Essai
Nouvelle parution
Dominique Arot, L'univers sonore de François Mauriac. La musique, la nature et les hommes

Dominique Arot, L'univers sonore de François Mauriac. La musique, la nature et les hommes

Publié le par Marc Escola (Source : Marianne Pernoo)

Écrivain majeur du xxe siècle engagé dans les débats intellectuels, politiques et religieux de son époque, François Mauriac doit sa réputation, en grande partie, à son œuvre de romancier et à ses très nombreux articles de presse.

Mais à travers cette très abondante production, de manière plus surprenante, s'esquisse aussi le profil d'un écrivain constamment à l'écoute de la musique, de la nature qui l'environne et des diverses modalités de la voix.

En effet, Mauriac, tout en se revendiquant volontiers comme un «illettré de la musique », n'a cessé de traduire par l'écrit ses sensations d'auditeur. Du Don Giovanni de Mozart à une chanson de Juliette Gréco, du chant des oiseaux de la campagne aquitaine à la voix de ses proches et de ses contemporains, il a édifié au fil de tous ses écrits une véritable «symphonie singulière». Dans une approche rarement tentée, ce livre s'efforce donc de mettre en évidence l'univers sonore d'un des écrivains majeurs du xxe siècle.

Dominique Arot, docteur ès lettres, doyen honoraire de l'inspection générale des bibliothèques, membre de la Société internationale des études mauriaciennes, a publié de nombreux ouvrages et articles sur les bibliothèques, le livre, la musique, et la littérature française du xxe siècle, en particulier sur François Mauriac et André Gide. 
En couverture : François Mauriac dans les vignes de Malagar par Jeanne-François Mauriac, 1967. Copyright : Centre François Mauriac de Malagar - malagar.fr

"Cette publication constitue une version amendée et largement complétée de ma thèse soutenue le 12 février 2010 à l'université Michel de Montaigne-Bordeaux II. Le jury de soutenance était le suivant : 

Président : Jean Touzot, professeur émérite, université de Paris-IV. Sorbonne ;

Membres: Philippe Baudorre, professeur, université Michel de Montaigne, Bordeaux ;

Caroline Casseville, maîtresse de conférences, université Michel de Montaigne, Bordeaux ;

Philippe Dazet-Brun. professeur, institut catholique de Toulouse ;

Pier-Luigi Pinelli, professeur, université de Gênes, Italie. 

La présente publication est dédiée à la mémoire du professeur Bernard Cocula qui m'a accueilli à l`université Michel de Montaigne et a dirigé les premières étapes de ma recherche. J'exprime toute ma reconnaissance à Philippe Baudorre, professeur émérite à I'université Michel de Montaigne qui a dirigé ultérieurement la thèse dont cette édition est issue. Je salue également la mémoire de Jean-Claude Groshens qui m'a incité à entreprendre ce travail de recherche. Mes remerciements à Marianne Pernoo et Françoise Muller pour leur aide et leurs conseils dans la mise en forme matérielle de ce projet. Mes remerciements au Centre François Mauriac de Malagar, en particulier à Astrid Llado."