En 1965, dans l’épisode bien nommé The Town of No Return de la série déjà culte Chapeau melon et bottes de cuir (The Avengers), une certaine Emma Peel fait son apparition. Incarnée par une actrice de théâtre remarquée, la sublime Diana Rigg, c’est elle qui impose le fétichisme de ses longues bottes de cuir, balaie d’un regard incendiaire tous les autres personnages de la série, forme un inoubliable et sulfureux duo avec le flegmatique John Steed (Patrick Macnee). Cinquième partenaire de l’agent Steed, la jeune femme intrépide devient instantanément une immense icône de la culture pop des années 60. Sa personnalité flamboyante cristallise à jamais l’esprit de son époque : l’effervescence du swinging London, le baroque des James Bond, la révélation des arts martiaux asiatiques, l’enthousiasme pour la physique quantique, l’insolence de la mode vestimentaire et, bien sûr, la libéralisation sexuelle. Dans Emma Peel. Bottes de cuir contre chapeau melon qui paraît aux Impressions nouvelles, Stephen Sarrazin nous rappelle qu'Emma Peel est d’abord un jeu de mots avec «Man appeal»… Fabula vous invite à feuilleter cet essai rien moins que nostalgique… Nos lecteurs les plus jeunes pourront également se plonger dans l'ouvrage de Tanguy Habrand paru en novembre dernier dans la même collection : Hermione Granger. Lectrice de Harry Potter.
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Publié le par Marc Escola