Les Dimanches de Varan
14 et 21 mai 2017
Cycle le cinéma des poètes, par Carole Aurouet :
Nombreux sont les poètes à avoir entretenu une relation dense avec le cinéma, et pas uniquement en tant que spectateur. Ainsi, certains d'entre eux y ont participé activement comme critique, acteur, scénariste ou encore réalisateur. Poésie et cinéma, deux moyens d'expression aux frontières perméables.
Dimanche 14 mai - Le cinéma de Jacques Prévert : Le 11 avril 1977, les volutes de fumée des cigarettes consommées emportèrent Jacques Prévert. Les quarante ans de sa disparition sont l'occasion d'appréhender les rapports étroits et fructueux qu'il a eux avec le 7e art. Quelles furent, enfants, ses réactions devant don aîné de cinq ans, le cinématographe ? A quoi ressemblent ses premiers ciné-textes, écrits à partir des années 1920 ? Quelles sont les spécificités des scénarios prévertiens, si identifiables même après avoir été mis en scène par des réalisateurs aussi différents que Carné, Grémillon, Renoir ou encore Pierre Prévert ? Que dire du cinéma invisible de Prévert, de ses scénarios détournés qui sortent peu à peu de l'ombre ?
Dimanche 21 mai - Le Paris de Jacques Prévert à l'écran : Paris est très présent dans les films écrits par Jacques Prévert. Même quand l'intrigue du scénario se déroule hors de la capitale, cette ville constitutive du poète apparaît d'une manière ou d'une autre?, toujours unique, singulière et plurielle. Comment le poète donne-t-il à voir Paris et les individus qui y vivent ? Quel portrait de la capitale propose-t-il aux spectateurs ? Quelles figures poétiques met-il en branle quand il présente Paris au cinéma ? Comment Prévert fait-il parler ses parisiens ? Comment se caractérise la gouaille de ses titis parigots de l'écran ? Comment met-il en scène la langue des petites gens, et plus largement l'espace sonore ?