Dans Salomé et Jean Baptiste. Réinvestissements symboliques et réécritures d’un mythe, 1870-1914 (Classiques Garnier), Francesca Cavazza se penche sur les nombreuses œuvres, qui, entre 1870 et 1914, se sont inspirées de l’épisode biblique du meurtre de Jean Baptiste. Elle montre que cette salve s’inscrit dans une crise touchant aussi bien le sujet que la notion de représentation. Le mythe de Salomé est l'occasion de poursuivre une réflexion sur le processus d’autonomisation de l’art. Fabula vous invite à découvrir la Table des matières… Rappelons les articles consacrés à Salomé dans notre revue des parutions Acta fabula, "Pourquoi sacrifier Salomé ? Les enjeux tragiques de la représentation", par Aurence Decroocq, sur l'essai de Frank Pierobon, Salomé ou la tragédie du regard. Oscar Wilde, l’auteur, le personnage (2009) ; et "Un phénomène, la rumeur & une figure, Salomé", par Francesca Cavazza, sur le volume collectif La Rumeur Salomé publié par D. Hamidović (2013).
(Illustr. : Gustave Moreau, Salome dansant devant Hérode, 1874-76, Hammer Museum, Los Angeles)