Depuis deux décennies au moins, de très nombreux travaux ont contribué à réviser nos conceptions de la "nature", et la conception "naturaliste" de la modernité occidentale, qui faisait des non-humains une ressource muette à l’usage exclusif des humains, est aujourd’hui remise en question, de toutes parts. Car les sciences de la "nature" ne sont pas les seules interlocutrices dans ce débat : les arts et les sciences humaines constituent des espaces d’invention, des réservoirs d’attention, de perception et d’interprétation qui rendent plus denses nos rapports au monde. Les régimes de valeurs, des modes d’action et d’organisation ques les sciences humaines mettent en scène étaient au cœur d'une journée doctorale tenue en mai dernier à l'Université de Lausanne : "Dire et faire la nature", dont les Colloques en ligne de Fabula donnent à lire les actes réunis par Jérôme Meizoz.
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Publié le par Marc Escola