
« Je vais te le faire, moi, ton best-seller ! Et sûr de son coup, il parie qu’il peut boucler ça en dix jours. On sait Boris loufoque et un peu porté sur l’exagération. Ce n’est pas la première fois qu’il s’emballe. Mais son idée n’a rien d’un gag, jure-t-il. Il a même une vision assez précise de ce qu’il conviendrait de faire. Il suffirait d’inventer de toutes pièces un auteur américain à scandale. Noir et alcoolique de préférence. Et victime de la censure de son pays, bien sûr.
Aux fins de parfaire le subterfuge et de ne négliger ni l’absurde ni l’ironie de la manœuvre, Boris, dans un sourire, propose même d’endosser le rôle de traducteur.
On se serre la main, s’embrasse ; on n’ira pas jusqu’à ouvrir le champagne, il n’est que 10h30. Mais le pari est lancé. »
Dans un jeu de miroirs, entre fiction et réalité, Dimitri Kantcheloff donne vie à un de ces discrets drames intimes de l’histoire littéraire. Il offre à Boris Vian, écrivain dévoré vivant par son double Vernon Sullivan, un hommage à sa mesure, élégant, virevoltant et poignant.
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Revue de presse :
Ce roman fait penser, par son ironie bienvenue, son élégance discrète, à la trilogie biographique de Jean Echenoz.
Olivier Mony, Livres Hebdo.
Dimitri Kantcheloff fait revivre le Saint-Germain-des-Prés de Boris Vian. Un régal.
Anaïs Dubois et Laurence Rémila, Technikart.
Les libraires :
Rock, tendre, subversif, le livre fait de Boris un ami que l’on (ré)apprend à (re)connaître. L’ombre derrière les grands mots de ses livres et le coeur battant, malade à chair et à vif de la poésie de ses propres oeuvres. Homme double, inspiré et tourmenté… Vernon est mort, vive Boris !
Zoraïde, Librairie des Fables, Château-Thierry.
Le livre nous plonge en quelques mots dans le bouillonnant Paris de Saint-Germain-des-prés. […] C’est à la fois léger, passionnant, poétique et dramatique ! Un roman que nous avons hâte de pouvoir défendre durant cette rentrée.
François, Librairie Passage Culturel, Cholet.