Première parution en 1972
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Michel Persitz et révisé par Caroline Bouet.
Préface de Jakuta Alikavazovic
Note biographique par Lois Ames
« Je me rendais bien compte que, cet été, quelque chose en moi ne tournait pas rond. »
Lauréate d’un concours de poésie, Esther Greenwood découvre New York l’été de ses dix-neuf ans. Étourdie par les cocktails, la mode, les flirts et les amitiés fugaces, elle découvre la vie mondaine. Censée s’amuser comme jamais, elle s’ennuie et se trouve progressivement assaillie par des pensées morbides. De retour chez elle, tiraillée entre ses aspirations littéraires et son avenir tout tracé de femme au foyer, elle sombre dans une brutale dépression et se fait interner.
D’inspiration autobiographique, ce roman offre un regard intime et déchirant sur la condition féminine, la solitude et la maladie mentale. Célébré pour son humour noir et son portrait acéré de la société patriarcale des années 1950, ce roman est un modèle du genre, unanimement salué par les autrices contemporaines.