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"Le cinéma burlesque, une autre origine du surréalisme". Soutenance de thèse de Charlotte Servel (dir. N. Piégay & L. Le Forestier, Paris Diderot)

Publié le par Marc Escola (Source : Charlotte Servel)

"Le cinéma burlesque, une autre origine du surréalisme. 

Les pratiques des surréalistes analysées au prisme des films burlesques pendant les Années folles".

Soutenance de thèse de Charlotte Servel

 

La soutenance se déroulera le samedi 29 février 2020 à 9h30 à l'Université Paris Diderot (5 rue Thomas Mann), bâtiment des Grands Moulins, salle Pierre Albouy (6ème étage).

Le jury sera composé de :

Nathalie Piegay (Université de Genève - Directrice de thèse),

Laurent Le Forestier (Université de Lausanne - Directeur de thèse),

Marie-Paule Berranger (Université de la Sorbonne nouvelle),

Laurent Guido (Université de Lille),

Jacqueline Nacache (Université de Paris Diderot ) 

et David Vrydaghs (Université de Namur). 

 

Résumé de la thèse : 

Plusieurs études riches ont documenté la naissance du surréalisme en la reliant pour l’essentiel soit à la découverte de Freud et de l’inconscient, soit aux principales figures poétiques l’ayant précédé. Ce travail vise à compléter ces études par une nouvelle perspective, celle du cinéma burlesque.

Cette thèse montre que le cinéma burlesque a joué un rôle dans l’émergence du surréalisme pendant les Années folles. Lorsque l’on relit les textes de cinéma des surréalistes en les associant aux films burlesques, tout en les mettant en perspective avec d’autres documents critiques et scénaristiques de l’époque et en les prolongeant par des sources qui permettent de saisir leur expérience cinématographique, on observe alors que le cinéma burlesque a agi comme un « excitant » sur les surréalistes qui a mis en mouvement leur imagination, leur écriture et même leur corps.

En identifiant le cinéma burlesque comme l’une des origines du surréalisme, cette thèse cherche à revaloriser la dimension burlesque des pratiques surréalistes.

La première partie examine les pratiques de spectateur des surréalistes et interroge leur dimension burlesque.

La deuxième partie porte sur les écrits surréalistes consacrés au cinéma burlesque et vise à montrer que les films de Charlot et Cie ont été des « excitants » théoriques pour les surréalistes.

La troisième partie s’intéresse enfin aux scénarios écrits par les surréalistes et se demande si leur nature burlesque peut s’insérer dans les milieux cinématographiques des Années folles.