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Georges Feydeau, la plume et les planches

Georges Feydeau, la plume et les planches

Publié le par Marc Escola (Source : HEYRAUD, Violaine)

 

Journées d’études internationales

Georges Feydeau, la plume et les planches

26, 27 et 28 novembre 2012

Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

Bibliothèque Nationale de France

École Normale Supérieure

 

Sous la responsabilité de Violaine Heyraud

Université Sorbonne Nouvelle

Centre de Recherche sur les Poétiques du xixe siècle

www.crp19.org

crp19@univ-paris3.fr

 

Comité scientifique : Olivier Bara (Univ. Lumière-Lyon 2), Christian Biet (Univ. Paris Ouest Nanterre la Défense), Violaine Heyraud (Univ. Sorbonne Nouvelle), Joël Huthwohl (Bibliothèque Nationale de France), Florence Naugrette (Univ. de Rouen), Jean-Claude Yon (Univ. de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines).

 

Ces journées d’études qui célèbrent le 150e anniversaire de la naissance de Georges Feydeau, inscrit aux commémorations nationales, constituent une première. La critique savante s’intéresse de plus en plus au roi du vaudeville, longtemps boudé pour sa vulgarité, mais aussi pour sa virtuosité et son succès. L’étiquette de « vaudevilliste » recouvre pourtant bien des ambiguïtés. Feydeau, figure hybride, homme de lettres et homme des planches, permet d’envisager divers carrefours dans cet entre-deux siècles. Il mêle volontiers plusieurs genres et manifeste un intérêt pour les formes anciennes (vaudeville à couplets, farce) comme pour le café-concert ou le cinéma balbutiant. Représentant d’une grivoiserie bien française, il inspire les auteurs étrangers. Feydeau cherche une légitimité littéraire par un art volontiers clownesque mais soumis à une écriture impérative qui proscrit l’improvisation, et se fait metteur en scène au moment où la notion apparaît en France. Amuseur désinvolte, c’est un satiriste acerbe. Sa critique des moeurs s’intéresse aux difficultés des transitions sociales, scientifiques et historiques : le recours compulsif au divorce chèrement acquis, la course à l’argent, les dérives du progrès, l’apparition progressive de la psychanalyse, un monde politique cyniquement mais discrètement portraituré. Une table ronde avec des metteurs en scène permettra d’évoquer l’intérêt contemporain de ces pièces. Entre consensus et subversion, cette écriture de la surcharge ouvre des abîmes.

 

Programme

 

Lundi 26 novembre

Maison de la recherche de la Sorbonne Nouvelle, 4 rue des Irlandais, 75005 Paris

 

9h45 : accueil des participants

 

L’art de Feydeau

Première séance

Président : Paolo Tortonese (Univ. Sorbonne Nouvelle)

 

10h. Michel Corvin (Univ. Sorbonne Nouvelle)

D’un trou l’autre : l’obsession dramaturgique de Feydeau dans ses quatre dernières pièces en un acte

 

10h40. Pascal Debailly (Univ. Paris-Diderot)

La fonction comique des portes dans le théâtre de Feydeau

 

11h20. Stéphanie Smadja (Univ. Paris-Diderot)

Feydeau et l’adjectif

 

La satire : moeurs et idéologies

Deuxième séance

Président : Olivier Bara (Univ. Lumière-Lyon 2)

 

14h30. Gérard Gengembre (Université de Caen Basse-Normandie)

Les bourgeois sont-ils bêtes? ou La cruauté de Feydeau

 

15h10. Aline Marchadier (Univ. Sorbonne Nouvelle)

Divorce et divorcés chez Feydeau et Sardou

 

15h50. Violaine Heyraud (Univ. Sorbonne Nouvelle)

Jusqu’où se désengager ? Feydeau et l’armée

 

Mardi 27 novembre

Bibliothèque Nationale de France, Quai François-Mauriac, 75013 Paris

Petit Auditorium

 

09h45 : accueil à la BnF

 

Croisements : Intertextualités

Troisième séance

Président : Joël Huthwohl (Bibliothèque Nationale de France)

 

10h. Daniel Compère (Univ. Sorbonne Nouvelle)

Feydeau et la littérature populaire : les échos textuels dans L’âge d’or

 

10h40. Sarah Brun (Univ. de Rouen)

 « Je ne t'ai pas épousé pour ça ! » : Dramaturgie du conflit conjugal dans les farces de Tchekhov et Feydeau

 

11h20. Ignacio Ramos Gay (Universitat de València)

Feydeau en Angleterre : Wilde, Coward, Orton

 

Croisements : Feydeau et les arts

Quatrième séance

Présidente : Violaine Heyraud (Univ. Sorbonne Nouvelle)

 

14h30. Marianne Bouchardon (Univ. de Rouen)

 « Pourquoi meubler un salon » : Feydeau et le décor naturaliste

 

15h10. Ariane Martinez (Univ. Stendhal-Grenoble 3)

Ce qui échappe aux corps : gestes, mouvements et attitudes parasites dans La Dame de chez Maxim et Un fil à la patte

 

16h. Olivier Bara (Univ. Lumière-Lyon 2)

Feydeau : le vaudeville sans musique ?

 

16h40. Noël Herpe (Univ. Paris 8-Vincennes-Saint-Denis)

De 1945 à 1955, la Belle époque cinématographique de Feydeau

 

18h30. Lecture-spectacle par Sylvie Pascaud, avec la participation amicale de Dominique Charpentier, autour de monologues et de la correspondance de Feydeau.

 

Mercredi 28 novembre

école Normale Supérieure, 45  rue d’Ulm, 75005 Paris

Salle Dussane

 

9h15 : accueil à l’ENS

 

Feydeau et la scène, Feydeau à la scène

Cinquième séance

Présidente : Florence Naugrette (Univ. de Rouen)

 

9h30. Jean-Claude Yon (Univ. de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)

Questions de stratégies : Feydeau, les théâtres parisiens et la SACD

 

10h10. Françoise Dubor (Univ. Paris-Diderot)

Feydeau inné : le monologue dramatique, un coup de maître

 

11h. Agathe Sanjuan (Comédie-Française)

Feydeau et la Comédie-Française

 

11h.40 Sylvie Chalaye (Univ. Sorbonne Nouvelle)

Feydeau sur la scène contemporaine subventionnée : une hérésie salvatrice

 

Sixième séance

Président : Christian Biet (Univ. Paris Ouest Nanterre La Défense)

 

14h30. Sidonie Han (Univ. Sorbonne Nouvelle)

Sortir du naturalisme : quelles scénographies pour Feydeau aujourd'hui ?

 

15h10. Patricia Attigui (Univ. Lumière-Lyon 2)

Feydeau, rire et cruauté – Restructuration psychique et psychose

 

16h. Table ronde : Mettre en scène et jouer Feydeau aujourd’hui

Modérateur : Jeanyves Guérin (Univ. Sorbonne Nouvelle).

Avec Alain Françon (metteur en scène français), Gian Manuel Rau (metteur en scène suisse), Anne Kessler (comédienne et metteur en scène, sociétaire de la Comédie-Française).

 

Avec le soutien de la Région Île de France, de la Ville de Paris, de la Bibliothèque Nationale de France, du Centre d’études et de Recherches éditer / Interpréter de l’Université de Rouen, du Département d’Histoire et Théorie des Arts de l’école Normale Supérieure, du Conseil Scientifique et du Service des Relations Internationales de la Sorbonne Nouvelle.