHE  Hadrien, Le Dernier Genet, Champs biographie, Paris, Flammarion, 1997-2010, p. 246

[14]  Un Captif amoureux, p. 269, cité in Hadrien Laroche, p. 251

[15]  BEN JELLOUN Tahar, Jean Genet, menteur sublime, folio, Paris, Gallimard, 2010, p. 93

[16] Un Captif amoureux, p. 455

[17]  Ibid., p. 30

[18]  BEN JELLOUN Tahar, Jean Genet, menteur sublime, folio, Paris, Gallimard, 2010, p. 206