Nouvelle
Actualités
Master en Études françaises - Université de Chypre

Master en Études françaises - Université de Chypre

Publié le par Sophie Rabau (Source : Apostolos Lampropoulos)

Université de Chypre

Département d'Études françaises et de Langues vivantes

Master en Études françaises

(niveau Master 2)

I.          Introduction

Le Département d'Études Françaises et de Langues Vivantes de l'Université de Chypre offre une formation sous-graduée sanctionnée par le Diplôme en Études françaises (niveau Master 1) et une formation post-graduée sanctionnée par le Master en Études françaises (niveau Master 2). Au niveau sous-gradué, les cours, d'une durée de quatre ans, permettent aux étudiants d'acquérir et de renforcer leurs connaissances dans les domaines de la culture, de la linguistique et de la littérature françaises et de commencer à se spécialiser dans l'une de ces branches. Au niveau Master les cours visent à l'approfondissement des connaissances dans des domaines choisis au sein de ces orientations et préparent à l'exécution d'un projet de recherche. La formation répond non seulement aux besoins du savoir universitaire mais aussi aux exigences des nouvelles réalités européennes.

Le Master auquel conduisent ces études sanctionne une qualification scientifique de haut niveau, permet le passage d'un entraînement sous-gradué le plus souvent pluridisciplinaire à une formation post-graduée interdisciplinaire, et peut assurer :

  • des débouchés professionnels dans divers domaines : enseignement public ou privé à Chypre et en Europe, fonction publique à Chypre ou dans d'autres pays européens, animation culturelle, médias, secteur tertiaire public ou privé, entreprises et organismes internationaux, etc.
  • une formation de chercheur : le Master permettra aux étudiants de se préparer pour des études doctorales en acquérant les bases méthodologiques et l'expérience requise, mais aussi en travaillant sur un projet personnel qui pourra fournir la matière d'une thèse de Doctorat.

Le Programme s'adresse à tous les étudiants francophones, par exemple :

  • aux diplômés du Département d'Études françaises et de Langues vivantes qui veulent continuer à se spécialiser dans le domaine des Études françaises
  • aux diplômés d'autres Départements de l'Université de Chypre qui désirent ajouter une dimension française et européenne à leur première spécialisation (sciences humaines et sociales, études administratives, langues et littératures, etc.)
  • aux diplômés d'autres Universités voulant entreprendre une formation post-graduée à l'Université de Chypre
  • aux diplômés voulant travailler sur tous les thèmes relevant du cursus, ainsi que sur des questions relatives à Chypre (par exemple, les mondes grécophone et turcophone, la Méditerranée, le Moyen Orient, l'insularité, le colonialisme et le post-colonialisme, le bilinguisme et la diglossie, etc.)
  • aux diplômés de la diaspora chypriote
  • aux diplômés originaires des pays méditerranéens faisant partie de la Francophonie.

Ainsi, le Master en Études françaises s'adresse à un très large public, national et international, autant par son cursus que par le fait que tous les cours se déroulent dans la langue internationale qu'est le français.

II.        Admission dans le Programme du Master

1.          Conditions

Les candidats à l'admission au Programme du Master doivent détenir, à la date limite indiquée, un diplôme sous-gradué en études françaises ou en sciences humaines et sociales. Ils doivent normalement avoir obtenu à ce Diplôme une moyenne de 6,5/10 ou son équivalent et/ou avoir montré de solides aptitudes pour la recherche. Les candidats possédant un diplôme dans une discipline apparentée doivent parler et écrire couramment le français.

Le Département se réserve le droit de demander aux candidats admis de suivre, si nécessaire, des cours sous-gradués qui manqueraient à leur formation (cours de Méthodologie de la Recherche ou autres). Ces cours additionnels seront suivis de façon concomitante avec les cours de la première année du Programme de Master ; les notes obtenues (Réussite/Échec) n'affecteront pas le nombre total de crédits prévus dans le Programme de Master.

2.         Annonce

Le ou les thèmes généraux des cours et séminaires offerts dans le cadre du Master ainsi que le nombre de places disponibles chaque année seront annoncés au mois de mars (pour un début d'études en septembre) ou au mois de septembre (pour un début d'études en janvier). Pour la première annonce du programme on prévoit de proposer quinze (15) places. L'annonce officielle sera publiée par l'Université de Chypre début octobre 2008 ; la date limite pour la remise des dossiers sera le vendredi 31 octobre 2008 et le programme commencera le 19 janvier 2009.

3.         Procédure

Les dossiers de candidature incluent:

  • le formulaire de demande fourni par le Service des Étudiants à partir du mois d'octobre 2008
  • une lettre de motivation en français (une ou deux pages)
  • un curriculum vitae en français
  • une copie de leur diplôme sous-gradué accompagné du Supplément au Diplôme – SD ou du relevé détaillé de leurs notes
  • un échantillon de travail : court article, extrait de mémoire, etc. (facultatif)
  • deux lettres de recommandation qui devront être envoyées par les répondants directement au Département.

Les dossiers de candidature seront examinés par la commission du Master du Département. Si cette commission le juge nécessaire, les candidats retenus seront convoqués pour un entretien ou une vidéoconférence. Une fois la recommandation faite, la sélection définitive des candidats sera prononcée par le Conseil du Département.

Les candidats acceptés dans le Programme devront soumettre le formulaire d'admission pour le Master, disponible auprès du Bureau des Études postgrades au Service des Étudiants.

Toutes les informations nécessaires sur les programmes de Master à l'Université de Chypre sont disponibles ici (en anglais) : http://www.ucy.ac.cy/fmweb/text/grafeio%20metaptihikon%20spoudon/ForeignStdnsInfo.pdf

III.       Contenu du programme

1.          Durée du programme

Le programme s'étend sur trois semestres pendant lesquels les étudiants sont tenus en principe d'être présents à l'Université de Chypre. Cependant, ils peuvent séjourner dans une Institution étrangère pendant l'un de ces trois semestres (durée maximum autorisée par le règlement de l'Université de Chypre) ; les possibilités offertes seront notifiées aux étudiants par le Département.

Dans le cadre des programmes d'échanges et de collaboration entre l'université de Chypre et des Départements, Laboratoires ou Centres de Recherche à l'étranger, il est également envisagé d'organiser des co-tutelles pour la direction du mémoire et de prévoir un séjour dans l'institution étrangère ; le moment venu, des démarches seront entreprises pour établir ces cotutelles.

2.         Crédits

Les étudiants du programme de Master doivent obtenir un total de 90 crédits ECTS. Ceux-ci sont répartis de la façon suivante :

  • Premier semestre : 3 cours de 10 crédits chacun, soit 30 crédits ECTS
  • Deuxième semestre : 3 cours de 10 crédits chacun, soit 30 crédits ECTS
  • Troisième semestre : projet de recherche sous la direction d'un enseignant-chercheur du Département et rédaction du mémoire, soit 30 crédits ECTS.

Exceptionnellement et avec l'autorisation de la Commission du Programme de Master du Département, les étudiants pourront inclure dans leur programme d'études un cours avec le même nombre de crédits dispensé par un autre programme postgrade de l'Université de Chypre, à condition que ce cours soit en rapport direct avec leur mémoire.

3.         Cours

Les cours sont de type séminaire. Le contenu des cours dispensés pendant un même semestre ou une même année est, dans la mesure du possible, organisé autour d'une thématique centrale afin de garantir la cohérence des enseignements offerts, de permettre un approfondissement plus effectif des connaissances et de promouvoir la participation active au débat scientifique. La présence aux colloques et conférences organisés par le Département fait partie intégrante du programme ; le contenu de ces colloques et conférences peut faire l'objet de travaux écrits notés.

4.         Mémoire

Le mémoire devra être une oeuvre originale, d'une longueur de 10000 mots environ. Le sujet du mémoire et le directeur de recherche devront être choisis par les étudiants au cours du second semestre de leurs études. Pour sa présentation, il faudra suivre les directives et recommandations du Département (voir Guide pratique du Master).

Le mémoire est examiné par une commission de soutenance formée à la fin du second semestre du programme et constituée du directeur de recherche et d'un autre enseignant-chercheur approuvé par le Conseil de Département.

Le mémoire devra être soumis mi-avril ou fin octobre, selon le cas, et défendu devant la commission de soutenance dans le mois qui suit. Les étudiants sont autorisés, si nécessaire et avec l'avis conforme du Conseil du Département, à prendre un quatrième semestre pour achever leur travail.

Thématique 2009 : Des passés aux présents : langues, littératures, cultures

Descriptifs des cours

GAL 500 Philosofica : Philosophes grecs et lettres françaises (May Chehab)

Le champ d'études des rapports entretenus entre la littérature et la philosophie (et vice versa) est très vaste. Ces disciplines, qui n'ont pas toujours été séparées comme elles le sont aujourd'hui (en catégories universitaires par exemple), se sont souvent trouvées confondues : Ainsi, le discours global des philosophes de l'Antiquité grecque ou des Lumières françaises était aussi littéraire que spéculatif ou critique. Aujourd'hui, l'intérêt renouvelé que chacune des deux disciplines porte à l'autre remet le thème des relations entre la littérature et la philosophie à l'ordre du jour. Le séminaire « Philosofica : Philosophes grecs et Lettres françaises » se donne pour objectif d'envisager le problème général de la réception antique : ses limites, intersections et déplacements ; les transformations des contenus que sur les processus et stratégies des médiations, sacralisations, transmissions et réappropriations des passés par le présent. Les objectifs du cours sont de former les étudiants à l'analyse des aspects philosophiques des oeuvres littéraires, et réciproquement ; à la réflexion sur la proximité et la différence existant entre philosophie et littérature ; à l'étude de questionnements philosophiques majeurs à partir d'oeuvres littéraires capitales de forme essayiste, romanesque ou poétique.

GAL 501 Fiction(s) et Histoire(s) (Apostolos Lampropoulos)

Ce séminaire s'appuie sur l'idée proposée par Michel de Certeau que faire de l'histoire, c'est marquer un certain rapport au temps. Depuis déjà quelques siècles, l'historiographie occidentale est étroitement liée par son nom comme par sa pratique à l'acte d'écrire ; plus précisément, c'est l'écriture - en tant que le moyen permettant la mise en place du ‘produit historique' – qui constitue la coupure qui du présent sépare un certain passé. Autrement dit, c'est en essayant de mettre en texte une partie du continuum temporel que celle-ci est aussi mise à distance, devenant ainsi à la fois tradition, res gesta et objet de savoir. Dans ce sens, l'écriture de l'histoire nous permet de gérer un passé, de le définir et de le circonscrire, de mettre en ordre la materia prima des faits hétérogènes ou même d'en ‘fabriquer' quelques-uns, ou encore de leur prêter un sens contemporain au lieu d'y ‘découvrir' un sens passé. Même si l'on tend de cette façon on tend à exorciser aussi bien la prétendue souplesse de l'oralité que l'aspect imaginaire du passé, l'écriture de l'histoire semble particulièrement plus proche d'une production de fiction. Tout en évitant l'opacité d'un passé non dit comme de son allure mythique, l'écriture de l'histoire est indissociablement liée au hic et nunc du sujet qui la produit et, par là, à un vouloir-faire, à un désir de contrôle et à un pouvoir politique. De sorte que, dans ce séminaire, l'accent sera mis autant sur le côté fictif ou ‘fictionnalisant' de l'entreprise historiographique que sur les manipulations conceptuelles et idéologiques que celle-ci permet.

GAL 502 Créativité et création dans le mouvement surréaliste (Yiannis E. Ioannou)

Les thèmes de la créativité et de la création ont été à l'épicentre de la réflexion surréaliste qui se donnait pour objectif de libérer toutes les forces créatives de l'homme afin de lui permettre de retrouver sa nature de poète-créateur). Les méthodes employées par les surréalistes ainsi que leur justification théorique avaient pour objectif, entre autres, de transformer le regard de l'homme sur sa propre existence, devenu trop rationaliste, en un regard magique. Ce qui se résumerait en une approche cherchant à mettre en évidence l'aspect vierge et innocent du monde, de manière à permettre à la générosité et au désintéressement de prendre le devant sur la vie. L'invention, la provocation ou la mise en scène de situations aptes à promouvoir la créativité, puis la création artistique, ont permis à ce mouvement d'ajouter une dimension importante à la réflexion autour de la notion de la créativité et de la création littéraire et plus généralement artistique. Les objectifs du cours sont de comprendre les multiples aspects de la réflexion autour du thème de la création et de la créativité artistiques, ainsi que les liens inséparables entre la vie et l'art.

GAL 503 Avant-gardes et théories du genre (Fabienne Baider)

Ce cours forme les étudiants à l'analyse des apports épistémologiques, conceptuels et stratégiques de la pensée féministe, ainsi que sur les enjeux et les impacts sociaux des grands débats qui l'ont traversée. Il propose un examen critique des savoirs, des approches et des méthodologies utilisés dans les sciences du langage et, plus globalement, l'ensemble des processus sociaux constitutifs des dynamiques sociétales. En effet, la nature de la relation entre langue et le monde extralinguistique en général, ou entre langue et société, est sujet qui porte à controverse. Pour certains, la langue reflète la société et la culture des locuteurs. D'autres pensent la relation inverse : la langue déterminerait ou au moins influencerait la société et notre perception du monde extralinguistique. Dans le premier cas, les divisions du genre en grammaire ne seront que le reflet de celles trouvées dans la société en question, la langue créerait alors en partie ces mêmes divisions. Ce cours explore les deux positions théoriques. Il vise ainsi à l'acquisition d'une connaissance approfondie des principaux courants de pensée qui ont traversé le champ des études féministes à l'origine des études sur la langue et le genre, en particulier ceux appliquées à la langue française. A ces travaux s'ajouteront des textes soit philosophiques, soit littéraires, textes à la fois d'application et de réflexion de ces mêmes principes, parfois même avant la lettre.

GAL 504 Traitement du langage écrit (Efi Lamprou)

L'importance croissante de la demande en Ingénierie Documentaire explique sa récente évolution technologique : élaborer des procédures informatisées fondées sur des outils à base linguistique pour traiter efficacement l'information numérisée. Les informaticiens du secteur d'activité mentionné travailleront donc de plus en plus avec des linguistes qui ont des compétences en informatique. Dans ce séminaire, l'accent sera mis sur des éléments de linguistique utilisés pour le développement d'outils en linguistique informatique. L'objectif principal est de présenter les principales approches linguistiques qui tiennent compte du figement et de la polysémie. Leur importance étant très souvent sous-estimée, ces phénomènes constituent les principales difficultés en Traitement Automatique du Langage. Il est question également des applications qui découlent de ces théories, notamment en termes de dictionnaire électronique, tant du point de vue de la langue générale que des langues spécialisées. Ce cours mettra également en évidence d'éventuelles applications du traitement automatique en traduction et en didactique.

GAL 505 L'élaboration et le maintien du français standard : Idéologies et politiques linguistiques d'hier et d'aujourd'hui (Monique Burston)

Ce cours de linguistique diachronique a pour objet, non pas les changements internes qui ont affecté la langue française, mais le développement du français normé en relation avec ses locuteurs et son usage. L'approche sera celle de la linguistique socio-historique. On y examinera l'histoire externe du français en se centrant sur le phénomène de la standardisation. Les principaux processus sociaux de la standardisation seront considérés: sélection d'une norme, puis diffusion, acceptation et maintien de celle-ci. Les processus linguistiques à l'oeuvre dans la standardisation, élaboration des fonctions et codification, seront aussi discutés. A chaque étape, la standardisation sera mise en rapport avec les événements historico-politiques qui l'ont influencée ainsi qu'avec les idéologies qui ont modelé la politique linguistique en France. On verra enfin que ces trente dernières années, sous la pression de changements sociaux ou politiques, mais toujours dans la tradition de l'interventionnisme, l'État français a fait preuve d'une grande activité dans le domaine linguistique. Celle-ci a eu pour but d'une part de continuer à façonner le standard, mais d'autre part de commencer à faire reconnaître le patrimoine linguistique de la France, représenté par l'ensemble des langues parlées sur le territoire. A la fin du cours les étudiants auront acquis une connaissance approfondie de l'histoire externe du français, auront réfléchi sur le phénomène de la standardisation linguistique et sur les relations entre politique et linguistique et auront été formés à analyser des textes officiels sur la langue et des études critiques sur les thèmes abordés.

Domaines de recherche des enseignants-chercheurs du Département

Fabienne Baider

Linguistique française : a) sémantique du syntagme nominal (en particulier résolution du sens contextuel) ; b) pragmatique: discours (publicitaire, touristique) et performativité. Dictionnairique : a) idéologie et discours lexicographique ; b) marque étymologique et emprunt lexical (notamment dans son rapport langue « majeure », langue « mineure ») ; c) approche diachronique (pratiques discursives historiques). Théories féministes : a) catégorie genre comme catégorie d'analyse linguistique (analyse discursive, interactionnelle et textuelle) ; b) féminisation vs généricité.

Monique Burston

Linguistique française et générale : a) sémantique des catégories grammaticales du français (en particulier temps, aspect, mode et pronoms) ; b) analyse du discours : discours journalistique (verbes de parole, discours rapporté et marqueurs de discours); c) discours, genre et sociolinguistique : la “langue des jeunes” et ses représentations dans la bande dessinée. Linguistique appliquée : a) acquisition des langues étrangères et secondes : en particulier acquisition de la grammaire ; analyse de l'erreur ; enseignement bilingue (immersion) ; évaluation; rôles des attitudes et de la motivation dans l'appropriation des langues étrangères.

May Chehab

Littérature comparée et étude des échanges de la littérature avec les autres formes de discours d'une société : a) réceptions et intertextualités de la littérature et de la philosophie de la Grèce antique dans les lettres et la pensée françaises (XVIIIe, XIXe, XXe et XXIe s.) ; b) réceptions et intertextualités des lettres anglaises et américaines dans les lettres françaises aux XIXe et XXs. ; c) lettres françaises et droits de l'homme ; d) le discours scientifique dans le discours littéraire. Littératures contemporaines : a) poésie et théâtre aux XXe et XXIe s. ; b) la nouvelle autobiographie. Histoire de la civilisation européenne : a) histoire des sciences, des découvertes et de l'art en Europe ; b) la construction de l'identité européenne ; la République des Lettres en Europe.

Yiannis E. Ioannou

Littérature française et comparée : XIXe et XXe siècle, le mouvement surréaliste, le phénomène de la création poétique, l'oeuvre d'Odysséas Élytis et ses relations avec la littérature et la pensée française, la poésie française depuis Baudelaire jusqu'au surréalisme.

Apostolos Lampropoulos

Théories de la littérature : formalisme, structuralisme, narratologie, théories de la représentation, théories de la réception et de la lecture, herméneutique, déconstruction, post-modernisme, post-structuralisme. Études culturelles : études du corps, études de l'espace, études filmiques, cyber-critique, réceptions de la pensée française contemporaine dans le monde anglo-saxon et grécophone. Littérature comparée : intertextualité, genres littéraires, relations texte - image, géographies littéraires, littérature mondiale, littératures française et grecque du XIXe et du XXe siècle.

Efi Lamprou

Linguistique et traduction automatique : a) description linguistique destinée à la traduction et au traitement automatique de la langue (reconnaissance et génération des structures textuelles), b) description des propriétés et particularités syntaxiques et sémantiques de la langue naturelle, c) classes d'objets et classes sémantiques, d) actualisation des prédicats nominaux, e) constructions à verbe support et figement, f) dictionnaires électroniques, g) polysémie, h) applications du modèle des classes d'objets dans l'acquisition du vocabulaire en grec et/ou en français langues étrangères. Approche linguistique de la traduction : problèmes linguistiques et pratiques de la traduction (correspondances-équivalences, absence de déverbalisation, règles de transformation, contexte et bagage cognitif).