Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne
« Sans l’adultère, que seraient toutes nos littératures ? Elles vivent de la “crise du mariage” », écrivait Denis de Rougemont. Avant lui, Robert Musil avait offert une possible réponse avec "L’accomplissement de l’amour". Dans cette nouvelle méconnue de 1911, l’adultère n’y est pas synonyme de crise du mariage mais, au contraire, comme un prolongement de cette union. Le problème de l’amour, comme une équation mathématique, ne correspond donc plus aux données classiques. C’est dire à quel point ce livre est dérangeant.