Édition
Nouvelle parution
Louis Guilloux, Coco perdu (réed. avec une préface inédite d'Annie Ernaux)

Louis Guilloux, Coco perdu (réed. avec une préface inédite d'Annie Ernaux)

Publié le par Esther Demoulin (Source : Esther Demoulin)

Avec une préface inédite d'Annie Ernaux

« Voilà des années que je vais, que je viens, qu’est-ce que je cherche, qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce qu’il faut faire ? Mais faire ci ou ça, c’est toujours du pareil au même et ça compte pas, ça n’avance pas. On peut pas non plus ne rien faire. Alors ? Fafa me plaque ? Eh bien bon ! Qu’elle me plaque si ça lui chante. »

Dans une petite ville de province, un vieil homme déambule dans les rues et échange des propos ordinaires avec ceux qu’il croise. Il vient d’accompagner sa femme, Fafa, au train de Paris. Brève absence ? Court voyage ? Après deux jours d’angoisse inavouée, le retraité comprend que Fafa ne reviendra peut-être jamais.

La détresse de Coco, le courage quotidien, l’humour et le désespoir, tout cela est comme tapi sous des paroles qui se donnent l’illusion d’être paroles en l’air : Coco perdu témoigne une fois de plus du très grand art pudique de l’auteur du Sang noir.

Lire un extrait…

Lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"La voix retrouvée de Louis Guilloux", par Alexis Buffet (en ligne le 4 mars 2025).

Des années 1970, nous conservons l’image d’une littérature française hermétique à force d’expérimentations « textuelles » et s’égarant dans les excès théoriques. Sans doute bien des œuvres de cette période intéressent-elles davantage les théoriciens du récit que les lecteurs. C’est sans compter sur la richesse d’une production un peu négligée par les histoires de la littérature et dont la voix pourtant porte encore aujourd’hui. Parmi ces ouvrages délaissés, Coco perdu de Louis Guilloux, paru en 1978 et aujourd’hui retrouvé, pour le plus grand bonheur des lecteurs… et des théoriciens du récit. De quoi satisfaire tout le monde.