
L'humour est-il tout uniment réductible à la moquerie? Pouvons-nous l’appliquer, au contraire, comme un baume sur nos plaies? Ne peut-on le considérer comme une disposition à surprendre et à être surpris pour lier les amitiés ou développer les savoirs? Si l’humour est une vertu intellectuelle, il dépend de nos vertus morales autant que de nos compétences rhétoriques. C’est le point de vue que défend Mathieu Chauffray dans Qu'est-ce que l'humour? (Vrin), qui envisage de traiter les divisions générées par l’humour, mais aussi les relations tissées grâce à lui lorsqu’il provoque l’étonnement, la gaîté et la connaissance de réalités jusqu’alors inaperçues.
Parce que la réflexion théorique ne commence vraiment qu'où cesse l'esprit de sérieux, l'Atelier de théorie littéraire de Fabula compte depuis longtemps une entrée "Humour" qui offre un large éventail de propositions.
(Image : © René Maltête)