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Littéracies universitaires : savoirs, écrits, disciplines

Littéracies universitaires : savoirs, écrits, disciplines

Publié le par Florian Pennanech (Source : Ana Dias-Chiaruttini)

Littéracies universitaires :

savoirs, écrits, disciplines

University literacies:

Knowledge, writing, disciplines

Colloque international organisé par leséquipes

Théodile-CIREL (Université de Lille 3)

et

Lidilem (Université de Grenoble 3)

Université Lille 3, Villeneuve d'Ascq – 2, 3,4 septembre 2010

Appel à communications

(for the english version, please see below)

Les recherches sur les pratiques de lectureet d'écriture à l'université qui se sont

développées dans le champ didactique dans lespays francophones depuis une douzaine

d'années sont amenées aujourd'hui à dialoguerde plus en plus avec celles qui se sont

construites depuis bien plus longtemps dansle champ états-unien des Composition Studies et

dans le champ britannique des AcademicLiteracies.

Un des objets de ce colloque est de faire serencontrer ces trois champs de recherche

autour des questions actuellement en débat.

A l'origine des recherches didactiquesfrançaises s'est posée la question des relations

entre l'écriture à l'université et laconstruction des savoirs (Lidil 17), cette relation étant

pensée comme un cadre général pour l'analysedes pratiques de lecture et d'écriture à

l'université et des difficultés rencontréespar les étudiants confrontés à de nouveaux savoirs.

La question des apprentissages continués de l'écritureà l'université mettait également

en évidence, dès ces premières recherches, lanécessité de décrire les objets textuels

généralement pratiqués dans les étudesuniversitaires, d'en repérer les spécificités, et

notamment celles qui posent plusparticulièrement problème aux étudiants : en effet, ces

difficultés sont souvent liées à des genresdiscursifs nouveaux (rapports de stage, mémoires,

etc.), à des pratiques nouvelles (l'écriturede recherche, de portfolio, etc.), à la distance entre

culture écrite des étudiants et pratiques del'écrit à l'université (Spirale 29), ou encore à des

caractéristiques de l'écriture scientifique(la polyphonie et les pratiques de citation ou de

reformulation, par exemple, voir Lidil 24).

Dans certaines des publications (Enjeux,53 et 54, Pratiques 121-122), émergent, plus

ou moins explicitement, des questionnementsautour des relations entre écriture(s) et

disciplines universitaires. La prise encompte de ces relations permet en effet de déplacer

l'analyse des difficultés d'écriture desétudiants. Longtemps pensées en termes de déficit

langagier ou de non-maitrise d'habiletéslangagières (présentées d'ailleurs le plus souvent

comme de micro-habiletés orthographiques,syntaxiques, etc.) ou comme ressortissant de

compétences méthodologiques transversales(faire une introduction, articuler les arguments,

etc.), ces difficultés d'écriture sontmaintenant pensées en termes de relations aux contextes

dans lesquels les étudiants écrivent, voireen termes de modes d'entrée dans les univers

culturels.

La question des contextes est déjà présentedans la perspective générique signalée plus

haut : concevoir les écrits universitairescomme genre de discours suppose une perspective

pragmatique, centrée sur les usages réels dela langue et des discours en contexte.

Envisager la question des disciplinesuniversitaires propose un nouveau déplacement

par rapport à cette perspective générique quipeut se limiter parfois à la description des

normes produites par le nouveau milieu d'apprentissageque constitue l'enseignement

supérieur. En effet, penser le contexte desécrits produits à l'université comme disciplinaire

oriente l'analyse vers des perspectivesépistémologiques. Ce sont donc les discours

disciplinaires, davantage que des discoursuniversitaires en général, qui méritent d'être

analysés en tant qu'ils sont des lieux d'élaborationet d'acquisition de savoirs spécialisés, et

des conditions pour l'exercice des connaissances.La prise en compte des disciplines

universitaires (d'enseignement ou derecherche) oblige ainsi à articuler l'analyse des écrits et

de l'écriture avec les différents espacesinstitutionnels de production discursive, des espaces

académiques ou de formation aux espaces de larecherche scientifique. Elle permet également

de décrire le continuum ou les ruptures dansles pratiques d'écriture, dans la production des

écrits et l'élaboration des discours.

Ce colloque sera donc l'occasion de faire l'étatdes recherches sur l'écriture à

l'université, en prenant en compte deuxdimensions qui peuvent spécifier les propositions de

communications :

- la dimension disciplinaire des pratiques d'écrituresera un axe fondamental de l'interrogation

sur l'écriture à l'université, et non unsimple contexte situationnel. Il est souhaitable que la

question des épistémologies disciplinairessoit une problématique commune aux propositions

de communication, qui, de ce fait, peuventêtre issues de toutes les disciplines universitaires,

qui toutes sont concernées par l'écrit.

- l'orientation didactique sera égalementcentrale dans ce colloque: celle-ci suppose une

construction théorique de l'enseignement etdes apprentissages, en tant qu'ils sont spécifiés par

une discipline, en l'occurrence universitaire(elle ne saurait donc se réduire à la présentation

de dispositifs ou de démarchesd'enseignement).

Trois remarques complémentaires :

- la notion de littéracie sera ici restreinteaux pratiques d'écriture, quelles qu'elles soient,

écritures linéaires ou tabulaires, écrituresnon linéaires, modes de production interactifs.

- la centration sur l'université n'exclut pasle champ des formations professionnelles : d'une

part, l'université est appelée à penser sonoffre de formation en termes de professionnalisation

(à la recherche, par exemple), d'autre partelle délivre de nombreux diplômes professionnels

ou prépare à des métiers ou à des concoursprofessionnels. La question de l'écriture à

l'université doit ainsi penser d'une part cesarticulations entre pratiques d'écriture

académiques et pratiques d'écritureprofessionnalisantes, et d'autre part, les relations que ces

pratiques d'écriture entretiennent avec lespratiques d'écriture professionnelles, dans les

contextes de travail.

- les études comparatives entre différentscontextes de développement des recherches autour

de la notion de littéracie seront lesbienvenues. Par exemple, on peut penser la comparaison

entre le monde universitaire européen et lemonde universitaire nord-américain au travers des

méthodologies de recherche, des curricula,des genres d'écrits, des dimensions

institutionnelles et géopolitiques despratiques de littéracie universitaire et des cadres

théoriques convoqués.

Cinq axes de questionnement sont plusprécisément détaillés ci-dessous :

1. Ecriture et disciplines universitaires :quelles dimensions épistémologiques et

didactiques de l'écriture à l'université ?Comment les contextes disciplinaires pèsentils

sur les productions écrites ? Comment l'écriturecontribue-t-elle à la construction

des espaces universitaires (d'enseignement oude recherche) ? Quels cadres théoriques

pour rendre compte de cette articulationentre écriture et discipline ?

2. Ecriture et appropriation des contenusdisciplinaires. On pourra s'intéresser non

seulement au rôle de l'écriture dans l'appropriationdes contenus programmés ou

désignés par l'institution (savoirs,savoir-faire, compétences, etc.) mais aussi aux

contenus autres, appropriables par l'écriture,sans qu'ils soient désignés par

l'institution comme contenus à s'approprier(rapports à l'écrit, appétences, etc.), voire

aux aspects non valorisés, non programmés desapprentissages de l'écrit.

3. Genres de discours et types d'écritspratiqués à l'université : quelles définitions ?

quelles spécificités ? On pourra développerdes approches comparatives entre des

genres proches mais différents (par exemplearticle/thèse) et/ou des disciplines

différentes (un même genre dans différentesdisciplines). On pourra aussi interroger

les supports (papier, électronique) et leursarticulations, les formes d'écrits (linéaires,

tabulaires, etc.), les modes de production(multimédia, power point, etc.) et leurs

relations avec les genres discursifs et leurproduction, les difficultés qu'ils posent aux

étudiants, ou les effets qu'ils produisentsur les apprentissages disciplinaires ou la

compréhension de ce qu'est l'écrit.

4. Normes des écrits disciplinaires.On pourra s'intéresser au poids de la discipline sur

les normes explicites ou implicites (voir lesnormes des écrits scientifiques dans les

disciplines de recherche). On pourraégalement analyser les discours et les pratiques

des enseignants relatifs à la transmission deces normes, ou encore les représentations

qu'en ont les étudiants. Les normes, discourset représentations pourront être décrits

au regard des genres de discours qu'ilscontribuent à définir et/ou au regard des

problèmes qu'ils posent à la formation.

5. Formation : il s'agira d'étudierles conditions de la formation à l'écriture à

l'université, en distinguant et en articulantles contextes de l'écriture académique, de

l'écriture de recherche (initiation à larecherche, littérature grise, mémoires, thèses,

rapports de recherche) et de l'écriturescientifique (publications dans des revues

reconnues dans le champ). De même, lesrelations entre écritures à l'université,

écritures professionnalisantes et écrituresprofessionnelles pourront donner lieu à

l'analyse des continuités, des ruptures ouencore des transferts entre ces trois univers

de pratiques de l'écrit. On pourra enfinaborder les problèmes concernant la formation

(effets de dispositifs ou de démarches, lesproblèmes, erreurs ou difficultés envisagés

par la formation, etc.) en interrogeant l'inscriptiondidactique et disciplinaire des

dispositifs de formation.

Langues du colloque : français et anglais

Chaque communicant prépare un support écritde sa communication orale dans l'autre

langue de communication (power point oudocument photocopié).

Programme scientifique

Le colloque se déroulera sur trois jours : 2,3 et 4 septembre 2010. Outre les

conférences, le colloque présentera descontributions sélectionnées à la suite de l'appel à

contributions, de deux types : communicationsen ateliers et posters.

Les communications en ateliers severront allouer 20 minutes pour l'exposé oral

suivies de 10 minutes de discussion. Unatelier réunira, selon les cas, deux à quatre

communications.

Les communications sous forme de posters severront allouer deux plages de trois

quarts d'heures pour la présentation et ladiscussion. Le comité scientifique se réserve la

possibilité de proposer le format «communication orale » ou « présentation d'un poster ».

Les communications seront sélectionnées parle comité scientifique sur la base d'un

résumé (4000 signes) envoyé en décembre 2009,accompagné d'une version courte (400

signes) dans la deuxième langue du colloque.Ces résumés seront disponibles sur le site du

colloque, ainsi que le programme définitif,en avril 2010.

Les contributions retenues pour les ateliersseront envoyées aux organisateurs du

colloque en mai 2010, sous une forme longue(30 000 signes) pour constituer les pré-actes qui

seront mis en ligne de façon pérenne etreproduits sur un CDROM donné aux participants lors

du colloque.

A l'issue du colloque, une sélection destextes longs, remaniés selon les indications du

comité scientifique, sera publiée dans unouvrage et/ou un numéro de revue.

Modalités de soumission des propositions decommunication :

- nom de l'auteur/des auteurs, son/leursinstitution(s) de rattachement, son/leurs

adresse(s) e-mail

- résumé de 4000 signes (espaces compris)maximum (bibliographie comprise),

accompagné d'un résumé de 400 signes (espacescompris) dans l'autre langue et

précisant l'axe choisi

- le document sera saisi sur le site ducolloque :

http://evenements.univ-lille3.fr/litteracies-universitaires

Calendrier :

- soumission des propositions : le 31 décembre2009

- notification de la sélection par le comitéscientifique : le 15 février 2010

- envoi d'un texte long (30 000 signes,espaces compris) : le 30 mai 2010. Aucun texte

ne sera accepté après cette date.

- Notification par le comité scientifique desarticles sélectionnés en prévision de la

publication (ouvrage et/ou revue): le 30octobre 2010


University literacies:

Knowledge, writing, disciplines

International conference organized by theresearch groups

Théodile-CIREL (Université de Lille 3)

and

Lidilem (Université de Grenoble 3)

Université Lille 3, Villeneuve d'Ascq – 2, 3,4 septembre 2010

Call for proposals

Research about university reading and writingpractices, developed in French-speaking

countries in the field of “didactics” in thepast dozen years, are coming more and more into

dialogue with those constructed over a longerperiod of time in the U.S. field of Composition

Studies and the U.K. field of AcademicLiteracies.

One objective of this conference is to enablean encounter among these three research

fields, focused on current questions.

The origin of the French didactics researchwas in questions about the relationship

between university writing and knowledgeconstruction (Lidil 17), a relationship considered

to be a general frame for the analysis ofuniversity reading and writing practices and for the

difficulties encountered by students as theyconfront new knowledge.

The question of the learning about writingthat continues at the university also

foregrounded, right from the start of thisresearch, the need to describe the textual objects

generally practiced in university studies, toidentify the specificities, notably those that cause

students the most trouble: these difficultiesare often linked to new discursive genres

(internship reports, theses, etc.), newpractices (research writing, portfolios, etc.), the distance

between the written culture of students andthe university's writing practices (Spirale 29), or

characteristics of science writing(polyphony, citation practices, reformulations, for example;

see Lidil 24).

In certain publications (Enjeux, 53 and54, Pratiques 121-122) attention to relations

between writing and university disciplinesemerge more or less explicitly. Taking these

relationships into account permits us todisplace the analysis of students' writing difficulties.

These have long been considered in terms oflinguistic deficits or non-mastery of linguistic

competencies (presented most frequently asmicro-competencies of orthography, syntax, etc.)

or as part of transversal methodologicalcompetencies (write an introduction, connect

arguments, etc.), these difficulties are nowthought of in terms of their relationship to the

contexts in which students are writing, oreven in terms of modes of entry into cultural

universes.

The question of contexts is already presentin the generic perspective mentioned

above; conceiving of university writtenproducts as discursive genres presupposes a pragmatic

perspective centered on real uses of languageand discourse in context.

Envisioning the question of universitydiscourses supports another displacement, with

respect to the generic perspective that cansometimes be limited to describing the norms

produced by the new learning milieu of highereducation. Thinking about the context of

writing produced at the university as disciplinaryorients the analysis towards epistemological

perspectives. It is thus the disciplinarydiscourses, more than university discourses in general,

that merit analysis as sites of elaborationand acquisition of specialized knowledge, and

conditions for the exercise of knowledge.Taking into account university disciplines (teaching

disciplines or research disciplines) thusrequires articulation of written products and writing

with the different institutional spaces ofdiscursive production, from academic or formative

spaces to spaces of scientific research. Itpermits as well the description of a continuum or

ruptures in writing practices, in the productionof writing or elaboration of discourses.

The conference will thus be the occasion foran overview of current research about

writing at the university, taking intoaccount two dimensions that can frame proposed

presentations:

- the disciplinary dimension of writingpractices will be a fundamental axis of our questioning

of university writing, and not simply asituational context. We wish the question of

disciplinary epistemology to be shared by theproposed presentations that, because of this, can

be from any university discipline, as all areconcerned with writing.

- the didactic orientation will be equallycentral in this conference; this presupposes a

theoretical construction of teaching andlearning, as specific to a discipline (in this case a

university discipline), and thus not reducedto presentations about methods or procedures of

teaching.

Three complementary remarks:

- the notion of “literacy” is here limited towriting practices, in whatever form, linear text or

tables, non-linear writing, interactive modesof production.

- the focus on university literacy does notexclude the field of teacher education: on the one

hand, universities are being asked to rethinktheir mission in terms of professionalization (for

research, for example, as a profession), andon the other hand it delivers numerous

professional diplomas or prepares studentsfor trades or professional exams. The question of

university writing must thus include thesearticulations between academic writing practices

and professionalizing writing practices, aswell as the relations that these writing practices

maintain with professional writing practices,in workplace contexts.

- comparative studies between differentcontexts of research development around the notion

of literacy are welcome. For example, wecould expect comparisons between the university

world of Europe and the university world ofNorth America through the lens of research

methods, curricula, written genres,institutional and geopolitical dimensions of university

literacy practices, and theoretical frames.

Five axes of inquiry are detailed here:

1. Writing and university disciplines: whatepistemological and didactic dimensions of

university writing? How might thedisciplinary contexts weigh on written production? How

does the writing contribute to theconstruction of university spaces of research or teaching?

What theoretical frames do we have foraccounting for this articulation between writing and

disciplinarity?

2. Writing and appropriation ofdisciplinary content: we can be interested by not only the

role of writing in the appropriation ofcontent programmed or designated by the institution

(knowledge, know-how, competency, etc.) butalso by other contents, appropriatable by

writing, without being designated by theinstitution as content to be appropriated (relationship

to writing, desire, etc.), and evennon-valued or non-programmed aspects of learning to write.

3. Genres of discourse and types ofwriting practiced at the university: what definitions?

What specificities? One could developcomparative approaches between genres that are

similar but not the same (for example,article/thesis), and/or from different disciplines (one

genre in different disciplines). We couldalso imagine studying the media (paper, electronic)

and their articulations, the modes ofproduction (multimedia, Powerpoint, etc.) and their

relations to discursive genres andproductions, the difficulties they create for students, the

effects they produce on disciplinary learningor the understanding of what is written.

4. Norms and disciplinary writing. Onecould discuss the weight of the discipline on

explicit or implicit norms (such as the normsof scientific writing in research disciplines). One

could also analyze the discourses andpractices of teachers in relation to the transmission of

norms, or the representations students haveof these norms. The norms, discourses, and

representations could be described inrelation to the genres of discourse that they contribute to

defining and/or the problems they create forformation.

5. Formation: Here the study is of theconditions for teaching students to write at the

university, distinguishing and articulatingthe contexts of academic writing, research writing

(initiation into writing, grey literature,short or longer theses, research reports) and scientific

writing (publications in renowned journals).In the same way, the relations between writing at

the university, professionalizing writing,and professional writing could offer a space for

analysis of the continuity, ruptures, ortransfer among these three writing universes. We could

consider the problems with formation(methods, approaches, problems, errors or difficulties

targeted by the formation, etc.) by questioningthe didactic or disciplinary home of the

formation (teaching) methods.

Conference languages: French and English

Each presenter will prepare a written aid ofhis or her spoken presentation in the

opposite language (Powerpoint or handout).

Scientific program:

The conference will take place over threedays, September 2, 3, and 4, 2010. In

addition to the plenary sessions, theconference will present contributions selected from those

proposed in response to a CFP. Two types ofpresentation will be accepted: spoken

presentations and posters.

The spoken presentations will be allottedtwenty minutes each of presentation time

followed by ten minutes for questions. Oneparallel session will host from two to four

presentations. The poster presentations willbe allotted two periods of 45 minutes for

presentation and discussion. The scientificcommittee reserves the right to propose either

format.

The presentations will be selected by thescientific committee from a 4000 character

resume sent in December 2009, accompanied bya short version (400 characters) in the second

language of the conference. These resumeswill be available on the conference website along

with the definitive program in April 2010.

The contributions selected for the parallelsessions will be sent to the organizers in

May 2010, up to 30,000 characters long, inorder to be part of the “pre-acts” made available

online and reproduced on a CD to bedistributed at the conference.

At the end of the conference, a selection offull texts, revised with suggestions from

the scientific committee, will be publishedin an edited collection or a journal special issue.

Modes for submission:

- name(s) of author(s), institution(s), emailaddress(es)

- resume, 4,000 characters maximum includingspaces and bibliography, accompanied

by a 400 character resume in the oppositelanguage, specifying the axis chosen

- prospective authors are invited to submittheir document by uploading it to :

http://evenements.univ-lille3.fr/litteracies-universitaires

Calendar:

- submission of proposals: December 31,2009

- notification of selection by the scientificcommittee: February 15, 2010

- submission of the longer text (30,000characters including spaces): May 30, 2010,

absolute deadline.

- notification by the scientific committee ofarticles selected for publication (edited

collection or special issue/journal): October30, 2010.

Comité scientifique / Scientific committee:

Christine Barré-De Miniac (Univ. deGrenoble2-IUFM)

Christiane Blaser (Univ. de Sherbrooke,Québec)

Françoise Boch (Univ. de Grenoble3),

Paula Carlino (Univ. de Buenos Aires)

Manoel Correa (Univ. de Sao Paulo)

Bertrand Daunay (Univ. de Lille3)

Isabelle Delcambre (Univ. de Lille3)

Christiane Donahue (Dartmouth College, Hanover,NH)

Jean-Louis Dufays (UCL, Louvain-la-Neuve)

Francis Grossmann (Univ. de Grenoble3)

Rich Haswell (Univ. of Texas)

Deborah Holdstein (Columbia College, Chicago)

Dominique Lahanier-Reuter (Univ. de Lille3)

Véronique Leclercq (Univ Lille1)

Theresa Lillis (Open University, MiltonKeynes)

Colleen Mc Kenna (University College London)

Marie-Christine Pollet (ULB, Bruxelles)

Patricia Remoussenard (Univ. de Lille3)

Yves Reuter (Univ. de Lille3)

Fanny Rinck (Univ. de Lyon1)

David Russell (Iowa State Univ.)

Mary Scott (Institute of Education, Londres)

Antoine Thépaut (Univ. d'Artois-IUFM)

Nicole Tutiaux-Guillon (Univ. d'Artois-IUFM)

Comité d'organisation / Organizing committee:

Responsables : I. Delcambre, F.Boch, D. Lahanier-Reuter

Autres membres: L. Boulanger, C.Boyer, L. Cadet, F. Calame-Gippet, C. Cohen-Azria, S.

Condette, B. Daunay, A. Delannoy-Courdent, N.Denizot, A. Dias-Chiaruttini, C. Donahue,

A. Dupré, D. Escorcia, M. Fialip-Baratte, C.Fluckiger, R. Guibert, M.P. Hamez, R. Hassan,

A. M. Jovenet, I. Laborde-Milaa, M. Lebrun,B. Lepez, A.C. Oudart, Y. Reuter, A. Thépaut,

N. Tutiaux-Guillon, A. Zaid.