Questions de société
Pécresse parle aux jeunes (sur Fun radio) et reçoit certains syndicats étudiants lundi 18/05/09

Pécresse parle aux jeunes (sur Fun radio) et reçoit certains syndicats étudiants lundi 18/05/09

Publié le par Bérenger Boulay (Source : sorbonneengreve.revolublog.com)

Valérie sait parler aux jeunes

Sur cette page: 

Valérie Pécresse a reçu lundi 18 mai les représentants de certains syndicats étudiants: L'Unef (qui a négocié et signé la Lru en 2007), la Fage, l'Uni (qui est à l'Ump ce que l'Unef est au Ps), Promotion et défense desétudiants (PDE) et la Confédération étudiante (proche de la CFDT) ont été reçuessuccessivement à partir de 15h30.

- Dans la soirée du 14 mai, la ministre de l'Enseignement a répondu pendant deux heures aux questions variées des jeunes auditeurs de Fun radio. Extrait savoureux:

"Monsieur Besancenot est très violent. J'ai été confrontée à desgroupes d'extrême gauche qui ont tenté de rentrer dans des amphis avecdes barres de fer, qui m'ont craché dessus. L'extrême gauche c'est trèsviolent".

 La destruction des services publics d'enseignement et de recherche, les tirs de flashball dans l'oeil, les charges de crs, les interpellations et les gazages à bout portant pour port de badge (si si) etc., en revanche, ce n'est pas violent du tout.

[Sur la prétendue mainmise de l'extrême gauche sur le mouvement: Haro sur les gauchistes de l'université !]

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Pécresse reçoit lundi (18/05) les organisations étudiantes - AFP 15/05/09

La ministre del'Enseignement supérieur Valérie Pécresse recevra lundi lesresponsables des organisations étudiantes représentatives, a annoncévendredi son ministère dans un communiqué. L'Unef, la Fage, l'Uni, Promotion et défense desétudiants (PDE) et la Confédération étudiante (Cé) seront reçussuccessivement à partir de 15h30.

Par ailleurs, Bruno Jouvence, le président de laPeep-Sup, qui regroupe des familles d'étudiants, sera reçu en find'après-midi. La Peep-Sup, 600 adhérents, est une section de la Peep,deuxième fédération de parents d'élèves de l'enseignement scolaire.

Jeudi, l'Unef avait demandé un rendez-vous "en urgence"à Mme Pécresse, afin de "reprendre le dialogue" et de pouvoir créer"les conditions d'une sortie de crise" dans les universités. "Il y a désormais urgence à sortir de la situationactuelle. Les étudiants doivent pouvoir passer leurs examens dans debonnes conditions, le cas échéant en prévoyant les aménagementsnécessaires", estimait l'Unef dans un communiqué. "Nous vous demandons de cesser de jouer ainsi avecl'avenir des étudiants. J'en appelle à votre responsabilité", avaitnotamment écrit le président de l'Unef Jean-Baptiste Prévost, dans unelettre à Mme Pécresse.

18 mai:

Vidéo: Déclaration de J.B. Prévost (Unef) après l'entretien avec la ministre

France Info: 

http://www.france-info.com/spip.php?article293562&theme=9&sous_theme=43

La ministre de l'Enseignement supérieur a reçu cetaprès-midi les cinq organisations étudiantes pour leur faire part demesures destinées à rassurer les étudiants. Comme le maintien desbourses pour un mois supplémentaire, ou encore des dispositionsrelatives au logement et au déroulement des épreuves. De nouvellesgaranties certes, mais au final pas d'avancées sur le fond, estimel'Unef.

Même si le gouvernement ne compte pas reculer sur la réforme des universités,la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a fait ungeste envers les étudiants boursiers, après quinze semaines de conflitdans les facs. Valérie Pécresse a reçu tour à tour cet après-midi lescinq organisations étudiantes.

Ainsi, un mois de bourse supplémentaireva être accordé aux étudiants boursiers. La ministre a égalementaffirmé que les étudiants résidant en cité universitaire, mais aussiceux résidant en ville, pourraient faire une demande de logementétudiant durant le mois de juillet. Autre mesure : Valérie Pécresse vademander aux préfectures qu'aucun étudiant étranger ne soit pénalisédans sa demande de renouvellement de titre de séjour étudiant.

Sur les examens, lesprésidents d'université devront garantir que l'organisation desépreuves ne soit pas pénalisante pour les étudiants. Les examens neporteront que sur les enseignements effectivement réalisés ou rattrapésdans les universités, ont affirmé les organisations étudiantes. Lesuniversités ont aussi l'obligation d'organiser une seconde session derattrapage pour avoir le droit à une seconde chance.

Si sur la forme Jean-Baptiste Prévost, président del'Unef, est satisfait de ces nouvelles garanties - car les étudiantspourront "passer leurs examens dans de bonnes conditions" -, sur le fond, il juge toutefois qu'elles "ne permettent pas de lever les inquiétudes". Estimant que la situation rendait "difficile et incertaine la sortie decrise", il a demandé "des gestes d'apaisement supplémentaires" augouvernement.

Parallèlement, Jean-Baptiste Prévost a appelé les étudiants encore en grève à "faire évoluer'' les formes de cette mobilisation pour permettre le passage des examens et la validation du second semestre

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Valérie Pécresse répond aux auditeurs de Fun Radio - NouvelObs 15 Mai 2009

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090515.OBS6996/valerie_pecresse_repond_aux_auditeurs_de_fun_radio.html


Invitée pendant une émission de libreantenne, la ministre de l'Enseignement a répondu pendant deux heuresaux questions variées des jeunes auditeurs, sur l'université, la loiHadopi, se permettant, au passage, quelques plaisanteries.

Sollicitée par la radio musicale Fun Radio,Valérie Pécresse,ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche a répondu endirect et pendant deux heures aux questions des jeunes auditeurs, de 21heures à 23 heures, pendant une émission de "libre antenne". 
Lesauditeurs ont sollicité l'avis de la ministre sur des points trèsvariés, du blocage dans les universités aux boutades de SilvioBerlusconi.

"Personne n'est propriétaire de l'université"

La ministre a d'abord défendu la levée des blocages dans lesuniversités fermées, ainsi que les interventions policières : "Personnen'est propriétaire de l'université, on ne peut pas prendre en otagel'université, je ne comprends pas les blocages universitaires, je croisà la concertation mais je ne comprends pas les blocages par la force", a-t-elle justifié.
Elle a défendu la réforme des universités, comme étant "nécessaire": "on essaye de faire une réforme depuis 25 ans, on peut toujours fairemieux, mais à un moment il faut sauter le pas de l'autonomie (...) Onpeut toujours améliorer les choses mais on ne va pas revenir surl'autonomie".

"On m'a craché dessus"

Les auditeurs ont également interrogé Valérie Pécresse sur larécente loi création et internet (Hadopi), votée dans la semaine par leParlement : "Sur internet on arrivera à un régime type radio, avec desdroits d'auteur qui seront payés au forfait, on trouvera une solutiontechnique pour ne pas payer quand on télécharge. Mais aujourd'hui ilfaut qu'on paye quand on télécharge : les disques, les films, ça a dela valeur (…). Le message est clair, la culture a un prix".

La ministre a également fait part de ses opinions en matière de partispolitiques, en évoquant l'extrême gauche, perçue comme "très violent" :"Monsieur Besancenot est très violent. J'ai été confrontée à desgroupes d'extrême gauche qui ont tenté de rentrer dans des amphis avecdes barres de fer, qui m'ont craché dessus. L'extrême gauche c'est trèsviolent".
Interrogée sur des sujets plus légers, la ministre s'est permisquelques plaisanteries, notamment en évoquant une boutade de SilvioBerlusconi rapportée par Nicolas Sarkozy : "Savez-vous pourquoi lesystème bancaire italien n'a pas fait faillite ? Parce que les italiensne parlent pas anglais". Elle a cependant conclu l'émission de libreantenne en revenant, une dernière fois, sur la réforme des universités.(Nouvelobs.com)