Édition
Nouvelle parution
Greil Marcus, La République invisible

Greil Marcus, La République invisible

Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne

Traduit de l’anglais (U.S.) par François Lasquin et Lise Dufaux.

1967, l’Amérique est doublement en guerre. À l’extérieur avec la guerre du Vietnam, à l’intérieur avec les émeutes raciales et le « Summer of love » californien. Le pays « où tout est possible » est en train de sombrer.
1967, Bob Dylan enregistre en secret, dans le sous-sol d’une maison de Woodstock nommée Big Pink, ce qui deviendra les mythiques Basement Tapes (les bandes du sous-sol). Il incarne cette Amérique déchirée. Déjà, deux ans plus tôt, au festival de Newport, le fantôme de l’électricité s’est emparé du chanteur et son public ne le supporte pas. Celui qui représentait jusqu’alors la renaissance du folk américain et de son rêve de paix devient le prophète d’une révolution en marche.
Greil Marcus met en lumière la violence et la démesure de la réaction suscitée par le virage qui valut à Dylan d’être traité de « Judas ». Les Basement Tapes sont le reflet d’un pays clandestin, d’une république invisible qui cherche ses racines dans une tradition orale muant au gré des secousses du grand drame américain.

Lire un extrait…
Écouter un extrait…

Table des matières :

Introduction à la présente édition
Une expérience de laboratoire
La république invisible
1. Un autre pays
2. Temps est plus long que corde
3. Il y a du tapage au sous-sol
4. La vieille Amérique étrange
5. Kill Devil Hills
6. Un petit cimetière dans la tête
7. La ville sur la montagne
Retour au monde
Ouvrages cités
Discographie
Remerciements
Index