Colloques en ligne

Antonin Wiser

Roland Barthes, contemporanéités intempestives. Présentation

C’est dans la discordance, dans la barbarie même des temporalités emmêlées qu’il faut trouver le fil propre à unir la communauté nouvelle.

Jacques Rancière, Les temps modernes

1C’était, en 2015, le temps des commémorations, les nombreuses communications et contributions, les colloques, numéros spéciaux, livres inédits – riches, passionnants et de grande qualité pour la plupart –, l’occasion de toutes les déclinaisons d’être avec (cum-) Barthes encore aujourd’hui, un siècle après sa naissance, 35 ans après sa mort.  

2Mais poser trois ans plus tard la question de l’actualité de Roland Barthes, c’est un peu arriver après la fête, tandis qu’on range les dernières guirlandes, qu’on décroche le portrait du disparu et qu’on replie les grands discours pour les glisser dans ses poches. Bientôt, chacun s’en retournera aux affaires du jour, parmi lesquelles on trouvera le temps de sacrifier aux prochains anniversaires rituels – Octobre, Marx, Mai 68, … – qui rythment la mémoire d’une communauté intellectuelle pour ses figures tutélaires, ses dieux Lares. Il reste cependant difficile d’écarter tout à fait le soupçon que s’exprime parfois, en ces convocations à dates fixes, quelque désir discret de conjurer le danger d’un retour trop impromptu, d’une hantise intempestive des commémorés.

3Car malgré la dominante méthodologique historienne des sciences humaines aujourd’hui, l’époque demeure préoccupée par sa contemporanéité, ainsi que Lionel Ruffel en a récemment fait la démonstration1. Ou ces deux orientations ne forment-elles en vérité que les faces indissociables d’une seule médaille ? D’un côté, une réflexion sur la production artistique et théorique contemporaine qui tient à afficher ses distances vis-à-vis des derniers traits « modernistes » (comprenez : archaïques) repérés dans la pensée des années 1960-1970 ; de l’autre, la transformation de cette même pensée en objet historique, légitime pour l’étude universitaire parce que désamorcée par le geste même qui la circonscrit à ses circonstances, ses surdéterminations et ses aveuglements. Ces forces apparemment contraires se conjuguent ainsi pour tuer les pères et mères en les exilant de l’esprit contemporain ou en les précipitant dans l’abîme de l’histoire sitôt leurs discours décollés du présent de leur énonciation. Si cette opération double prit dès ses débuts des accents d’exorcisme en proclamant l’obsolescence des « démons de la théorie »2, on y verra toutefois l’indice de ce que ce passé n’avait alors pas tout à fait rendu son dernier souffle et menaçait de se faire revenant.

4Le tropisme contemporanéiste ou « présentiste » a-t-il pour autant évacué, comme il le prétend, tout modernisme dans sa lecture du passé récent ? N’a-t-on pas affaire en vérité à un modernisme new look et seulement appauvri des promesses de la modernité ? Si l’on peut à bon droit parler d’un modernisme sans modernité, c’est parce que le geste de déclassement semble bien là, qui marque la frontière entre le (dé)passé et le présent, sans pourtant plus autoriser désormais l’affirmation d’aucun Nouveau. Tandis que la modernité était polémique, dissensuelle,  irréconciliée – qu’on pense, en l’occurrence, aux Mythologies ou à Critique et vérité –, le présentisme expurge de sa perspective la tension et la conflictualité pour tout accueillir dans l’indifférenciation ou l’indifférence. Quant au versant historien de l’opération, il est généreux avec les morts et les vaincus, qui risquent peu de troubler les vivants : on y veille, en les marquant ironiquement de l’indice d’un « ça a été » (– quel exorcisme plus efficace que la métamorphose de la pensée d’hier en document d’archive ?) Ainsi voit-on à toutes choses s’appliquer un verni de fin de l’histoire intellectuelle, l’avenir envisagé tout au plus comme l’infini raffinement de l’érudition philologique. Et de fait, pour les maîtres du présent, l’ordre du jour est anhistorique et anesthésiant, presque une évidence naturelle, l’impassible accompagnement du temps qui passe, du temps long retrouvé, tout juste frémissant à la surface de son immobilité.

5Qui pourrait cependant ignorer combien ce verni cache mal la profonde division d’un présent absolument pas présent à lui-même ? L’horizontalité sans horizon ni profondeur n’est qu’un pli savant de l’idéologie dominante. Si l’on peut certes lire dans les couches superficielles de la circulation des biens et des idées « le compagnonnage [avec le temps] qui s’abstrait de la logique oppositionnelle »3 ou la multiplicité des voix et des voisinages « équivoques »4 – leur production révèle une irréductible « discordance des temps »5. The time is out of joint : non pas dans l’innombrable poudroiement des controverses ni même simplement dans la démultiplication fractale des fractures, mais dans les dominations aimantées, orientées, instrumentalisées par la distribution du pouvoir – et de l’impouvoir – par le capitalisme. Que le partage inégal du pouvoir qu’opère ce dernier (i.e. son refus de le partager) ne soit pas l’origine de toutes les violences qu’il exploite, et qu’il ne produise aucun « sujet social » en soi ni pour soi, cela ne conteste pas le fait qu’il travaille conjointement partout et tout le temps. La distribution inégale est même le principe à la source de la contemporanéité du monde comme mondialisation : relisons seulement Le Capital pour comprendre que la « loi de la valeur »6, unifiant le globe dans la concurrence généralisée du travail, est bien une loi de mise en parallèle de tous les temps, profitant des inégalités historiques et des accélérations différentielles mais mesurables à l’aune commune de la valeur d’échange, à seule fin de l’appropriation privative de la plus-value.

6Si l’on cherche à penser le contemporain depuis les différends, les désaccords et les luttes qui tentent de s’y faire entendre en déplaçant le « partage du sensible »7 – davantage, donc, qu’à le penser à partir d’un brouhaha accueillant l’inaudible avec une promptitude suspecte (les voix ignorées y demeurent aussi indiscernables qu’auparavant) – le présent, monochrome derrière sa polyphonie, se fissure, et s’ouvrent alors des passages avec les œuvres théoriques d’hier qui ne s’épuisèrent pas simplement dans leur actualité passée mais gardèrent en réserve des ressources critiques. C’est peut-être là justement, en cette solidarité transhistorique – d’autres parleront d’une « actualisation »8 –, que nous trouverons des ressources contre la désespérance intellectuelle à quoi les discours de la fin (de la théorie, des idéologies, de l’utopie et, bien sûr, de l’Histoire) reconduisent invariablement.

7La question se pose donc de savoir quels rapports à Barthes sont possibles, autres que sa neutralisation au passé ou au présent historique. La piste suivie lors de la journée d’étude9 dont on lit ici les actes fut d’interroger la contemporanéité du critique à partir de l’hypothèse de son intempestivité. C’était supposer que son travail ne se résumait pas aux circonstances révolues de son époque – sans quoi il ne resterait plus qu’à l’abandonner aux archivistes – mais qu’il en était suffisamment décalé alors pour qu’on puisse explorer désormais les synchronies possibles de son œuvre avec notre propre temps.

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9« Oui, je suis du XIXe  siècle », écrivait Barthes en 1977 sur l’une de ses fiches de travail10, avant d’évoquer son sentiment d’être partagé entre une actualité théorique, à l’avancée de laquelle il participa au plus près, et parallèlement, toujours davantage avec les années, son désir de retrait, de neutre, de pas de côté. Car Barthes ne fut pas seulement une « figure centrale » mais aussi un « être à la marge », ainsi que le rappelle Thiphaine Samoyault dans sa biographie de l’auteur11. Et c’est bien souvent depuis cet écart – à l’image des marginalia de ses notes de cours au Collège de France – qu’il inscrit ceux dont il fait ses partenaires de dialogue, par-delà les siècles et les frontières : ses véritables compagnons d’esprit.

10Barthes, contemporain « central » est bien connu : ses amitiés avec Kristeva ou Sollers, ses dialogues avec Deleuze, Lacan ou Derrida, son rôle dans l’élaboration et la diffusion du structuralisme. C’est là qu’il était, lui le lecteur attentif des signes de la mode, véritablement à la page. C’est toutefois plus latéralement que les textes rassemblés ici voudraient plonger le regard, et tendre l’oreille au bruissement de voix mineures mais non moins essentielles qui traversent ses textes. Si certains aspects de la théorie barthienne – ceux-ci même qui étaient autrefois les plus actuels – ont peut-être vieilli avec le structuralisme, c’est là où sa pensée se savait celle d’un « sujet démodé »12 qu’elle tisse toujours avec nous ses liens les plus forts.

11La question du contemporain peut donc s’entendre en plusieurs sens : elle peut porter sur la place de Barthes dans le contexte (intellectuel, politique, esthétique, etc.) où il évolua, comme elle peut interroger l’héritage de sa pensée plus de 35 ans après sa mort. Mais elle peut également engager une réflexion sur ce que l’écriture du critique se rendit contemporaine en le discutant, le reformulant, l’assimilant : en en faisant la matière première d’un penser en mouvement.

12Les articles qu’on va lire croisent ces différentes écoutes d’une façon chaque fois singulière pour saisir dans tel trait marginal, tel geste démodé, tel mouvement idiosyncrasique l’occasion d’une rencontre avec les préoccupations de notre actualité.

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14Et c’est d’abord avec la question de la rencontre que s’ouvre ce recueil. L’article de Katia Schwerzmann se propose en effet de déployer ce que la notion barthienne de punctum implique d’affection réciproque, en tant qu’elle nomme le point d’un contact qui me touche là où je suis à la fois touchant et touché. L’auteure confronte deux relectures récentes de la fonction du punctum qui manquent cependant ce qu’il vise de proprement singulier. En lui préférant le concept de pan, Didi-Huberman rétablit en effet l’autorité du regard et de l’idéalité au détriment du corps affecté ; Dieter Mersch, à l’inverse, livre ce dernier à la seule « fascination silencieuse » de l’image, sans réciprocité. Dans les deux cas, on passe à côté de la possibilité d’une rencontre (toujours en partie manquée) qui se joue pourtant dans le punctum comme lieu d’un contact. Katia Schwerzmann met alors en évidence les enjeux d’une notion qui pointe vers une mathesis singularis, esquissant une ligne de fuite hors de l’alternative entre l’universalisme abstrait et l’idiomaticité sans partage. L’auteure nous dévoile la façon dont le dernier Barthes invite à construire une pensée du tact où le corps n’est ni complétude ni inconsistance, mais lieu d’un échange. Depuis cette perspective, « il n’est pas aisé de maintenir la distinction entre ce qui vient de moi et ce qui relève de l’autre, puisque nous nous co-constituons tous deux à partir de la surface de contact née de la rencontre ». S’avancer vers cette indistinction, c’est là précisément ce à quoi invite une rencontre renouvelée avec le texte barthien.

15Non sans paradoxe, le déplacement d’accent du corps vers le discours – et le discours amoureux en particulier – révèle au contraire une solitude. Parmi les propos de son temps consacrés à la sexualité et à l’eros dans l’ère post-68 (de Foucault à Lacan), celui de Barthes paraît en effet décalé. Le Discours amoureux ne porte pas sur l’amour ; il est celui, marginal et solitaire, de l’amoureux. Ce qui fait craindre à Barthes que son thème ne soit aussi « démodé » qu’est inactuelle la figure qu’il prend pour guide, ce Werther « qui n’obéit aucunement aux impératifs de partage et de communauté de l’époque. » Dans la lecture qu’elle propose du livre de 1977, mais surtout des notes des cours qui le préparèrent, Noémie Christen s’intéresse à la figure de la palinodie, entendue non comme manière de retour en arrière, mais comme « de nouveau un chant d’amour ». Au point où Barthes l’introduit – c’est-à-dire entre les deux séminaires (celui de 1974-1975 et celui de 1975-1976) à l’Ecole pratique des hautes études consacrés au discours amoureux – il quitte le discours-Werther pour le Texte-Roland, « sacrifi[ant] le corpus au profit du "corps" ». Ce geste « cataleiptique », débordement du discours par le désir qui le met hors cadre, constituait une provocation « excentrique » dans le contexte pédagogique du séminaire, tout comme celui d’Alcibiade dans Le Banquet que Barthes lit alors avec ses étudiant·e·s. L’un de ses principaux effets, selon Noémie Christen, aura été d’inaugurer auprès d’une génération de doctorant·e·s, qui sont encore nos contemporain·e·s, l’héritage d’une écriture essayiste, autobiographique et littéraire, au lieu des codes rigides et normatifs du discours académique. Cette autre relation au discours à l’œuvre dans la palinodie – « plus proche de la paren-thèse (suspension) que de la thèse (affirmation dogmatique) » – proposerait alors une relation nouvelle au temps, en ouvrant la possibilité même de l’actualisation.

16L’article suivant, par Antonin Wiser, poursuit et approfondit la piste de la temporalité dans l’œuvre barthienne. Il met au jour les convergences entre Walter Benjamin et Roland Barthes dans leur conception de l’Histoire en tant qu’espace de rencontres intempestives et de contemporanéités outrepassant la stricte logique calendaire. Ce qui médiatise ces convergences – dont plusieurs traces sont lisibles dans les marges des derniers cours de Barthes –, c’est une fascination commune pour Michelet. La lecture de l’historien que propose le critique français s’arrête précisément sur les figures de l’histoire rédemptrice et du temps kaïrotique qu’on retrouve au cœur des thèses Sur le concept d’histoire du philosophe allemand. Il s’agit là d’une conception du temps qui envisage justement la possibilité d’une contemporanéité transhistorique, celle d’« un  rendez-vous tacite entre les générations passées et la nôtre » (Benjamin). Le projet d’une théorie comparée auquel se rattache cet article – dans le prolongement du champ des littératures comparées – y trouve un puissant motif à son élaboration.

17« Ce qui, le mieux, nous rend Barthes contemporain est génériquement de l’ordre du fragment » : telle est l’hypothèse de départ de Gaspard Turin, dont le texte présente une lecture de la liste des « J’aime – je n’aime pas » dans Roland Barthes par Roland Barthes. De cette liste, chaque item peut être un point de rencontre avec « de petits morceaux du contemporain de Barthes » ; et pourtant, chacun défait la connivence en affirmant simultanément : « mon corps n’est pas le même que le vôtre ». C’est particulièrement vrai des items les plus idiosyncrasiques (ainsi « Le coude de l’Adour vu de la maison du docteur L. » dans la rubrique des « J’aime »). Un autre type de connivence se dessine ici, analogue à la connaissance partagée par ceux qui parlent d’un être aimé en son absence : la situation de tiers absent que met en jeu la lecture. Une telle absence laisse intacte, ou littéralement intouchée, la singularité d’un corps où se nouent les goûts et dégoûts ici répertoriés. Mais ce retrait – une figure du noli me tangere – opère paradoxalement par la présentation d’une liste disant sans cesse : hoc est corpus meum. Le parcours proposé par Gaspard Turin s’achève par la confrontation de la liste barthienne avec celle de l’un de ses grands contemporains, que le critique manqua pourtant de reconnaître comme tel : Georges Perec. Une lecture fine du texte de Perec composé « à la manière de Barthes » fait alors apparaître la façon dont le romancier « traduit », en citant le titre d’une œuvre composée d’une liste de fleuves, son propre « coude de l’Adour », ramenant de la sorte le « lieu intime » barthien à un possible « lieu commun ».

18C’est vers d’autres lieux partagés que nous emmène pour finir Maxime Laurent, lisant la préface du critique à l’édition italienne d’Aziyadé. L’auteur nous rappelle que Barthes « aimait assez » le texte « démodé » de Loti, rattachant en fait Aziyadé à son propre « séjour marocain » – au détriment du personnage du livre. C’est qu’il trouvait en ces pages l’attente d’un « précédent qui l’autoriserait à entrer, avec ce pays et les divers plaisirs qu’il offre en abondance, dans une pure relation d’exploitation, d’extraction subjective ». Ainsi « Barthes lit Loti à la lumière de ses souvenirs ; écrire à son propos revient aussi à éclairer ceux-ci. Barthes projette des éclats de sa propre vie sous les feux qu’il discerne dans l’œuvre. » Une telle actualisation du suranné Loti par le plaisir du texte (le livre sur Loti serait la « préhistoire » du livre homonyme de 1973) passe par le traitement de l’héroïne, métamorphosée en une Eurydice qui subit sans cesse le même sort : l’abandon, pour le plus grand profit de l’art d’Orphée. C’est ainsi le détour (« l’allusion ») par l’Antiquité toujours identique qui forme la contemporanéité du jeune professeur à la mode et du livre démodé : dans la neutralisation et le sacrifice d’Eurydice-Aziyadé.   

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20Toutes les contributions recueillies ici, par-delà leur diversité, sont mues par la conviction de la possibilité et de la nécessité de lire Barthes depuis notre actualité, pour en faire autre chose qu’un titre de chapitre clos de l’histoire des idées ou s’en souvenir comme d’un dandy intellectuel passé de mode au regard du « sérieux » méthodologique retrouvé des sciences humaines. Envisager Barthes en sa contemporanéité intempestive conduit à poser la question de son héritage critique. Il y a quelques années déjà, Jacques Derrida évoquait le legs de Marx en son « hétérogénéité radicale » et cependant « son unité présumée, s’il en est, [qui ne peut] consister qu’en l’injonction de réaffirmer en choisissant »13. Or l’œuvre de Roland Barthes fait elle aussi droit à une telle injonction, là notamment où ses propositions furent les plus acérées (des Mythologies à la Leçon de 1978, en passant par les élaborations continues de la figure du Neutre ou les utopies formulées dans le cours Comment vivre ensemble ?) : il y a certainement un krinein à opérer parmi les multiples esprits barthiens, mais ce geste ne prend sens qu’à s’accompagner d’une réaffirmation, celle de la pertinence à être de son temps contre son temps. Réaffirmer en choisissant parmi les « spectres » de Barthes – comme parmi ceux de Marx, de Derrida, d’Adorno etc. –, c’est opter pour des alliances entre hier et aujourd’hui, une solidarité intellectuelle transhistorique visant à rassembler aussi bien des pratiques que des énergies conceptuelles tournées contre la perpétuation de l’identique, la reproduction des logiques de la domination. Certes, il s’agit là seulement d’une contribution de l’esprit aux luttes sociales et politiques qui divisent plus que jamais les réalités contemporaines. Mais peut-être n’est-elle ni vaine ni tout à fait à négliger.

21On sait que Barthes a rêvé d’une société « infiniment » accueillante pour la différence, mais « dont la division ne serait plus sociale, et, partant, ne serait plus conflictuelle »14. La perspective utopique qu’il s’esquissait ainsi s’appuie sur les instruments d’une critique du présent dont on aurait tort de croire maintenant qu’ils seraient devenus obsolètes. Les textes qu’on va lire en montrent au contraire toute la puissance d’actualité.

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23La journée d’étude Barthes, contemporanéités intempestives n’aurait pas pu voir le jour sans les riches discussions préparatoires qui eurent lieu dès 2015 à Berlin et Lausanne, et les contributions précieuses à celles-ci de Marie Fleury-Wullschleger, Marion Maurin et des membres du Groupe de la Riponne. Qu’elles et ils en soient ici vivement remercié·e·s.