Essai
Nouvelle parution
A. Boyer, Chose promise. Étude de la promesse, à partir de Hobbes et de quelque autres

A. Boyer, Chose promise. Étude de la promesse, à partir de Hobbes et de quelque autres

Publié le par Marc Escola

Chose promise. Étude de la promesse, à partir de Hobbes et de quelque autres
Alain Boyer

 

Date de parution : 02/04/2014 Editeur : PUF Collection : Léviathan ISBN : 978-2-13-062562-9 EAN : 9782130625629 Présentation : Broché Nb. de pages : 458 p.

 

La thèse soutenue est que la promesse est un propre de l'homme - et, plus radicalement, que l'unité de l'humanité est fondée dans la capacité à respecter ses engagements. Pacta sunt servanda, La nécessité de respecter sa "foi" apparaît chez des penseurs dont les doctrines sont pourtant fort différentes (Cicéron, Montaigne, Hobbes, Pascal, Locke, Hume, Rousseau, Kant, Nietzsche). La confiance engendrée par l'échange des promesses est essentielle à toute vie en commun.

L'humanité doit conjurer les deux "monstres" que sont la guerre civile et la tyrannie, qui brisent toute confiance. Il faut dépasser cette alternative tragique. La réflexion sur le serment débouche, de manière inattendue, sur une relecture de la question du sacrifice - et du christianisme - à travers la question du rachat, et ce que l'on appelle ici son "incomplétude". La promesse est l'un des fondements de l'identité personnelle, aussi bien que le vinculum ultimum societatis humanum, le lien dernier de la société des hommes - la nôtre comme celle des "penseurs sauvages".

La fides est au fondement de la coopération entre les hommes de parole.

 

Alain Boyer est né en 1954. Ancien élève de l'ENS, il est professeur de philosophie morale et politique à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV). Ses travaux ont porté sur les oeuvres de Popper, Hayek, Rawls ou encore Aron et Kant, sur les questions de l'induction, de la rationalité, de la justice sociale et du libéralisme.

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On peut lire sur le site laviedesidees.fr un article sur cet ouvrage :

"Promesse oblige", par L. Foisneau.

Le fait de promettre implique-t-il nécessairement que l’on soit obligé de tenir sa promesse ? Et si tel est le cas, comment peut-on le prouver ? La réponse d’Alain Boyer est que toute promesse oblige et que la meilleure manière de le prouver est de relire Hobbes à partir de la théorie des jeux.