L’amour d’Edith Sodergran pour les chats, les galets ramassés sur les plages sud-africaines par Ingrid Jonker ou le regard porté par Forough Farrokhzad sur les lépreux : tout cela est le témoignage d’une attention à la beauté du monde.
Cécile A. Holdban imagine quinze lettres de femmes. Quinze poétesses dont les vies ont été marquées par les forces destructrices du XXe siècle, la terreur stalinienne, la Shoah, l’apartheid ou le fondamentalisme religieux, mais leurs œuvres sont portées par un élan vital d’écriture.
Quinze femmes, qui sont aussi mère, fille ou amante. Dont les poèmes demeurent de vivants témoignages de leur tendresse ou mouvement de révolte. Leur courage et leur soif de liberté bravent les ténèbres.
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On peut lire sur Diacritik.com un article sur cet ouvrage :
"Portrait d’une femme en quinze poètes", par Jean-Pierre Ferrini…
Lire aussi sur en-attendant-nadeau.fr :
"Seize femmes en écriture", par Alain Roussel (en ligne le 5 mars 2024)
Un livre est un lieu de résonance. On lit, on écoute, on interprète. On peut, si l’on est critique, écrire un article et prolonger ainsi sa lecture. L’approche de Cécile A. Holdban est différente. Choisissant, pour Premières à éclairer la nuit, quinze poétesses qu’elle apprécie particulièrement, elle exerce en les lisant son pouvoir d’incarnation : elle entre en osmose avec leurs œuvres, s’introduit dans leur vie et, les faisant parler en elle, leur prête sa propre voix.