
Traduit de l’hébreu par Ruth Bleitrach, Francine Kaufmann, Nicolas Lazar, Esther Orner, Lida Schechtman, Michèle Tauber
Leah Goldberg (1911-1970) fréquente un lycée hébraïque, commence à écrire son journal intime en hébreu dès l’âge de dix ans, et émigre en Palestine mandataire après avoir obtenu un doctorat en linguistique sémitique. Elle intègre rapidement les cercles littéraires de Tel Aviv et devient une figure de référence en matière de poésie.
Polyglotte, elle est également une traductrice émérite de la littérature occidentale en hébreu. Elle fonde le département de littérature comparée à l’Université hébraïque de Jérusalem où ses cours sont suivis avec ferveur par les étudiants mais aussi par un public conquis. Sa langue est d’une fraîcheur peu commune parmi les poètes contemporains. Elle lui permet d'évoquer à la fois la nostalgie du pays natal et la beauté de la nature qu’elle découvre en terre d’Israël.