
Alors qu'on peut voir depuis juillet sur les écrans français le film de Peter Greenaway consacré à Eisenstein et à son séjour mexicain, Que viva Eisenstein!, Antonio Somaini revient dans un entretien sur l'actualité de la recherche sur Eisenstein. Le film de Greenaway vient nourrir le regain d'intérêt envers le réalisateur soviétique, amorcé dans les années 1980 avec les ouvrages de B. Amengual (Que viva Eisenstein !), J. Aumont (Montage Eisenstein) et F. Albera (Eisenstein et le constructivisme russe). Plus près de nous, rappelons les parutions récentes des Notes pour une histoire générale du cinéma d'Eisenstein, sous la direction de Naoum Kleiman et d'Antonio Somaini (AFRHC, 2013) ou encore la monographie consacrée à Eisenstein et Daumier par Ada Ackerman (Armand Colin/Recherches, 2014). Les mois qui viennent verront paraître plusieurs titres importants : en octobre, les actes d'un colloque parisien consacré au séjour mexicain du réalisateur, Sergueï Eisenstein : Leçons mexicaines édités par L. Schifano et A. Somaini (Presses Universitaires de Paris Ouest) ; en janvier prochain, le livre de G. Didi-Huberman consacré au pathos selon Eisenstein (Éditions de Minuit) ; et au cours de l'année 2016 la traduction française du livre d'A. Somaini, Eisenstein. Cinéma, histoire de l’art, montage (CNRS Éditions).