
"La poésie de la terre ne meurt jamais" est un vers extrait d'un poème de John Keats, Voici deux cents ans exactement que le poète anglais nous a quittés, et ce vers résonne encore, quand notre planète semble menacée. La première partie de ce livre est consacrée à sa correspondance avec sa famille, ses amis et sa fiancée, Fanny Brawne. Ses lettres révèlent celles d'un grand poète, fragile mais déterminé.
La seconde partie rassemble un florilège de poèmes essentiels pour mieux saisir sa façon si personnelle d'habiter poétiquement le monde. La sensibilité de John Keats a fort heureusement réussi à traverser deux siècles pour parvenir jusqu'à nous, et sa poésie qui ne meurt jamais continue de nous enchanter. Né en 1795 au nord de Londres, John Keats après des études de médecine se consacre pleinement à la poésie.
À vingt-deux ans, il publie ses premiers vers. En 1819 paraissent ses célèbres odes. Hélas, la tuberculose l'affaiblit de plus. Il part à Rome, et s'y éteindra en 1821.
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On peut lire sur Actualitte.com un article sur cette édition :
John Keats : “Ces abstractions qui sont ma seule vie”
Les éditions Poesis ont publié ce 4 novembre John Keats, La Poésie de la terre ne meurt jamais : un recueil d'extraits des correspondances du poète romantique anglais et de choix de poèmes. Une correspondance traduite par Thierry Gillyboeuf, et les poèmes par Cécile A. Holdban. Les éditions dirigées par Frédéric Brun continuent à s'intéresser au romantisme de la fin du XVIIe-début XIXe, après une édition consacrée au poète allemand Novalis, en 2015.
Lire aussi sur en-attendant-nadeau.fr :
"Le vert sied à John Keats", par Marc Porée (en ligne le 28 février 2022)
Sous une élégante couverture vert sapin, fleurant bon les forêts de conifères, de cèdres et d’épicéas, voici une anthologie de textes de John Keats (1795-1821), La poésie de la terre ne meurt jamais. Textes en prose, tirés de sa correspondance, et textes poétiques, essentiellement sonnets et odes (aucun poème narratif n’y figure, pour des raisons, on imagine, de place), ils sont rassemblés autour d’une problématique commune. Celle de la nature et du monde végétal, feuilles, branches, rameaux, plantes et autres fleurs dont se sera nourrie l’imagination du poète : « Et quand les feuilles murmurent, une ceinture vient entourer la terre. »