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Rêver dans les archives

Rêver dans les archives

Publié le par Eloïse Bidegorry (Source : Angèle Vanay)

Rêver dans les archives

S’il est une chose que Benoît Coquil aime faire et sait faire, c’est fouiller dans des archives, extrayant de la matière documentaire qu’il tisse ensuite à de la fiction. Ses deux premiers ouvrages, Buenos Aires n’existe pas (Flammarion, 2021) et Petites choses (Rivages, 2023), en sont l’illustration. Dans le premier, l’auteur cherche à combler un blanc biographique dans la vie de Marcel Duchamp, à savoir les neuf mois passés par l’artiste en Argentine entre 1918 et 1919. Dans le second, il raconte la découverte d’un champignon hallucinogène dans le Mexique des années 1950, et mêle petite et grande histoire, faits attestés et scènes imaginaires. 
Quelle place les traces documentaires laissent-elles à l’imaginaire ? Comment jouer avec les lacunes des archives ? Quelles frictions dans un roman entre le récit des faits et l’invention ? Autant de questions sur lesquelles Benoît Coquil se penchera lors de ce jeudi en résidence, qu’il nourrira d’images et de lectures d’extraits.

Benoît Coquil, né à Brest en 1989, est un auteur français. Après une thèse de doctorat consacrée à l’écrivain argentin Sergio Chejfec, il enseigne la littérature d’Amérique latine à l’Université de Picardie. Collaborant avec plusieurs revues telles que L’autoroute de sable, Décapage et Sève, il publie en 2021 son premier roman, Buenos Aires n’existe pas (Flammarion), qui mêle archives et fiction autour du séjour de Marcel Duchamp en Argentine en 1918. Son deuxième livre, Petites choses (Rivages, 2023) raconte la découverte d’un champignon hallucinogène dans le Mexique des années 1950 et la révolution psychédélique qu’elle a engendrée. Figurant dans la sélection du Prix Femina 2023, ce roman a reçu l’année suivante le Prix littéraire du deuxième roman de Laval, le Prix François-Victor Noury de l’Académie française, et a été traduit en quatre langues.

Chaque premier jeudi du mois, de 19h à 20h, un·e écrivain·e en résidence à la Fondation vous ouvre une fenêtre sur son travail, ses univers et ses motifs, selon une forme libre d’intervention. Une heure en carte blanche à partager, suivie d’un apéritif.