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Jeunesse de Pamela

Jeunesse de Pamela

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"Qui est-ce qui a lu les ouvrages de Richardson sans désirer de connaître cet homme, de l’avoir pour frère ou pour ami ? Qui est-ce qui ne lui a pas souhaité toutes sortes de bénédictions ? Ô Richardson, Richardson, homme unique à mes yeux, tu seras ma lecture dans tous les temps !". Diderot aurait-il pu penser que les romans de Samuel Richardson viendraient un jour à manquer sur les rayons de nos librairies ? Shelly Charles, qui nous avait naguère redonné Clarisse Harlowe dans la traduction de l'abbé Prévost (Desjonquères), offre une nouvelle jeunesse à Pamela ou la Vertu récompensée (Classiques Garnier) qui n'avait pas été réédité depuis près de deux siècles : parues en 1740, aussitôt traduites en français et diffusées dans toute l’Europe, ces lettres d’une femme de chambre en butte aux harcèlements de son maître ont inauguré une nouvelle ère dans l’histoire du roman européen. Shelly Charles fait paraître dans le même temps aux mêmes éditions un nouvel éloge de Richardson sous le titre Pamela ou les Vertus du roman. D’une poétique à sa réception.