Souleymane Bachir Diagne a mis la question de l’universalité et des singularités au coeur de sa réflexion et de son engagement, appelant à un universel riche de tous les particuliers. Dans cet essai qui fait brillamment dialoguer les cultures, le philosophe montre que l’universel tient compte du pluriel du monde, mais que l’humanité n’est pas une juxtaposition de tribus.
Aucune région du monde ne peut à elle seule décréter ce qu’est l’universel, il nous faut le forger ensemble, même si penser l’humanité dans sa totalité est une tâche infiniment difficile et nécessite de recourir à une philosophie du décentrement.
À l’heure où triomphent les principes ethnonationalistes, les tribalismes, les comportements de domination et de prédation entre les nations et les cultures, Souleymane Bachir Diagne choisit d’avoir foi en l’humain et défend l’universel comme l’oeuvre commune de l’humanité.