Confrontée à la censure d’une société misogyne
1884. Vent de scandale sur Paris. Une romancière de vingt-quatre ans donne à lire une œuvre sulfureuse, toute de cruauté et de perversion, fondée sur la confusion des genres.
Cette jeune femme, c’est Rachilde, une vierge provinciale débarquée de son Périgord sur le conseil de Victor Hugo. Elle traîne avec elle une mère folle et le souvenir d’un père militaire qui lui reprochait de ne pas être un garçon. Autour d’elle, ses amis : Sarah Bernhardt, Paul Verlaine, Jean Lorrain, Catulle Mendès, toute la bohème fin-de-siècle qui la proclame « reine des décadents ».
Confrontée néanmoins à la censure d’une société misogyne, elle portera costume, coupera ses cheveux et se fera appeler « homme de lettres ».
De l’atmosphère superstitieuse et sombre de la campagne périgourdine à l’univers enfumé et pittoresque du Paris artistique de la fin du XIXe siècle, ce roman fait revivre l’une des grandes figures littéraires de la Belle Époque.
Lire un extrait...
—
« Eblouissant. (…) Incroyable. Le livre qu’il faut lire » (Gérard Collard, Les coups de coeur des libraires)
« Vous êtes pris dès les premières pages » « Une puissance dans l’écriture » (Gérard Collard, Les coups de coeur des libraires)
« Des scènes formidables. Un de mes coups de coeur » (Valérie Expert, Les coups de coeur des libraires)
« La Françoise Sagan de la fin du XIXème siècle » (Frédéric Taddéï, Europe 1)
« C’est à la fois un roman d’initiation, la saga d’une effrontée, le tableau d’une époque assez peu tendre pour les femmes et un galerie de portraits » (Bernard Quiriny, L’Opinion)
« Ce roman est un enchantement, tant dans son écriture fluide et ciselée que dans son art à mettre en scène un personnage de légende oublié » (Jessica Nelson, Point de Vue)