Questions de société
Réforme des concours: déclaration de Lionel Collet, nouveau Président de la CPU (SLU)

Réforme des concours: déclaration de Lionel Collet, nouveau Président de la CPU (SLU)

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Sauvons l'université (SLU))

Sur le site de SLU:

Pratiques du pouvoir > Positions de la CPU > L. Collet, nouveau président de la CPU, sur France Culture (19décembre 2008) : qu'il est dur pour nos présidents d'être à nos côtés !

Déclaration de Lionel Collet, le nouveau Présidentde la Conférence des présidents d'Université, faite le 19 décembre au microde France Culture (journal de 7 heures du matin).

"Nous disons oui au Bac +5 et nous disons oui au Master, mais nousdisons que nous souhaitons qu'il y ait une année de stage, une annéede stage rémunéré comme c'est le cas jusqu'à aujourd'hui, noussouhaitons que la mise en place des concours se fasse avec le tempsnécessaire pour qu'on ait le temps de la concertation et de ladiscussion sur la formation à l'enseignement en France, et puis nousvoulons réfléchir ensemble au moment préférable pour la mise en placedu concours, le mettre en place au milieu de la 5e année mérite pourle moins une discussion très approfondie.

Vous savez, si on ne prend pas le mammouth mais l'éléphant, c'est unanimal calme, qui avance à son pas mais qui est capable de charger.Nous sommes capables s'il le faut de charger, d'aller beaucoup plusvite, à condition qu'on ne nous surcharge pas, et actuellement noussommes aux limites des capacités de nos établissements et celaentraîne des réactions très négatives dans le milieu de l'ensemble desenseignants-chercheurs et également de l'ensemble des personnels."

Une position plus nuancée que celle que nous avons entendue le 20 novembre…une première demande de concertation avec la communauté, notamment.Mais qui est le mammouth prêt à charger, selon L. Collet ? la CPU ? Onremarquera l'équivocité du verbe "charger", entre promesse demobilisation lourde et engagement de dévouement face aux tâchesordonnées par le ministère.

Il est dur à nos présidents d'être à nos côtés…