Après les Années Combat (1945-1951) et les Années Lettres Nouvelles (1952-1965), déjà salués par Fabula, l'édition des écrits de Maurice Nadeau s'achève avec un troisième volume, Les années Quinzaine littéraire (1966-2013), préfacé comme les deux précédents par Tiphaine Samoyault. Il achève de faire la preuve qu'il existe un "journalisme littéraire" ; le fondateur de la Quizaine littéraire s'abstenait de le caractériser : "parce qu’il nous semble avoir autant de rapports avec la littérature que la levée de plans du géomètre avec le terrain qu’il arpente. Pour nous, le seul événement qui compte, parce qu’il est le seul important, c’est le livre. Par extension, la pièce de théâtre, le film, l’exposition : l’œuvre. Rêvée, conçue, imaginée, façonnée par certains hommes en vue d’autres hommes, et close sur son secret, mystérieuse, aux pouvoirs difficilement définissables. Telle qu’en elle-même, hors des adultérations du commerce, des entraînements de la mode, des appels de la publicité. L’œuvre vaut toujours plus que le bien, ou le mal, qu’on dira d’elle. La forme de journalisme que nous avons choisie est d’inviter à y aller voir, de jeter un mouvant pont de lianes entre elle et le public".
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Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne