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Nico Papatakis, une politique de la fiction

Nico Papatakis, une politique de la fiction

Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne (Source : Marguerite Vappereau)

Nico Papatakis une politique de la fiction

Colloque dirigé par
Marguerite Vappereau (MCF, université Bordeaux Montaigne - ARTES)
Valérie Vignaux (PR, université de Caen - LASLAR)
et
François Bordes (délégué à la recherche - Institut Mémoires de l’édition contemporaine)

lieu : IMEC / Université de Caen
26 au 27 janvier 2023
 
Programme

26 janvier 2023 – Institut Mémoires de l’édition contemporaine


11h30 - Accueil des participants – visite de l’IMEC


14h - Ouverture du colloque : Albert Dichy et François Bordes (IMEC), Manuela Papatakis (sous réserve), Marguerite Vappereau, Valérie Vignaux

1/ Temps, histoire, politique / Modération : (François Bordes)

14h30 : Sébastien Denis (université Paris 1 Panthéon Sorbonne), « Algeria Mundi. La guerre d'indépendance algérienne dans le cinéma de Nico Papatakis »

15h : Thanassis Vassiliou (université de Poitiers), « Le temps tragique chez Papatakis : entre humiliation et révolte », La photo et Les Pâtres du désordre. 

15h30 - Pause

16h : Marguerite Vappereau (université Bordeaux-Montaigne), « Jean Genet et Nico Papatakis : relation et création sous tension »

16h30 : Raphaël Jaudon (université de Caen-Normandie), « Art, désir, politique : de quoi l’équilibrisme est-il la métaphore ? »

17h – discussion / conclusion

 
27 janvier 2023 – Université de Caen, salle du conseil – Bâtiment B
 
9h30 - Accueil des participants

2/ Modernité ou subversion / Modération : Marguerite Vappereau

 10h : Valérie Vignaux (Université de Caen-Normandie), « Nico Papatakis, un cinéaste moderne ? nouveaux regards sur le cinéma moderne en France »

 10h30 : Alain Vergnioux (université de Caen-Normandie), « Nico Papatakis, anatreptikos ? La subversion dans Les pâtres du désordre (1967) et La Photo (1986) ».

11h : Dario Marchiori (université Lyon 2), « Regard-caméra et cinéma moderne : le paroxysme réflexif dans Gloria mundi »

 11h30 – Discussion

13h – Déjeuner

3/ Espaces intimes, espaces politiques / Modération : Valérie Vignaux

 14h : Dimitri Vezyroglou (université Paris 1), « La Rose rouge de Nico (1947-1954) : âme (et corps) de Saint-Germain-des-Prés »

 14h30 : Evgenia Gianouri (université Sorbonne Nouvelle), « Puissance-jouissance de la destruction. Explorations i(é)conoclastes à partir des Abysses de Nico Papatakis ».

 15h - Discussion

 15h30 : Marie Escorne (université Bordeaux Montaigne), « La maison dans La Photo (1986) de Nico Papatakis : espace métamorphique et métaphorique ». 

 16h : Marie Gaimard (ENSA, Normandie), « La Photo : de l’image désincarnée à la dématérialisation de l’architecture. »

 16h30 – discussion / conclusion.

Présentation des intervenants :
 
Sébastien Denis est professeur en Histoire, cinéma et médias à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il travaille notamment sur les représentations cinématographiques de la guerre d'Algérie.  sebastien.denis@univ-paris1.fr

Marie Escorne est maîtresse de conférences en Arts plastiques à l’université Bordeaux Montaigne, ARTES UR 24141. C’est avec un regard de plasticienne qu’elle aborde les créations artistiques contemporaines, interrogeant particulièrement la manière dont les œuvres interagissent avec différents lieux (ville, musée, atelier, maison, chambre…) jusqu’à « faire lieu » dans certains cas. Auteure de l’ouvrage L’Art à même la ville (PUB, 2015), elle a dirigé avec Barbara Bourchenin le numéro 15 des Cahiers d’ARTES intitulé « Variations et figures de la maison dans les pratiques artistiques » (PUB, 2020). Le numéro 17 des Cahiers d’ARTES, coordonné avec Myriam Métayer, intitulé « La chambre et les arts. L’intime au défi », vient de paraître aux PUB.  marie.escorne@u-bordeaux-montaigne.fr

Marie Gaimard, docteure en histoire de l’art, est maîtresse de conférences en Histoire et cultures architecturales à l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie. Membre de ATE (architecture, territoire, environnement, UR 7464), elle s’intéresse aux transferts culturels France-Grèce à travers notamment l’architecte André Ravéreau (résidences de recherche en 2021 et 2022 à l’École française d’Athènes). Depuis une dizaine d’années, la question des représentations architecturales et urbaines prend une part importante dans ses recherches (création, avec Marguerite Vappereau, du groupe de recherche playtime en 2011). marie.gaimard@rouen.archi.fr

Evgenia Gianouri est maîtresse de conférences en études cinématographiques à l'université de la Sorbonne Nouvelle. Après avoir étudié la littérature et l'histoire de l'art à Athènes et à Paris, elle a réalisé une thèse sur la marche au cinéma, tremplin d'une réflexion théorique sur la question de la mobilité des images. Ses domaines d'intérêt incluent la relation entre le cinéma et d'autres pratiques artistiques (peinture, sculpture, architecture) ainsi que le « tournant documentaire » dans les pratiques contemporaines des arts visuels.  Ses recherches actuelles portent sur les manifestations physiques et métaphoriques de la notion de maison au cinéma. Ses publications comprennent des chapitres de livres et des articles sur des artistes et des réalisateurs tels que Victor Burgin, S.-M. Eisenstein, Robert Smithson, Gus van Sant, Zachary Formwalt, Béla Tarr, Clemens Von Wedemeyer.  evgenia.giannouri@sorbonne-nouvelle.fr

Raphaël Jaudon est maître de conférences en études cinématographiques à l’Université de Caen-Normandie. Spécialiste des relations entre cinéma et politique, il a produit de nombreux articles et chapitres d’ouvrages sur ce sujet, ainsi qu’un ouvrage tiré de sa thèse de doctorat : Cinémas politiques, lecture esthétique (éditions Circé, à paraître). raphael.jaudon@unicaen.fr 

Dario Marchiori est maître de conférences en études cinématographiques à l’université Lyon 2. Ses recherches portent sur l’Histoire critique des formes filmiques, l’Esthétique du cinéma moderne (1960-1980), la Théorie et l’histoire du film-essai, le cinéma documentaire et expérimental (et leurs croisements) et les Inventeurs de formes filmiques marginalisés. Il a codirigé avec Raphaël Jaudon et Luc Vancheri, Expanded Cinema, revue Écrans, n°3, Paris, Garnier, 2015 et édité aux PUL, Mirabilia, des textes choisis et présentés de Alexander Kluge, L'Utopie des sentiments : Essais et histoires de cinéma, 2014. dario.marchiori@univ-lyon2.fr

Marguerite Vappereau est maîtresse de conférence à l’université Bordeaux-Montaigne. Ses recherches portent sur les discours historiques, le processus créatif et l’intermédialité suivant une approche historique, génétique et esthétique, chez des auteurs comme Jean Genet, René Allio, Ulrike Ottinger, Raymonde Carasco, Artavazd Pelechian, Patrice Chéreau et Nanni Moretti et les politiques culturelles. Elle a codirigé deux ouvrages collectifs sur le scénographe et cinéaste René Allio (avec Sylvie Lindeperg et Myriam Tsikounas, PUR, 2013 ; PS, 2017), sur le Centre méditerranéen de création méditerranéenne (PUP, 2021), ainsi qu’avec Claire Déniel un ouvrage sur le cinéaste arménien Artavazd Péléchian (Yellow Now, 2016). Elle est aussi commissaire d’exposition et chercheure associée à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine. marguerite.vappereau@u-bordeaux-montaigne.fr

Thanassis Vassiliou est maître de conférences en études cinématographiques à l’université de Poitiers et membre du FoReLLIS. Il a publié une étude sur la relation entre la peinture et le cinéma de Théo Angelopoulos (éd. Université d’Aix-Marseille, 2016), sous le titre « Penser le cinéma en peintre, l’œuvre de Théo Angelopoulos rencontre la peinture », et travaille actuellement sur les archives de la junte grecque (1967-1974), explorant la « Mémoire audiovisuelle » de cette période-là. Sa thèse de doctorat analyse le fonctionnement des structures narratives complexes chez Atom Egoyan en rapport avec la question du trauma historique. Il est aussi l’auteur d’un court métrage de fiction, Traces (2017, Grèce, 19'), consacré au parti fasciste « Aube dorée ». Actuellement, il prépare un essai documentaire sur la question de la transmissibilité générationnelle du traumatisme de la dictature en Grèce, mélangeant des images autobiographiques tournées avec un téléphone portable et des images des actualités de la dictature. » thvasiliou@gmail.com

Alain Vergnioux, professeur émérite de l’université de Caen-Normandie, en philosophie de l’éducation, et en philosophie des sciences. Publications liées au cinéma : Éducation et cinéma (dir.), 2019 ; Le dos au mur. Essai sur le cinéma de J-L. Godard, 2020 ; Cinéma et mélancolie (à paraître). alvgx@wanadoo.fr 

Dimitri Vezyroglou historien, maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire du cinéma à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l'unité de recherche HiCSA (Histoire culturelle et sociale de l'art). Spécialiste d'histoire culturelle du cinéma, il est notamment l'auteur de Le Cinéma en France à la veille du parlant. Un essai d'histoire culturelle (CNRS Editions, 2011) et de Napoléon vu par Abel Gance (Vendémiaire, à paraître en 2023). Ses recherches portent également sur les lieux et acteurs des cultures marginales en France des années 1950 aux années 1970. dimitri.vezyroglou@univ-paris1.fr 

Valérie Vignaux est professeure à l’université de Caen-Normandie, historienne du cinéma en France, elle a rédigé ou dirigé une quinzaine d’ouvrages. Ses recherches croisent histoire des idées et histoire sociale à travers l’étude des critiques et théoriciens et celle des usages non commerciaux du cinéma. Chercheure associée à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine, elle coordonne un projet de recherche et de valorisation des fonds préservés par l’institution et ayant trait à des cinéastes dits « modernes ». valerie.vignaux@unicaen.fr