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Appels à contributions

"L"histoire des avant-gardes par les avant-gardes, même."

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Maxime Morel)

« L'histoire des avant-gardes par les avant-gardes, même. »

Journée d'étude

8juin 2011

UniversitéParis 1 - HiCSA
à l'INHA (Salle Vasari)

S'il fallait chercher un concept pour définir un mouvement d'avant-gardeau XXe siècle, celui de totalité serait, semble-t-il, bien adapté. Qu'il soitquestion du Futurisme, de Dada, du Surréalisme, de Cobra ou encore del'internationale situationniste, ces groupes s'attachent à redéfinir tous lesdomaines de la pensée et de la sensibilité.

La production artistique est souvent confirmée ou accompagnée de discoursou théories ; en attestent les revues d'avant-garde, témoins d'une réflexioncohérente qui font la jointure entre textes, images, mises en oeuvre typographiques, reproductions defaits-divers, et penseurs méconnusrévélés au public.

L'histoire fait partie de l'aspiration à la totalité propre auxavant-gardes. Mais la fabrication de l'histoire, de leur propre histoire, seheurte à de nombreuses résistances menées souvent par les membres desmouvements en particulier vis-à-vis des historiens assimilés à des fossoyeurs,accusés d'écraser la force vive et révolutionnaire du mouvement. Cependant, lesmembres des avant-gardes sont souvent les premiers à écrire l'histoire de leurmouvement, ou même à en faire un mythe. C'est précisément cet aspect qui nousoccupera pendant cette journée.

Ce qui nous intéresse ici c'est l'acte qu'opèrent certains membres de cesmouvements d'avant-garde : dans ce geste qui consiste à produire la proprehistoire du mouvement sous différentes formes (textes, photographies,peintures) se joue une action, à nos yeux, capitale. En somme, la position deses membres est celle de se faire historien de l'histoire qui est en train sejouer.

Selon quels processus les membres de groupes d'avant-gardes se fonteux-mêmes historiens de leurs propres mouvements ? Quelle est leur placedans l'historiographie des avant-gardes ? Comment écrivent-ils l'histoirede leurs propres mouvements ? Quels rapports entretiennent-ils avec deshistoriens et historiens de l'art ?

Voilà les principales questions que nous voudrions aborder lors de notrejournée d'étude en nous intéressant particulièrement à Dada, au surréalisme, àCobra et à l'Internationale situationniste.

Les appels à contribution (300 mots environ,  format Word, titreprovisoire ainsi qu'une brève présentation de l'auteur) doivent être envoyésavant le 31 mars 2010 à Maxime Morel : maxime.morel@malix.univ-paris1.fret à Josiane Septembre Gervais-Tiberghien : j.gervais-t@hotmail.fr.